| | virus H1 N1/ 1er cas en France, il est traité à Necker | |
| Message | Auteur |
---|
virus H1 N1/ 1er cas en France, il est traité à Necker par g.sandro Ven 1 Mai 2009 - 18:07 | |
| 1er cas de H1 N1 en France, il est traité à Necker  homme de 37 ans ayant transité à Mexico après un séjour dans le Yucatan. Silver is king, Go Gold !
G.Sandro pas de copier collé: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Captain    
Inscription : 04/02/2005 Messages : 14370
 | |  | | Skipper    
Inscription : 05/02/2005 Messages : 20138
 | |  | | Captain    
Inscription : 04/02/2005 Messages : 14370
 | |  | Re: virus H1 N1/ 1er cas en France, il est traité à Necker par GdB Sam 2 Mai 2009 - 19:59 | |
| Ce battage mondial me laisse TRES perplexe.... Du grand n'importe quoi, on dirait qu'ils "cherchent les morts avec les dents"... à défaut de la croissance! Ca permet en tout cas de bien dévier du sujet principal, la crise mondiale... Quand on a la santé ma bonne dame c'est le principal... Un exemple du n'importe quoi résumé dans un article: - Citation :
L'épidémie de grippe mutante, qui aurait fait près d'une centaine de morts au Mexique depuis le 24 avril (selon un bilan non validé par l'Organisation Mondiale de la Santé), continue de se propager. 615 cas sont confirmés dans le monde, dont 17 mortels, répartis dans 17 pays. http://tf1.lci.fr/infos/sciences/sante/0,,4401177,00-un-virus-moins-agressif-que-prevu-.html
17 cas mortels confirmés dans 17 pays dont une centaine au Mexique, bref là ils font fort... En clair la plupart des morts annoncés ne sont pas du tout confirmés comme liés à cette grippe!  n81 Une épidémie de grippe "normale" fait des centaines de milliers de morts dans le monde... je parle pas du paludisme (mais c'est des africains et des pauvres...) et bien sûr pas des 100 000 morts (silencieux) de l'amiante en France. Je partage bien l'avis de l'auteur de cet article: http://www.mediapart.fr/club/blog/claude-marie-vadrot/270409/la-grippe-porcine-est-nos-portes-et-monsanto-aussi Bref... L'ANGOISSE l'ANGOISSE, L'ANGOISSE... Et la grippe du MOUTON c'est pour quand?  |
| Piano bar    
Inscription : 03/04/2006 Messages : 1366
 | |  | | Captain    
Inscription : 04/02/2005 Messages : 14370
 | |  | | Piano bar    
Inscription : 03/04/2006 Messages : 1366
 | |  | La citation du jour par g.sandro Dim 3 Mai 2009 - 19:49 | |
| [ *] En août 1988, la Deutsche Presse Agentur (DPA) rapporta cette déclaration du prince Philip, alors président du WWF : « In the event that I am reincarnated, I would like to return as a deadly virus, in order to contribute something to solve overpopulation ». [ Si j’étais réincarné, j’aimerais l’être sous la forme d’un virus mortel afin de contribuer à résoudre le problème de la surpopulation].  fire Silver is king, Go Gold !
G.Sandro pas de copier collé: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Captain    
Inscription : 04/02/2005 Messages : 14370
 | |  | Re: virus H1 N1/ 1er cas en France, il est traité à Necker par GdB Dim 3 Mai 2009 - 20:48 | |
| Oui, ben celui là il a aussi participé au Bilderberg 2003: http://www.syti.net/Organisations/Bilderberg.html (faire recherche sur la page) Puisque j'en suis au Bilderberg, c'est toujours intéressant de jeter un oeil aux participants de ces réunions... La fin du docu HHX2 montre lors d'une assez longue séquence les participants à la réunion de 2007... On y retrouve des têtes de Novartis, Syngenta, Lilly (pour parler des boites pharma). Evidemment Goldman Sachs est bien représenté... Et on y trouve aussi... Timothy Geithner et Laurence Summers qui seront (là encore pur hasard!) rappelés aux affaires peu de temps après par l'administration Obama.... Comme souvent. Le passage du film en question est là: https://www.dailymotion.com/video/x6v9xv_hhx02bilderberg-light-non-censure_news à partir de 9'29 (la fin c'est le gros mensonge de Calvi , Kahn et consorts sur C dans l'air: "Bilderberg? Ah non connais pas!  ) |
| Piano bar    
Inscription : 03/04/2006 Messages : 1366
 | |  | | Piano bar    
Inscription : 03/04/2006 Messages : 1366
 | |  | | Piano bar    
Inscription : 03/04/2006 Messages : 1366
 | |  | | Captain    
Inscription : 04/02/2005 Messages : 14370
 | |  | Re: virus H1 N1/ 1er cas en France, il est traité à Necker par GdB Lun 11 Mai 2009 - 19:39 | |
| De manière connexe à la question des vaccins, et en particulier des politiques vaccinales, je vous conseille de voir ce documentaire diffusé fin de l'année dernière sur France 5 "Silence, on vaccine": http://video.google.com/videoplay?docid=8503852033482537965Voir en particulier le passage à partir de la 43è minute, avec cette loi du Maryland imposant (sous peine de 10 jours de prison!) de se faire vacciner!!! La question qui est bien posée en dernière partie de documentaire, c'est combien de personnes peut-on accepter, voire choisir, de sacrifier pour le bien de la "majorité", ou pour "l'intérêt général"? Mais surtout, si on repose cette question en considérant certains aspects de nos sociétés actuelles : -prérogatives de certaines élites et réseaux décideurs au détriment d'une démocratie plus large -bénéfices considérables de certaines sociétés privées pharmas (avec à leur têtes des actionnaires qui sont aussi des décideurs importants: cf l'histoire de Rumsfeld!) si des politiques massives de vaccination et de "santé publique" sont engagées -les plus riches ne sont pas préservés historiquement par les épidémies qui se répandent dans les couches de populations les plus pauvres car... les pauvres sont bien plus nombeux que les riches! Cf par exemple la peste... alors on obtient des pistes de réponses potentiellement inquiétantes... Ou est l'équilibre "bénéfices/risques" compte tenu de toutes ces "distorsions" présentes dans le système? GdB PS: pour info dans la première partie du docu, dans le passage concernant la myofascite à macrophage, on explique qu'on retrouve dans les macrophages des membranes des fibres musculaires des nanoparticules d'aluminium... Nanoparticules présentes dans certains vaccins, et qui apparemment se retrouvent là dans des cellules où elles ne devraient pas être... http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B983V-4V74P8H-M&_user=10&_rdoc=1&_fmt=&_orig=search&_sort=d&view=c&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=8436518da96973c76e99402d01408757 Ceci rejoint et illustre la file que j'ai ouverte en forum privé sur les risques émergents et encore peu exploré des nano-matériaux... pourtant déjà employés dans de nombreux produits: https://000999.forumactif.com/le-cafe-f4/nanomateriaux-megarisques-t10146.htm |
| Piano bar    
Inscription : 03/04/2006 Messages : 1366
 | |  | Le point de vue inverse, ce serait bien une pandémie dévastatrice... par g.sandro Mer 20 Mai 2009 - 19:37 | |
| source Solidarité et Progrès
H1N1 : en France, la production du vaccin « commencera dans quelques jours »16 mai 2009 (Nouvelle Solidarité) — Dans un entretien avec le quotidien lyonnais Le Progrès, Bruno Lina, virologue et directeur du Centre national de référence de la grippe (CNR) de Lyon, fait le point sur la situation. Bien que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’ait pas encore décidé de produire le vaccin, la France, dans un acte souverain, semble s’avancer rapidement dans cette direction. Extraits : Le pic épidémique est-il devant ou derrière nous ? Clairement devant nous ! A l’échelle planétaire, on ne devra pas traiter à la fin 6000 mais 2 milliards d’individus infectés. C’est une certitude. L’ensemble des pays va être touché car aucun d’entre nous n’a en lui d’antigènes pour lutter contre ce virus, contrairement à celui de la grippe saisonnière. Seule la moitié, toutefois, développera des symptômes. Sait-on combien de temps l’épidémie va durer ? Dans trois ans ce sera fini. Ce à quoi on assiste aujourd’hui, c’est au début de la première vague d’une pandémie qui en comptera deux voire trois. Le Canada va bientôt ressembler aux Etats-Unis. Le virus va ensuite gagner l’hémisphère sud qui entrera dans l’hiver, un contexte « favorable » pour lui. Puis il rebasculera vraisemblablement dans l’hémisphère nord vers le mois d’octobre, où il touchera notamment la France. Dans l’Hexagone, sur quel nombre de victimes les autorités et les chercheurs tablent-ils ? 35% de la population française devrait être infectée, soit environ 20 millions de personnes. La létalité (taux de mortalité) du virus étant de 1 pour 1000, il faut donc s’attendre à de 20 000 à 30 000 morts sur notre territoire. Actuellement, une personne infectée contamine 1,6 personne. Doit-on se fier aux chiffres des autorités mexicaines qui annoncent 2000 cas ? Au Mexique, il y a aujourd’hui entre dix à cent fois plus de personnes infectées qu’on ne le dit. Ces cas ne découlent pas d’un décompte objectif et exhaustif. On peut en revanche se fier aux chiffres des Etats-Unis ou du Canada, qui comptent comme nous. L’OMS va-t-il relever son niveau d’alerte ? A vrai dire, l’OMS réfléchit actuellement à un franchissement de phase, de la phase 5b vers la phase 6. Ce qui signifiera que nous serons passés à 10 000 à 20 000 cas supplémentaires d’infection par jour : ce sera la phase d’explosion pandémique, et nous nous y acheminons. Quel aspect du Plan Pandémie national reste le plus complexe à gérer ?
Pas la gestion du stock des masques et des traitements antiviraux, qui ne seront pas périmés avant deux ans : le stock est train de se dispatcher un peu partout en France. C’est même pratiquement terminé. Ce qui pose problème, c’est de déterminer les groupes à vacciner. S’il n’y a aucun mort dans la tranche des 20-40 ans, que fait-on ? On vaccine ou pas ? Autre difficulté : si l’explosion pandémique ne commence chez nous qu’en mars 2010, nous aurons probablement deux vaccins à administrer à des personnes différentes. Celui contre la grippe saisonnière, et celui contre la mexicaine. Où en est-on de ce vaccin ? Il est déjà bien avancé. En France, la production commencera dans quelques jours. Et elle se destine à couvrir les 65 millions de personnes… Mais puisque la planète entière va en avoir besoin, l’OMS émettra des recommandations pour dire quel pays et quel groupe servir en priorité. On ne peut pas imaginer que seuls les pays riches soient vaccinés ! Car il y aura également une phase post-pandémique, et, quand on fera le décompte des victimes, il y aura des comptes à rendre. Quelle est la température, au sein des ministères ? Il y a une agitation considérable à la Santé comme à l’Intérieur. L’énergie dépensée est incroyable ! Mais c’est une agitation silencieuse, normale. (...) Je passe six heures par jour au téléphone à échanger des informations ! N’avez-vous pas peur que la population et les médias relâchent leur vigilance ? Les chiffres seront là pour maintenir l’état d’alerte. Je ne vous dis pas l’affolement quand il va y avoir le premier mort en France, surtout s’il est jeune et en bonne santé !
Démanteler l’hôpital public pendant une pandémie ?16 mai 2009 (Nouvelle Solidarité) – Alors que médecins et personnels hospitaliers étaient dans la rue jeudi pour arrêter la loi Bachelot, qui menace de démanteler l’hôpital public en le soumettant à une gestion purement financière, les plans de contingence des autorités françaises révèlent qu’en cas de pandémie grippale provoquée par un type de virus nouveau, les capacités d’accueil des établissements de soins seraient rapidement saturés et l’ensemble du système de santé se retrouverait désorganisé. Depuis octobre 2004, les autorités françaises ont conçu des plans de contingence en cas de pandémie grippale, particulièrement s’il s’agissait d’« un nouveau virus grippal contre lequel l’immunité de la population est faible ou nulle ». Voici ce que dit la quatrième version, datée du 20 février 2009, du « Plan national de prévention et de lutte ’Pandémie grippale’ », publiée par le bureau du Premier ministre et du Secrétariat Général de la Défense nationale : « La cinétique et l’impact d’une pandémie ont été modélises par l’Institut de veille sanitaire sur la base des pandémies historiques. En l’absence d’intervention sanitaire, le bilan français pourrait s’établir de 9 à 21 millions de malades, et de 91 000 à 212 000 décès en fin de pandémie. 500 000 à un million de personnes pourraient développer des complications nécessitant leur hospitalisation. « Outre son impact sanitaire majeur, une pandémie pourrait provoquer durablement : 1) une désorganisation du système de santé en raison de la saturation rapide des services de soins ; 2) des difficultés graves pour certains secteurs d’activités d’importance vitale ou d’autres services essentiels au fonctionnement de la société et de l’Etat en période de pandémie ; 3) une désorganisation de la vie sociale et économique. » Si ces estimations sont calculées dans le cas d’« absence d’intervention sanitaire », la faible connaissance du virus A-H1N1 par les scientifiques, le délai de production du vaccin ainsi que la limitation de cette capacité de production, ne permettent pas de penser que la pandémie actuelle épargnerait un pays comme la France. De surcroît, selon les derniers chiffres disponibles, le nombre de lits dans les hôpitaux publics de l’hexagone est passé de 348 301 en 1992 à 294 802 en 2004. Contrairement à la volonté actuelle de rentabilisation de l’hôpital public qui sous-entend un taux d’occupation des lits de 100%, une véritable politique de santé publique et de population doit prévoir en permanence 15% de lits inoccupés, ainsi que le personnel qui va avec. MM. Sarkozy et Fillon devraient au moins se réveiller, s’ils ne veulent pas perdre leurs électeurs dans une éventuelle pandémie. Silver is king, Go Gold !
G.Sandro pas de copier collé: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Captain    
Inscription : 04/02/2005 Messages : 14370
 | |  | A/H1N1 : Empêchons le retour de la « grippe espagnole » ! par g.sandro Ven 5 Juin 2009 - 23:52 | |
| 24 mai 2009 - 18:16 Par Karel Vereycken24 mai 2009 (Nouvelle Solidarité) — Le 13 mai, un virologue réputé nous confiait avec émotion que l’humanité doit se préparer de toute urgence à l’arrivée, vraisemblablement à l’automne, d’une pandémie de grippe aussi grave que celle de la « grippe espagnole ».Catastrophisme grotesque ? Conspiration des laboratoires pour relancer leurs ventes ? Hélas non, car à ce jour, toutes les informations disponibles nous obligent à reconnaître la réalité de cette inquiétante perspective, à un moment où les dictats du monde financier ont fragilisé les infrastructures de santé publique existantes. Avec l’arrivée de cette pandémie dans un monde en contraction, apparaît la tentation monstrueuse d’un triage, entre pays riches et pauvres, entre personnes « stratégiques » et celles que l’on condamne à ne jamais le devenir.S’exprimant au nom des financiers de la City, le Financial Times rapporte sans rougir que les Britanniques, après avoir sécurisé leurs propres capacités de production d’un vaccin en prévision d’une pandémie, ont habilement manœuvré pour éviter que l’OMS ne déclenche la « phase 6 » de l’alerte mondiale, se réservant ainsi toute latitude pour accaparer les médicaments avant les autres ! Pour le reste de la planète, ajoute le quotidien, « même en mobilisant toutes les capacités médicales disponibles », seulement « 30% de la population mondiale pourra disposer d’un vaccin » ! Si le souhait d’une réduction substantielle de la population mondiale revient assez souvent dans la bouche des élites d’outre-Manche, en France, pour l’instant, la décence oblige un Yves Cochet à le chuchoter en « off ». Notons cependant que l’OMS a énergiquement réfuté les allégations d’Adrian Gibbs, un chercheur australien de premier plan qui affirme que le H1N1 s’est échappé d’un laboratoire. Il n’est pas interdit de penser que quelques complices l’ont aidé à « se faire la belle ». D’ailleurs, cherchant à expliquer l’apparition du virus au Mexique, un chercheur nous souffla ce commentaire métaphorique : « Pour nettoyer sa maison, on commence par balayer devant sa porte. Et le Mexique est la porte des Etats-Unis. Je n’ai aucune preuve concrète d’une telle accusation, mais c’est ma conviction et je ne suis pas le seul dans mon domaine à le penser ».La « grippe espagnole »Examinons brièvement l’historique de la grippe espagnole. Au printemps 1918, ils sont peu de responsables à s’émouvoir de quelques cas de grippe détectés à Canton. Cependant, un bataillon de soldats américains stationné en Chine la ramène aux Etats-Unis, où elle se répand dans la région de Boston. Les premiers décès sont signalés dès la mi-septembre. Ensuite, l’envoi en Europe des forces armées américaines et des troupes coloniales d’Asie, qui transitent notamment par Bordeaux puis par Brest, facilite la propagation du virus sur le vieux continent. La rumeur est alors lancée que la maladie viendrait de boîtes de conserves importées d’Espagne, dans lesquelles des agents allemands auraient introduit des microbes. Et puisque l’Espagne (non impliquée dans la guerre) est le seul pays à publier des statistiques, la pandémie sera surnommée « grippe espagnole ».Face à elle, une Europe affaiblie par quatre années de guerre, de malnutrition et d’effondrement sanitaire aura bien du mal à résister. Durant l’hiver 1918-1919, la pandémie se répand en deux vagues sur tous les continents, contamine un milliard d’individus (50% de la population mondiale) et provoque, selon les sources, entre 21 (Institut Pasteur) et 50 millions de morts (OMS), qui s’ajoutent aux 30 millions de morts de la Première Guerre mondiale. L’Inde et la Chine perdent chacune 6 millions d’habitants, les Etats-Unis en perdent 549 000, le Royaume-Uni 220 000, le Japon 250 000 et la France 408 000. MutationsC’est ainsi qu’une grippe bénigne s’est métamorphosée en grippe endémique. En se transmettant, le virus a gagné de vingt à trente fois en virulence ! Si la mortalité d’une grippe ordinaire est de 1 pour 1000, soit 0,1 % (tuant entre 200 000 et 500 000 personnes annuellement), la grippe espagnole en emporta 30 pour 1000, ou 3%. En termes de virulence, trois pandémies font référence :
- la grippe « espagnole » (A/H1N1), très sévère, de 1918 ;
- la grippe « asiatique » (H2N2), moyennement sévère, de
1957 et
- la grippe de « Hong-Kong » (H3N2), moins sévère, de 1968
(deux millions de morts).
Autre différence majeure avec la grippe saisonnière, qui tue dans 90% des cas des individus au-dessus de 65 ans : la grippe espagnole s’attaque pour l’essentiel aux 20-40 ans. La vérité sur le MexiqueOr, que constate-t-on ? Le 11 mai, une équipe de chercheurs de l’OMS publie dans la revue scientifique américaine Science son bilan sur la situation mexicaine. L’enquête de terrain recense, vers le 25 avril, au moins 23 000 malades, soit dix fois plus que le nombre officiel reconnu par la hiérarchie de l’OMS à Genève !A contrario, un chiffre plus élevé de malades implique une proportion moindre de décès par rapport au nombre de patients. Les chercheurs s’accordent alors sur un taux de mortalité entre 0,3 et 1,5%. Ils concluent que la « sévérité clinique semble plus réduite que celle de 1918 mais comparable à celle constatée en 1957 ».Les autorités sanitaires mexicaines indiquent deux groupes de population particulièrement exposés : les jeunes en bonne santé, qui meurent de pneumonie foudroyante, et ceux qui souffrent de maladies chroniques, notamment cardiovasculaires ou de tuberculose. Dans le village mexicain de La Gloria, d’où est partie l’épidémie, 61% des victimes sont des adolescents de moins de 15 ans ! Le directeur général adjoint de l’OMS, Keiji Fukuda, a lui aussi reconnu que « la moitié des morts sont des gens en bonne santé qui n’ont aucune prédisposition pour attraper la maladie. C’est un comportement différent d’une grippe ordinaire. »Moyenne d’âge des victimes : 15 ansUn article du Washington Post de David Brown, publié dimanche 17 mai, basé sur les évaluations d’experts américains du Center for Disease Control (CDC), confirme cette réalité, notant que le virus commence à se comporter « comme un mélange de ses prédécesseurs néfastes », telle « son ancêtre notoire, la grippe espagnole (…) L’aspect le plus inquiétant jusqu’ici est le nombre d’adolescents et de jeunes adultes touchés par la pandémie. On l’a constaté dès le début, mais ce profil se maintient après avoir identifié et confirmé par des analyses médicales plus de 5000 cas. L’âge moyen des cas confirmés et probables est de 15 ans. Les deux tiers des cas ont moins de 18 ans. » Le quotidien poursuit que « bien qu’on manque de données pour conclure, sur les 174 personnes hospitalisées, plus de la moitié appartient au groupe d’âge entre 5 et 24 ans ». Pour expliquer ce phénomène, les chercheurs formulent l’hypothèse que le système immunitaire d’un individu se familiarise peu à peu avec une vaste panoplie de virus contre lesquels il développe des rudiments de défense immunitaire, ce qui, tout comme en 1918, fait cruellement défaut aux jeunes. La France se réveilleEn France, l’épidémiologiste Antoine Flahaut, qui préside l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) de Rennes, ne croit pas au scénario de type grippe espagnole mais reconnaît que 35% des Français pourraient attraper le H1N1, ce qui pourrait se traduire, selon lui, par 30 000 morts en France, c’est-à-dire cinq fois plus que pour une grippe saisonnière.Dans un entretien avec Le Progrès, le virologue Bruno Lima, qui dirige le Centre national de référence de la grippe (CNRG) de Lyon, partage ce diagnostic, tout en prédisant « l’affolement » qui éclatera « quand il va y avoir le premier mort en France, surtout s’il est jeune et en bonne santé ».Parlant à Helsinki, le 18 mai, le virologue Albert Osterhaus brise le consensus en affirmant que le monde devrait se préparer à affronter une pandémie semblable à celle de la grippe espagnole de 1918. Comme tous les spécialistes, il craint que la grippe A/H1N1 continue à muter et se recombine avec des souches de la grippe aviaire H5N1 ou d’autres, notamment lors de son arrivée dans l’hémisphère nord cet automne. « Le virus a trois options », résume ce célèbre professeur du laboratoire Erasmus de l’université de Rotterdam, aux Pays-Bas. « Il pourrait tout d’abord disparaître spontanément, mais je ne suis pas convaincu que ce soit le cas. (...) Il pourrait aussi entraîner une pandémie douce, comme la grippe asiatique » [en référence à l’épidémie de 1957-1958, qui avait tué entre un et quatre millions de personnes]. Cependant, poursuit-il, « dans un scénario catastrophe, nous aurions une grave pandémie, similaire à la grippe espagnole, qui pourrait provenir de la mutation du virus (…) Je ne prédis pas que cela va arriver, mais même s’il n’y avait que 10% de chances d’avoir un scénario comme celui-là, nous ferions mieux d’être préparés ».A ce jour, l’économiste américain Lyndon LaRouche est le seul responsable politique à avoir publiquement répondu à l’appel des virologues : « Comment pouvons-nous savoir qu’il ne s’agit pas d’un retour de la grippe espagnole ? s’interrogeait-il le 13 mai. Il n’existe aucune preuve significative en ce sens. Aussi, en attendant d’en savoir plus, nous devons agir comme s’il s’agissait d’un retour de cette grippe. Jusqu’ici, rien ne nous permet de dire qu’il ne s’agit pas d’un remake de la grippe espagnole, ou pire encore ! »Depuis 1973, LaRouche souligne le lien entre baisse du niveau de vie, coupes dans les budgets de santé publique et apparition des pandémies. Sauver une vie, ou découvrir comment la sauver, n’est jamais optionnel, car si on refuse de le faire, on se prépare en quelque sorte à commettre l’irréparable, comme les Nazis ont fini par le faire. C’est donc une mobilisation d’urgence qui s’impose pour combattre la pandémie : Silver is king, Go Gold !
G.Sandro pas de copier collé: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Captain    
Inscription : 04/02/2005 Messages : 14370
 | |  | |  
 | |  | |
Page 1 sur 1 | | | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| | ; | |
» Les Podcast et interviews de David Brady, Sprott, Rick Rule, Katusa, Bix Weir, etc...SILJ (Hardin mini-fonds Silver Juniors et Royalties)
» Retournement du marché immobilier
» Comment l'Union européenne nous prend pour des imbéciles
» SSRM /silver standard ressources / fil dédié
» Clive MAUND / Analyses techniques
» Spéciale COTS / Futures de L'or et de l'argent
» Analyses Techniques de l'Or
» HONEY BADGER (TUF) Dossier à gros levier... interdit aux émotifs.