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TREIZE QUESTIONS MAJEURES AU SUJET D'UN TCHERNOBYL FINANCIER (AGORA)

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MessageTREIZE QUESTIONS MAJEURES AU SUJET D'UN TCHERNOBYL FINANCIER (AGORA)
par GdB Mar 23 Sep 2008 - 12:30

Je mets en forum public l'intégralité d'un article publié ce jour par la Chronique Agora intitulé TREIZE QUESTIONS MAJEURES AU SUJET D'UN TCHERNOBYL FINANCIER ( http://www.la-chronique-agora.com/articles/20080923-1205.html ) parce que non seulement il résume assez bien la problématique actuelle mais qu'en outre le parallèle illustratif fait avec l'accident de Tchernobyl est TRES pertinent. Autant pour évoquer l'ampleur des conséquences '(et encore à venir) pour les populations que pour vilipender les responsables/coupables de la conception et de l'exploitation d'un tel système.

Avec la différence majeure, à mon avis, que dans le cas de Tchernobyl je ne vois pas vraiment qui a pu gagner quoi que ce soit d'important quant on en vient à comprendre les mobiles ayant conduit à la catastrophe (à part de l'aveuglement et de la sous-estimation certes criminelle des risques). ALORS que dans le cas actuel, on sait qui A GAGNE et qui a eu INTERET à la construction d'une telle pyramide de dettes par des tours d'illusion monétaire (ou dit autrement de l'émission de "fausse monnaie légale" pour reprendre l'expression de Maurice ALLAIS): le système bancaire dans son ensemble (avec en premier lieu les banques d'affaires et les banques commerciales de premier rang) avec la complicité des banques centrales et la passivité également intéressée de la plupart des élites politiques, médiatiques et économiques...

Sans parler du dernier coup de force en date, qui devrait tout de même déclencher une saine colère (pour ne pas dire REVOLTE) chez la plupart des peuples qui vont en être encore les victimes:

" Pourquoi décide-t-on que ce sont les populations civiles -- déjà contaminées par les premières fuites radioactives de février et août 2007 -- qui devront financer de leur poche le nettoyage de ce désastre ?"

Tout ceci au profit de qui???? requin orage fire

Citation :
TREIZE QUESTIONS MAJEURES AU SUJET D'UN TCHERNOBYL FINANCIER

** Le fait que vous connaissiez par coeur le processus qui vient de mener les Etats-Unis à un Tchernobyl financier -- explosion d'une centrale économique basée sur la dette, la dérégulation, la dissimulation du risque et le transfert insidieux d'actifs toxiques à l'ensemble des acteurs du marché -- va nous faire gagner un temps précieux. Nous allons le consacrer à poser une série de questions embarrassantes pour les autorités américaines (le Trésor, la SEC), la Fed, la BCE, les banques et les agences de notation. C'est important, car les réponses implicites vont conditionner le comportement des investisseurs au cours des jours, des semaines et des mois qui vont suivre.

La métaphore de Tchernobyl est éclairante à une douzaine de titres. Tout d'abord, et la majorité des ingénieurs de la planète en conviennent aujourd'hui, la centrale ukrainienne souffrait de plusieurs défauts de conception. Cela avait été dénoncé par quelques bons connaisseurs de l'architecture des centrales nucléaires mais leurs rapports ont été étouffés et leurs auteurs dissuadés de s'exprimer publiquement.

Qui aux Etats-Unis a délibérément ignoré les avertissements d'économistes compétents qui contestaient la prétention des marchés à fournir une juste estimation de la valeur des actifs -- actions, matières premières, biens immobiliers, dérivés de crédit subprime ?

Pourquoi les médias ont-ils refusé jusqu'à la tenue de débats contradictoires sur ces questions ? Parce que les postulats de la pensée unique libérale et triomphante -- l'ex-URSS servant de repoussoir -- ne sauraient être discutés à l'aube du 21ème siècle ?

Seconde question : pourquoi déréguler jusqu'aux limites de l'absurde une machine financière que l'on sait portée vers les excès et qui exploite à outrance des produits réputés à haut risque -- sinon hautement toxiques ?

Troisième question : pourquoi encourager les "savants fous" -- via des méga bonus et des salaires pharaoniques -- à pousser le réacteur aux limites de ce que la science connaît des réactions en chaîne ?

Quatrième question : après l'incident majeur -- la première fuite radioactive -- de février 2007, c'est-à-dire la faillite de New Century Financial, pourquoi les autorités monétaires américaines ont-elles redoublé l'injection de liquidités (d'eau lourde) dans le système, ce qui équivalait à augmenter la radioactivité de l'uranium présent au coeur du réacteur ?

Cinquième question : cet épisode aurait-il pu avoir lieu sans la complicité évidente des contrôleurs du risque, les agences de notation, qui étaient parfaitement au courant d'un dangereux phénomène de surrégime ? Ils se sont pourtant ingéniés à recommander symétriquement une réduction des quantités de graphite, le composant qui permet de d'absorber une partie du rayonnement du combustible nucléaire.

Sixième question : début août 2007, tous les voyants de la centrale de Wall Street venaient de passer au rouge et que les canalisations éclataient sous la pression de la vapeur radioactive. Dans de telles conditions, pourquoi personne n'a-t-il jugé bon de faire stopper le réacteur de toute urgence et de faire évacuer les populations les plus exposées à une explosion imminente du système ?

Le seul désagrément encouru alors aurait été une simple coupure temporaire de courant dans Manhattan. Il aurait dû s'ensuivre le licenciement du personnel de la centrale ainsi que des autorités supervisant son fonctionnement. Rien de particulièrement choquant dans un pays où le salarié qui commet un simple faux pas ou qui ne plaît plus à son supérieur peut se retrouver débarqué du jour au lendemain.

Septième question : pourquoi la Maison-Blanche, dûment avertie de la gravité de la situation par l'ingénieur en chef Paulson, a-t-elle continué de vanter l'efficacité des équipes, la solidité des murs de la centrale, la souplesse de son mode de fonctionnement et nié l'amorce d'une réaction en chaîne irréversible -- connue sous l'appellation de "syndrome chinois" ?

Huitième question : pourquoi la Fed, afin d'accréditer cette dangereuse fable destinée à un public naïf, a-t-elle fait livrer à la centrale en perdition non pas un stock de barres de graphite -- c'était déjà trop tard mais au moins cela aura été la première initiative sensée -- mais des tombereaux de billets verts qui ne demandaient qu'à s'enflammer au contact du métal chauffé au rouge du réacteur ?

Neuvième question : le réacteur a désormais explosé, pulvérisant le toit de l'usine et dispersant sur toute la terre ses milliers de milliards de dollars de scories obligataires toxiques. Pourquoi décide-t-on que ce sont les populations civiles -- déjà contaminées par les premières fuites radioactives de février et août 2007 -- qui devront financer de leur poche le nettoyage de ce désastre ?

Henry Paulson va plus loin : il somme les pays partenaires des Etats-Unis de participer financièrement à l'effort de construction d'un sarcophage de 700 milliards de dollars, sachant pertinemment qu'il en coûtera au moins le double... et sans la moindre certitude concernant son étanchéité aux radiations.

Dixième question : alors que chacun connaît désormais l'origine du problème -- le surendettement des ménages les moins fortunés à qui l'administration Bush a fait miroiter le mirage du "tous propriétaires" -- pourquoi le premier réflexe de la Fed et du Trésor a-t-il été de voler au secours des plus riches (les banques, les compagnies d'assurances du secteur privé) et non des municipalités ? Quitte à dépenser 1 000 ou 1 500 milliards de dollars, elles auraient alors pu acquérir le plus beau parc locatif de la planète et ainsi éviter à l'immobilier -- puis aux créances à risque -- de s'effondrer.

Ne valait-il pas mieux nationaliser dès le printemps 2007 quatre ou cinq millions de logements ? Ils auraient été convertis en HLM, et leurs occupants auraient été maintenus en place -- même avec des loyers symboliques, en 30 ans, c'est amorti. Tout ça plutôt que de nationaliser 1 000 milliards de dollars -- et encore, c'est une estimation très "conservatrice" -- de créances pourries (produits dérivés virtuels) dont personne ne pourra jamais profiter d'aucune façon concrète.

Onzième question : Henry Paulson, George Bush, Warren Buffett, Bill Gross -- qui gère PIMCO, le plus gros fonds obligataire de la planète -- sont bien d'accord sur un point : ne rien faire jeudi dernier aurait été pire que d'appeler le contribuable américain -- et demain européen ? -- à la rescousse.

Et ne rien faire pour venir en aide aux emprunteurs en difficulté qui se sont vus contraints de vendre leur bien à n'importe quel prix pour échapper à la faillite personnelle -- ce qui entretient la spirale de l'effondrement du secteur de l'immobilier et donc le risque systémique --, n'est-ce pas une erreur colossale qui ne relève pas d'un vrai choix politique, dicté par un dogme économique complètement erroné ?

Et s'il s'agit bien d'une erreur, comment les médias et les responsables du pays peuvent-ils continuer de prétendre impunément que c'est "la faute à pas de chance" ?

La douzième question porte sur la pertinence des modifications des règles du jeu en matière de ventes à découvert et sur les interrogations concernant les bienfaits du sauvetage à fonds perdus des banques américaines pour l'économie réelle. Sans les ventes à découvert, les possibilités de couverture du risque s'amenuisent singulièrement, d'où le constat que la détention d'actions devient un choix beaucoup plus risqué. C'est un motif plus que suffisant pour se désengager de la bourse, et pour longtemps. Ce qui implique de rechercher des thèmes de placements alternatifs.

Treizième question : qu'est-ce qui va encore nous tomber sur le coin de la figure ?

** Le visage de la finance américaine -- et plus généralement du capitalisme -- s'est trouvé transfiguré en l'espace d'une semaine ; il ne se passe plus un jour sans que ne survienne un nouveau coup de théâtre ! Ce dernier week-end n'a pas dérogé à la règle puisque les deux dernières banques d'affaires de Wall Street ont jeté l'éponge et renoncent à leur prestigieux statut... mais nous avons gardé le meilleur pour la fin.

Le baril de pétrole a pris 25% -- vous lisez bien : 25% ! -- à 129 $ lundi soir, au moment de l'expiration du contrat portant l'échéance octobre.

Ce mouvement sans précédent -- aussitôt qualifié de krach à la hausse -- serait dû au rachat massif de vendeurs à découvert. L'explosion historique des cours a démarré vers 19h30 (heure française) avec le débordement des 110 $ ; cela aurait entraîné un effet domino sur les programmes de trading avec une liquidation massive des positions short.

A la lecture de ces derniers développement inattendus, les anticipations macroéconomiques des opérateurs pourrait être profondément remises en cause puisqu'à 125 $, le niveau du pétrole redevient inflationniste. Les cambistes pourraient avoir déclenché l'emballement des arbitrages en prenant leurs distances avec le dollar, sur fond d'envolée du déficit américain : le billet vert plongeait sous les 1,485 euro hier soir.

Emballement des marchés puis menaces de krach, mensonges officiels et pertes de repères, cynisme et chaos, avouez que nous avons connu des périodes plus favorables pour investir en bourse, une activité qui se résume aujourd'hui à jouer l'avenir de son épargne à pile ou face : dollar, banques, pétrole, soja... même combat !

Pour conclure, de nombreux historiens estiment que si l'URSS s'est disloquée en décembre 1989, c'est parce qu'elle n'est jamais parvenue à se remettre des conséquences techniques, humaines et financières de l'explosion du réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl.

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MessageRe: TREIZE QUESTIONS MAJEURES AU SUJET D'UN TCHERNOBYL FINANCIER (AGORA)
par g.sandro Mar 23 Sep 2008 - 20:54

Excellente métaphore en forme de réquisitoire... chinois chappo


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MessageRe: TREIZE QUESTIONS MAJEURES AU SUJET D'UN TCHERNOBYL FINANCIER (AGORA)
par GdB Mar 23 Sep 2008 - 22:49

Les voleurs mettent la pression, mais des résistances apparaissent:



Citation :
Crise financière: un influent sénateur juge le plan de sauvetage "inacceptable"

Le président de la Commission bancaire du Sénat américain a jugé "inacceptable" mardi le plan de sauvetage du secteur financier mis au point par l'administration Bush.

"Ce qu'ils nous ont envoyé est inacceptable", a déclaré le sénateur Chris Dodd, le président démocrate de la Commission bancaire.

Mais ce plan de 700 milliards de dollars proposé par le gouvernement américain suscite également des réticences dans les rangs républicains. "Nous devons étudier des alternatives", a ainsi souligné le sénateur Richard Shelby, membre républicain de cette même commission.

Ces fortes réserves des parlementaires interviennent alors même que le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson et le président de la Réserve fédérale (banque centrale américaine) Ben Bernanke ont tous deux lancé un appel pressant au Congrès pour qu'il adopte le plan de sauvetage au plus vite. MM. Paulson et Bernanke s'exprimaient mardi devant la Commission bancaire du Sénat.

Le patron de la Fed a ainsi affirmé que les Etats-Unis risquaient de plonger dans la récession si le Congrès refusait d'adopter le plan de sauvetage du secteur financier voulu par l'administration Bush.

"Les marchés financiers sont dans une situation très fragile, et je pense que sans un plan les choses vont s'aggraver", a souligné M. Bernanke. "Je crois que si les marchés du crédit ne fonctionnent pas, des emplois seront perdus, notre taux de crédit augmentera, davantage de maisons seront saisies, le PIB se contractera et l'économie ne sera plus en mesure de se rétablir de manière normale."

M. Bernanke estime que le plan de sauvetage de 700 milliards de dollars est "nécessaire en urgence pour stabiliser la situation et éviter ce qui autrement pourrait être de très graves conséquences pour nos marchés financiers et pour notre économie".

M. Bernanke s'exprimait lors d'une audition de la commission bancaire du Sénat, durant laquelle il a appelé le Congrès à adopter rapidement le plan de sauvetage.

Egalement auditionné, le secrétaire au Trésor Henry Paulson a pressé le Congrès de voter le texte dès cette semaine.

Les saisies immobilières ont déjà fait de nombreuses victimes parmi les Américains ayant souscrit des prêts immobiliers à risques (subprimes) à taux variable et n'étant plus en mesure de rembourser les mensualités de leur crédit. AP



Citation :
USA: le plan Paulson n'est "pas acceptable" en l'état, selon un responsable démocrate

Le secrétaire au Trésor, Henry Paulson, à Washington le 23 septembre 2008
© AFP Nicholas Kamm
Le plan de sauvetage du secteur financier américain présenté par le secrétaire au Trésor Henry Paulson "n'est pas acceptable" en l'état, a déclaré mardi le président de la commission bancaire du Sénat, le démocrate Chris Dodd.

"Ce qu'ils (le gouvernement) nous ont envoyé n'est pas acceptable. Cela ne va pas marcher", a dit Chris Dodd à la presse après avoir auditionné M. Paulson et le président de la réserve fédérale américaine Ben Bernanke. "Ils vont devoir revenir et travailler avec nous", a affirmé M. Dodd.

L'influent sénateur, qui mène au Congrès les débats relatifs au plan de sauvetage présenté par le secrétaire au Trésor, a également assuré que "beaucoup de réserves avaient été exprimées ce matin par les démocrates et les républicains" à propos du plan Paulson.

"Il y a plein de questions qui attendent des réponses avant que nous puissions avancer", a ajouté le sénateur Dodd.

Le sénateur Richard Shelby, responsable républicain de la commission bancaire, qui s'exprimait aux côtés de M. Dodd a déclaré: "J'ai beaucoup d'inquiétudes sur cette proposition". "700 milliards de dollars, c'est beaucoup d'argent pour moi, c'est beaucoup d'argent pour les contribuables", a-t-il ajouté.

Les plus hauts dirigeants américains ont imploré mardi le Congrès d'adopter rapidement un plan de sauvetage du système bancaire, alors que les places financières mondiales restaient dominées par l'inquiétude après 10 jours d'une crise sans précédent.

Pendant qu'à New York les dirigeants de la planète évoquaient à l'ouverture de l'Assemblée générale de l'ONU la crise qui secoue les marchés financiers, le Congrès américain a repris ses débats sur le plan de sauvetage des banques d'un montant de 700 milliards de dollars.


Le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke à Washington le 23 septembre 2008
© AFP Nicholas Kamm
"Le Congrès doit agir d'urgence pour stabiliser la situation et éviter ce qui autrement pourrait avoir de très sérieuses conséquences pour nos marchés financiers et notre économie", a averti le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke.

Mais plusieurs sénateurs avaient fait part de leurs réticences.

Le démocrate Jack Reed a regretté que "le contribuable doive assumer le risque de décisions désastreuses prises par des individus fortement rémunérés à Wall Street".

"Nous pourrions très bien dépenser 700 milliards de dollars ou 700.000 milliards et ne pas résoudre la crise. Avant que je signe quelque chose de cette ampleur, je veux savoir que nous avons épuisé toutes les solutions de rechange raisonnables", a lancé son collègue Richard Shelby.

Tentant de rassurer, le patron de la banque centrale américaine s'est dit convaincu de l'efficacité du plan préparé par le Trésor afin de nettoyer les créances douteuses accumulées par les banques dans l'immobilier.

Le secrétaire au Trésor, Henry Paulson, a plaidé dans le même sens, appelant les parlementaires à dépasser les clivages politiques à moins de deux mois de l'élection présidentielle américaine. Il a précisé que son plan s'adresserait aussi aux banques étrangères actives aux Etats-Unis.



Ca rappelle les grands coups de force qui ont opposé les banquiers privés et leur émanation, la FED aux politiques tentant de défendre le peuple américain.

Il faudrait qu'on ressorte les liens vers les sites qui illustrent que cette histoire n'en n'est pas à ses premiers actes,loin de là!

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par GdB Mer 24 Sep 2008 - 2:45

Pour avoir une petite idée des coupables et des gagnants de ce jeu de dupes lié au contrôle de la création monétaire, ce site porte un nom tout à fait évocateur: BANKSTERS!

http://www.bankster.tv/



Citation :

Ici et maintenant ! Au nom du peuple souverain et sous la protection de l'article 10 du deuxième Traité de la Convention de Berne, l'article 10 de la Convention Européenne des droits de l'homme et l'article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, défendant le droit de tous a l'information et le droit a la liberte d'expression et d'opinion.

Nous déclarons, par le peuple et pour le peuple, que c'est le peuple qui produit tous les biens et services mis sur le marché. C'est donc le peuple qui fait la valeur de la monnaie. Celle-ci n’apparaît pas spontanément dans la nature, comme les biens et services, elle est la création de l’homme. Le droit à la création de la monnaie appartient donc au peuple puisqu’il en fait la valeur.

Nous refusons de travailler pour quelque chose qui n'existe pas et encore moins pour quelque chose qui nous asservit.

Tant que l'article 104 du Traité de Maastricht, transposé dans l'article 123 du Traité de Lisbonne restera en vigueur, l'Europe restera une arnaque des Banksters.

L’ensemble des politiciens français et européens se chamaillent pour des questions sans importance

Il n’y a pas un seul problème en Europe (idem dans le monde) qui ne soit pas lié à l’utilisation de L'Argent Dette

La dette nationale est un canular inventé par décret et en application par une loi.

Nous jouons au jeu du commerce dans un monde commercial fictif où l’argent est fictif, les sociétés - et ceci inclut votre NOM en lettres majuscules - sont fictives, ce sont toutes des fictions crées par le gouvernement qui est lui-même une entité fictive dont le seul but est de récolter l’intérêt d'une dette fictive qui ne pourra jamais être payé et ceci pour le compte d'une poignée d'individus privés.


Jusqu’à ce que le contrôle de l’émission de devises et de crédit soit restauré au gouvernement et reconnu comme sa responsabilité la plus flagrante et la plus sacrée, tout discours sur la souveraineté du Parlement et la démocratie est vain et futile... Une fois qu’une nation abandonne le contrôle de ses crédits, il n’importe plus qui fait ses lois... L’usure, une fois aux commandes, coule n’importe quelle nation. – William Lyon Mackenzie King, ex-premier ministre du Canada (qui nationalisa la Banque du Canada)

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par marie Mer 24 Sep 2008 - 3:01

eh oui, Gdb ça gronde, c'est tant mieux... même si je ne suis pas convaincue que ce soit pas purement électoral ....tant rep et démocrates, Clinton y compris.. ont mené la même politique monétaire et acquointances maffieuses ..avec les usuals suspects ..

voir à ce sujet la saga des relations GS avec le pouvoir ( démocrate ou républicain...c'est même plus le problème)


Citation :
Il faudrait qu'on ressorte les liens vers les sites qui illustrent que cette histoire n'en n'est pas à ses premiers actes,loin de là!

en voici un, excellent ( et qui date déja de la crise LTCM... rien n'a été fait depuis .. évidemment et c'est toujours les mêmes causes qui produisent les mêmes effets.... )

LTCM /la crise mondiale aujourd'hui : Maurice Allais examine cette crise à l'aune de toutes les grandes crises passées, y compris 1929 et propose un plan remarquable.. qui bien entendu n'a jamais été appliqué, et qui nous conduit à la débacle actuelle.


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par du-puel Mer 24 Sep 2008 - 9:41

Ils rejouent le coup de la "guerre" en Irak.

- Il faut agir immédiatement, la menace étant trop grand
- Nous avons un plan
- Il n'y a pas d'autres alternatives, et d'ailleurs on n'a pas le temps de les étudier (bel aphorisme !)
- Faites-nous confiance

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par marie Mer 24 Sep 2008 - 21:22

un de nos lecteurs me fait parvenir cet excellent et redoutable papier ..

un décryptage qui fout littéralement la trouille...

http://www.chrismartenson.com/blog/what-latest-bailout-plan-means/5149


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par marie Jeu 25 Sep 2008 - 1:32

un autre lien qui indique en $ de 2008 ( donc ajustés de l'inflation) l'historique des banqueroutes depuis 1970

http://www.propublica.org/special/government-bailouts

bien évidemment les 700 milliards de $ dû plan Paulson rajoutés au 200 milliards de freddie et fannie n'ont aucun précédent historique de cette ampleur...

mais surtout c'est rien...par rapport au pb des dérivés qui n'est ABSOLUMENT pas réglé et qui se compte en trilliards de $ ...1200 trilliards de $ dont 58 trilliards pour les seuls dérivés cds ( credit default swaps)

http://www.forbes.com/afxnewslimited/feeds/afx/2008/09/23/afx5459275.html


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par GdB Jeu 25 Sep 2008 - 6:29

Je mets ici deux messages postés sur le forum Bulle-Immo qui me semblent être des réquisitoires pleins de bon sens pour le premier et illustrer le point du "racket à la peur" dénoncé par Dup':
Paulson et Bernanke emploient la politique de la terreur appliquée à la finance pour soutirer de l'argent à l'Etat.


Citation :
Cela fait un an et demi (Février 2007) que Bernanke dit que la crise des subprimes est contenue: soit il s'est trompé, soit il a menti. Depuis un an et demi les banques ont continué à cacher leurs actifs pourris en espérant que la situation s'améliore. Il ont aussi profité de ce laps de temps pour s'octroyer des salaires et bonus mirifiques sous l'oeil bienveillant de la FED et du gouvernement.

Maintenant Bernanke vient pour dire que la situation est désespérée et demande une rançon ($700 Mds) à l'Etat pour que le système financier n'implose pas: soit il se trompe(la situation n'est pas désespérée), soit il a mal fait son job. Dans le dernier cas pourquoi lui faire confiance maintenant?

Il y a à peine deux semaines les PDG des grandes banques de Wall-Street expliquaient que les marchés étaient trop pessimistes et que leur situation financière était saine: soit ils se sont trompé, soit ils ont menti. Aujourd'hui ils réclament l'aide de l'Etat sans supervision des fonds versés alors que leur gestion des risques a été catastrophique.

Croire que le système peut se réformer de l'intérieur me paraît naïf.

Citation :
..ou peut être : c'est moins une histoire de pèze qu'un pb. politique, "on" veut créer une atmosphère de crise dans la psychologie des électeurs pour que ceux-ci renoncent à l'"aventurisme" démocrate et refasse l'"union sacré" autour du valeureux général Mc.Cain.
Si les démocrates du sénat renaclent trop, on en appelera directement au peuple avec l'appui des sommités du système banquaire, et s'ils avalent cette couleuvre, les électeurs en déduiront qu'ils se sont inclinés devant la nécessité de refaire l'union sacré (comme en 41...) et que les électeurs doivent donc eux-même assumer également cette dynamique et voter Mc.Cain....

http://www.bulle-immobiliere.org/forum/viewtopic.php?f=3&t=44858&st=0&sk=t&sd=a&start=50



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