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les ravages du levier ça ne date pas d'hier >

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Messageles ravages du levier ça ne date pas d'hier >
par marie Mar 19 Avr 2005 - 15:03

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faillite du hedge fund LTCM , retour en arriere :

à l'occasion de cette crise ( 1998 ) , , la fed avait tt mis en oeuvre pour sauver les meubles .. en smaschant tres sévérement le gold ..


et comme vous le savez la crise des dérivés est bien la et pire qu'à l'époque dont je parle ...

voir ces chifrres hallucinants qui datent de 2002 .. depuis ça a encore monté ..
http://www.forbes.com/columnists/global/2002/0218/056.html

Citation :
" Morgan Chase is the derivatives king, the undisputed market leader in such instruments as interest-rate swaps, currency swaps, credit and equity contracts. Holding only 13.2% of the assets of all U.S. banks with derivatives exposure, Morgan Chase, as of Sept. 30, held 59.3% of bank-based derivatives (measured at face, or notional, value). Although holding just 0.8% of the capital of those banks that deal in derivatives on Sept. 30, Morgan Chase was exposed to 49.4% of the net systemwide credit risk associated with derivatives. "


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Dernière édition par le Mar 19 Avr 2005 - 23:08, édité 2 fois

   marie

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Messageet pour ceux qui ne connaissent pas l'épisode LTCM, un
par marie Mar 19 Avr 2005 - 16:22

et pour ceux qui ne connaissent pas l'épisode LTCM, un extrait des Lettres d'Or publiée par Sandro au moment des faits ! 039 039 039 039

Précisons que l'intégralité des 18 Numéros mensuels (expurgée de la partie AT qui n'a plus d'intérêt) est disponible en 2 url distinctes sur le portail juste au dessus du grand graph Gold en bas de home page

Un court Extrait de Lettres d'Or (Numéro de sept 1998 ).

LTCM
Very " Hot Money ": Risque systémique / domino / banqueS /domino...

Vous avez certainement eu vent de la quasi-défaillance de L.T.C.M, (Long term Capital Management) qui, âgé de seulement quatre ans, était l' un des plus importants des 1200 "Hedge Funds" américains...

Rien ne permet d'anticiper qu'il soit le seul ou le dernier à essuyer un choc en retour : l'ECM, le Guagdong Int Trust,...(et combien d'autres ?) semblent voués à lui emboîter le pas.

Comme vous le savez, ces fonds, dits d'arbitrage, ou de couverture, sont réputés user de moyens sophistiqués pour "arbitrer" des positions sur la base d'écarts, d'anomalies de marchés, parfois infimes...

Bien entendu, grisés de gains rendus exponentiels par des leviers monstrueux, les gérants se sont piqués au jeu et ces fonds sont, pour certains du moins, devenus purement spéculatifs, tout en conservant leur nom rassurant (et surtout exempt de connotation péjorative).

Ce cas réellement caractéristique de l'effet "Domino" dont je stygmatise le risque sans relâche, est instructif à plus d'un titre...

En premier lieu, il démontre que le fait de recourir à l'effet de levier maximal (on évoque, selon les sources, 25 fois à 250 fois...!) sur la base d'un financement emprunté, exponentialise le risque. C'est basique, mais pendant la hausse à sens unique, ce fut oublié...

En second lieu, il pose de manière brutale que ce risque n'est pas encouru que par les "très" fortunés porteurs de parts (ticket d'entrée à 10 millions de Dollars), mais au contraire "partagé" par ceux qui, pourtant, n'ont pas une responsabilité directe (voire pas de responsabilité du tout) dans les erreurs commises : en effet, que la valeur d'un fonds puisse s'effondrer et ruiner des clients béats et trop gourmands n'a rien, en soit, de choquant, ni même de surprenant ; pendant la hausse, la volatilité extrême a été un atout, c'est bien le moins qu'à la baisse, elle devienne un handicap. De ce côté-là donc, rien de bien original.

Ce qui en revanche était passé inaperçu, c'est que, de part leur succès (générateur de souscriptions croissantes) et leur efficacité impressionnante dans les phases ultimes d'une envolée spéculative d'une ampleur inédite (génératrice de plus-values superlatives), ces fonds "HOT" ont atteint une taille proprement monstrueuse .

Soyons clairs, avec leur poids considérable, ils peuvent, sur un simple "clic", casser délibérément des supports graphiques décisifs ("timing angles" de Gann, niveaux de fibonacci, sorties de canaux etc...) dès lors, comme un seul homme, les chartistes du monde entier, scotchés à leurs graphiques en temps réel, s'engouffrent dans la brèche, accentuant encore le mouvement, au grand bonheur de qui l'a initié.

Ca, c'est le côté pile de la taille "très" critique...quant à son revers, le côté face, il n'est pas moins spectaculaire :

Ce changement d'échelle modifie en effet la donne de manière radicale : faillir implique entrainer avec soi des clients qui sont, eux- mêmes, des investisseurs institutionnels de poids (comme UBS, mais la liste sera certainement encore étoffée), au delà, cela implique aussi planter un énorme drapeau aux "grandes"banques qui, d'une part, financent ces positions à crédit, et d'autre part, garantissent les engagements pris.

Il va de soi que plus le défaillant est gros, plus le choc de sa chute fait vibrer le château de cartes.

Enfin, (et à défaut d'avoir été souligné par les médias, ce facteur n'en est pas moins essentiel ), le débouclage forcé des positions, fait déferler des quantités de titres qui peuvent s'avérer inabsorbables sur un marché qui, justement, lorsqu'une défaillance importante est révélée, regorge déjà de vendeurs et manque cruellement d'acheteurs...ce qui amplifie la baisse du marché, posant un véritable problème à des fonds pourtant gérés sur un mode moins agressif, qui, à leur tour, risquent de craquer, entraînant leur banquier et les opcvm classiques, et ainsi de suite jusqu à l'actionnaire de base...

Par parenthèse, permettez-moi d'insister sur le fait que c'est bien parce que ce scénario était probable et imminent, que Mr A. Greenspan (himself) est monté aux créneaux et a fédéré, en un temps record, un consortium de banques internationales pour voler au secours de ces "malchanceux privilégiés". Admirez, cette fois encore, la promptitude et l'efficacité qu'ont su déployer les autorités monétaires américaines, dévoyant leur mission, outrepassant leur mandat, pour protéger une poignée de très riches spéculateurs, des conséquences de leur incurie.

Il faut une sacrée dose d'audace pour, dans le même temps, prôner l'austérité aux dizaines de pays gravement étranglés par la crise monétaire et la récession ! On notera pour compléter le tableau, qu'à l'échelle près, on pourrait presque établir un parallèle avec le problème auquel sont confrontées les institutions financières nippones...

Au Japon aussi, les excès de gourmandise sont lourds à digérer, mais si je ne m'abuse, ce sont bien Messieurs les grands argentiers du G7, du FMI, de la Banque mondiale...etc, qui, ( fidèles à leur méthode : "faites ce que je dis, ne dites pas ce que je fais), préconisent une mise en faillite pure et simple des banques japonaises, relayée (tant qu'à faire...) par la création d'une superstructure généreusement dotée de fonds publics, pour épurer les créances dites "douteuses" et qui sont en réalité virtuellement irrécouvrables; deux poids, deux mesures donc.

( Par ailleurs, autant qu'il m'en souvienne, les gains superlatifs de la hausse, eux, n'ont pas été redistribués aux citoyens contribuables...on nationalise les pertes, mais on privatise les bénéfices...)

Pour l'heure, bien malin qui aurait une idée précise de l'ampleur des dégâts à venir... à un ami très lucide sur la gravité du constat, je résumais : le ver est dans le fruit... non, me corrigea-t-il :
le verger est infesté d'asticots...!

Si vous n'avez pas étudié en détail le phénomène 29, sachez qu'à la veille du naufrage, la structure pyramidale des multiples sociétés d'investissement avait abouti à ce que des centaines d'entreprises se trouvaient riches de la possession de titres de dizaines de firmes, qui, elles-mêmes, étaient riches de la possession de titres de fleurons de la cote de New York. Quand ces derniers ont vu leurs cours plonger, les avant dernières ont été massacrées, désintégrant les premières...Cette fois, ce sont les "méga-fonds" et leurs leviers incontrôlables qui, sans tremblement de terre de Kobé, ni Nick Leesson, pourraient bien nous jouer :
" Barings 2, le retour...".

Visiblement, il se sera écoulé suffisamment de temps( 69 ans) pour que ce douloureux épisode New Yorkais soit relégué aux oubliettes de l'histoire. Vous vous souvenez des inepties du style : "cette fois, grâce à la mondialisation, c'est différent..." qui ponctuaient les niveaux délirants des indices et promettaient un avenir sans nuage ; ce genre de voeux pieux d'amnésiques est caractéristique des "manias"...et quant bien même, différent ne signifie pas forcément moins grave...

Ceux qui oublient les tragédies de l'histoire sont, dit-on, condamnés à les revivre. La majorité de ceux qui, sur la seule foi d'une espérance (au mieux candide et, au pire, irresponsable) se rassurent en considérant que leurs aïeux étaient des débutants alors qu'eux, leurs descendants, sont plus instruits, mieux informés, bref, qu'ils ne tomberont pas dans les mêmes errements, mettent, selon moi, complètement "à côté de la plaque"... quels qu' aient pu être les progrès de l'école et ceux de la technologie, ce sont toujours et incontournablement des émotions aussi basiques, (animales même), que l'avidité et la peur, qui déterminent l'attitude des opérateurs lors des périodes de doute... les progrès du Web et de la télécommunication en général, loin de juguler cette propension, l'exacerbe, l'accélère...Chaud devant...!


rédigé en sept 98
G.Sandro.


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