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Nous sommes en guerre.

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MessageNous sommes en guerre.
par g.sandro Mer 3 Nov 2010 - 20:08

Guerre et descenseur social. Les éditoriaux de Jacques Cheminade

Nous sommes en guerre.

La guerre des monnaies est la plus évidente : le dollar, monnaie mondiale de référence, se trouve détruit par la politique d’émission à tout va de la Réserve fédérale américaine et de l’administration Obama pour renflouer les établissements financiers.La banque d’Angleterre l’a précédée et la banque du Japon la suit, entraînant le système mondial à sa perte. Deux chiffres : de 2005 à 2010, la masse monétaire américaine a triplé, et si la méthode appliquée jusqu’en 1980 pour mesurer la hausse des prix était appliquée, le taux d’inflation actuel aux Etats-Unis serait déjà de 7,5% en base annuelle. Pour 20 dollars émis, la valeur ajoutée à l’économie du pays ne dépasse pas 1 dollar ! En fait, toutes les monnaies mondiales baissent par rapport à la valeur de l’or, même le dollar australien ou le real brésilien. Nous entrons, cette fois à l’échelle du monde, dans la situation qu’a vécue l’Allemagne de Weimar en octobre-novembre 1923.

Les premiers signes de panique apparaissent et les flux financiers transforment tout en objet de spéculation. La guerre alimentaire est le résultat de cette folie. La vague spéculatrice a entraîné depuis juin-juillet une hausse brutale des prix du blé, du maïs, du riz, du sucre et de pratiquement tous les produits alimentaires. Les réserves alimentaires mondiales sont au plus bas, les agro-carburants stérilisent la canne à sucre brésilienne ou le maïs américain.Les terres arables reculent et un nouveau féodalisme se met en place : ce n’est plus la terre aux paysans, mais la terre aux usuriers, que ce soit en Ukraine ou à Madagascar.

Si les choses continuent ainsi, l’hyperinflation anéantira lesrevenus fixes (épargne populaire, retraites, salaires…) et il n’y aura plus de nourriture pour alimenter la population de la planète.

Il faut regarder la réalité en face, c’est-à-dire la mort de ce système. Et se mobiliser pour ne pas mourir avec lui, c’est-à-dire en changer. Cela n’est bien entendu pas simple. Il y a d’une part chez nous, en France, une mobilisation du peuple qui dépasse la question des retraites. Les gens ne veulent plus se laisser voler leur emploi, leur niveau de vie, leur logement et la qualité d’éducation de leurs enfants. Ils veulent un avenir et sentent que le système dominant ne peut pas leur en offrir. Et il y a d’autre part les solutions que nous défendons ici depuis longtemps : un Glass-Steagall arrêtant le pillage financier, un Nouveau Bretton Woods arrêtant la spéculation sur les monnaies en rétablissant des taux de change fixes, sauver les collectivités locales en leur fournissant les dotations financières leur permettant de fonctionner et mettre en œuvre de grands projets, du type Nawapa en Amérique du Nord et Pont terrestre eurasiatique de l’Atlantique à la mer de Chine, en liant les deux par un système de transport à grande vitesse intercontinental traversant le détroit de Béring. Pour que le rapport entre la colère du peuple et la mise en œuvre de ces projets devienne une mobilisation porteuse d’avenir,le plan de bataille doit inspirer les combattants. Notre mission politique est de nous battre pour rendre cette combinaison possible. En son absence, sans espérance à l’horizon, on voit déjà une France dans laquelle les vieux sont oubliés dans une croissante misère, et les jeunes livrés à la galère, subissant de plus en plus le descenseur social et devant jouer de pistons et de « réseaux sociaux » pour s’insérer, lorsqu’ils y parviennent, dans un milieu sans cœur qu’ils ne souhaitaient souvent pas. Le défi est de leur apporter un avenir et non le chômage ou un travail frustrant dans lequel la retraite apparaît comme une délivrance.
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G20 :changer de système ou s’autodétruire

Déclaration de Jacques Cheminade

Le12 novembre, la France prendra la présidence du G20 pour un an, et le 1erjanvier prochain, celle du G8. En pleine année de campagne présidentielle, ce serait l’occasion de jeter un défi au monde, comme de Gaulle sut le faire face à l’OTAN ou Mendès-France pour la paix en Indochine. Malheureusement, les calculs de Nicolas Sarkozy sont d’une autre espèce et contribueront à nous jeter droit dans le mur de l’histoire.

Il pose des questions fondamentales mais en trichant sur ce qui se passe réellement, en se leurrant sur ses capacités et surtout en refusant de voir la réalité en face. A la Conférence des ambassadeurs le 25 août 2010, puis à l’occasion du XIIIe sommet de la francophonie à Montreux, le 23 octobre, le président de la République a décrit les « chantiers décisifs » que selon lui « il nous faut faire avancer dès l’année 2011 ». Il énumère « la réforme du système monétaire international », «la volatilité extravagante des prix des matières premières » et « celui de la gouvernance mondiale ».

Il s’agit en effet de sujets fondamentaux. Cependant,la politique mondiale n’est pas un lieu où l’on constate. C’est le théâtre de défis à relever par rapport à la réalité de l’époque, en désignant l’adversaire et en adoptant la stratégie et la tactique permettant de le vaincre. Non en se leurrant par des déclarations ronflantes tout en espérant des répercussions électorales.
Le monde tel qu’il est n’attend pas des discours. Il se trouve face à un système économique qui se désintègre et un ordre politique qui se décompose. L’administration Obama et la Réserve fédérale américaine sont sur le point d’adopter un plan ’émission monétaire qui nous mène droit à l’hyperinflation mondiale.

Les établissements financiers qui nous ont conduits à la crise, la City de Londres et Wall Street, accumulent des profits insensés, font étalage de leur arrogance et mènent une danse macabre sociale. L’ Amérique et les Etats européens imposent l’austérité à leurs peuples et à leurs producteurs, détruisant les fondements de notre avenir. Le pire est l’arrogance que manifestent les destructeurs, les Michel Pébereau ou les Jacques Attali chez nous, qui prétendent comme Margareth Thatcher en son temps qu’il n’y a pas d’alternative, « qu’on a analysé le problème et qu’on connaît toutes les solutions », et que « dans la classe politique tout le monde est d’accord avec moi ».

Or Nicolas Sarkozy, pas plus à l’extérieur de la France qu’à l’intérieur, ne se bat contreces intérêts ; au contraire, il les protège par un rideau de fumée
à travers lequel, heureusement, une majorité voit de plus en plus. Il prétend que les activités des fonds spéculatifs sont aujourd’hui régulées, alors que rien de fondamental n’a été fait et que les passe-droits en leur faveur sont aussi nombreux que les trous dans un gruyère français.
Il affirme que les paradis fiscaux sont en voie de disparition, car on a signé des accords de renseignement en matière fiscale, paravent derrière lequel opèrent toutes les grandes entreprises mondiales, celles du CAC 40 comme les autres. La seule chose que les récents sommets européens ou internationaux sont parvenus à faire est de transférer une partie de la dette privée sur la dette publique, détruisant le bien commun et les ressources de notre avenir.
Aucune réglementation internationale digne de ce nom, c’est-à-dire arrêtant le pillage financier, n’a été mise en place.Au contraire, des banques de l’ombre opèrent plus que jamais sur des plateformes alternatives, détournant les échanges des marchés traditionnels réglementés. Aucun moteur nouveau de développement mutuel n’a été lancé. Si on se réunit en prétendant le contraire, le pire devient certain. Par complicité ou ignorance, aucun dirigeant ne veut faire face à la crise, nourrie de quatre bulles étroitement imbriquées,qui menace tout le système. Le foreclosuregate d’abord, le scandale des saisies immobilières frauduleuses ; l’explosion des CMBS, les crédits titrisés adossés à de l’immobilier commercial en déconfiture ; l’effondrement des muni bonds,les titres obligataires émis par les grandes villes américaines au bord de la faillite ; et les crédits hypothécaires de l’ordre immédiatement supérieur aux subprime, les Alt A, désormais eux-mêmes contaminés. Ces bulles se manifestent aux Etats-Unis, mais tous les établissements financiers du monde y ont leur part, dans notre système de globalisation financière et de loi de la jungle forcenée. L’on peut mesurer la gravité de la situation mondiale avec quatre marqueurs. Le premier est la baisse spectaculaire de toutes les monnaies par rapport à l’or.
Le second est le montant des transactions sur les marchés internationaux, qui s’élèvent à4000 milliards de dollars par jour,soixante fois le montant quotidien du commerce international de biens et services, la moitié de ces transactions relevant de fonds spéculatifs et 63 % s’effectuant en dérivés sur les taux de change. Le troisième concerne l’augmentation de la masse monétaire américaine, c’est-à-dire du dollar monnaie mondiale d’échange, qui a triplé en cinq ans. Enfin, le quatrième est le pourcentage des spéculations sur les marchés des matières premières, qui atteint aujourd’hui 85% , avec des variations très brutales des cours n’ayant plus rien à voir avec l’activité économique. Le défi est dramatique, nous sommes dans un système monétariste dans lequel la guerre des monnaies a recommencé, cette fois à une échelle mondiale, et où les forces productives ou bien disparaissent ou bien sont soumises à la loi implacable du court terme, sans horizon réel. La seule initiative pouvant arrêter la machine infernale est un Glass-Steagall à l’échelle globale, à commencer par les Etats-Unis, tarissant les sources d’argent pour les banques d’affaires et excluant leur renflouement par la puissance publique. Elles ne méritent qu’une chose : qu’on les laisse faire faillite pour de bon, de façon ordonnée, pour dégager le terrain en faveur de grands projets de développement à l’échelle mondiale. Ces grands projets de développement mutuel, de type Pont terrestre eurasiatique, NAWAPA en Amérique du Nord, Transaqua en Afrique pour faire revivre le lac Tchad, liaison entre grands fleuves en Chine, tunnel sous le détroit de Béring pour établir une voie d’échanges Asie-Amérique, exigent tous un esprit à la fois visionnaire et réaliste. Ils supposent des transports terrestres rapides, de type Maglev ou aérotrain, l’énergie à coût raisonnable que peuvent nous fournir les centrales nucléaires de la quatrième génération, de grands travaux d’aménagement des eaux et surtout, l’enthousiasme retrouvé de peuples pouvant à nouveau concevoir que la vie de leurs enfants et petits-enfants sera meilleure que la leur. Education et santé publiques, conjuguées à une politique de développement des capacités créatrices exprimée dans la recherche et dans la production, constituent les fondements de cette approche. Ce sont là des choses réelles, et non des mots.Il s’agit du prix pour une lutte à mener avec un horizon de deux à trois générations, mais que nous devons commencer tout de suite pour renverser l’ordre destructeur dans lequel nous vivons. Voilà ce que la France devrait proposer au monde, dans l’esprit du Préambule de notre Constitution et du programme du Conseil national de la Résistance du 15 mars 1944. Utopique,dépassé ? Non, ce sont ceux qui veulent l’abolir qui veulent retrouver l’issue qui ramène à un système de privilèges et qui ne peut conduire qu’à une destruction mutuelle assurée.
Quelques unes de nos meilleures vidéos(Pour la liste complète cliquez ici) L'histoire de l'économie comme on ne vous l'a jamais enseignée !Septembre 2008 - durée1h41min Nous sommes en guerre. Clip_image001Un classique en matière d'économie politique !Mars 2008 - durée 1h30min


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MessageRe: Nous sommes en guerre.
par Invité Jeu 4 Nov 2010 - 14:30

Il faudrait citer ici les propos de Mitterrand parus post mortem dans Courrier International du 13 avril 2000 :

"La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre contre les Etats-Unis. Une guerre permanente, économique, une guerre sans morts."

"Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. Une guerre inconnue, une guerre permanente, sans morts apparemment, et pourtant une guerre à mort."

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