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La stagflation par l'exemple: l'Allemagne...

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MessageLa stagflation par l'exemple: l'Allemagne...
par GdB Jeu 14 Aoû 2008 - 11:02

En deux news bourso du jour (je mets pas les liens car ils sont pas pérennes)

INFLATION

Citation :
Allemagne: inflation confirmée à +3,3% en juillet.

(CercleFinance.com) - Selon les données définitives publiées par l'office fédéral de statistique allemand Destatis, l'indice des prix à la consommation a progressé de 3,3% sur un an en juillet 2008, confirmant ainsi l'estimation initiale.

En juin, l'indice était aussi ressorti à +3,3%, soit le niveau le plus élevé depuis une quinzaine d'année. L'indice est ainsi ressorti en hausse de 0,6% en juillet par rapport celui enregistré en juin.

L'institut explique les deux tiers de l'inflation sur un an en juillet par la hausse de 8,2% des prix des biens de consommation non-durable, notamment les prix de l'énergie (+15,1%) et de l'alimentation (+8%).

L'indice des prix harmonisé, calculé pour faciliter les comparaisons européennes, a quant à lui augmenté de 3,5% en juillet 2008 par rapport à juillet 2007 et de 0,7% en comparaison avec juin 2008 (estimations initiales de +3,4% et de +0,6% respectivement).



ET CHUTE DE L'ACTIVITE:
Citation :

L'Allemagne affiche un recul du PIB pour la première fois en quatre ans

Le ministre allemand de l'Economie Michael Glos lors d'une conférence de presse à Berlin le 23 janvier 2008
© DDP/AFP/Archives Marcus Brandt
L'Allemagne a connu au deuxième trimestre une baisse de 0,5% de son Produit intérieur brut (PIB), ce qui ne lui était plus arrivé depuis l'été 2004, selon un communiqué jeudi de l'Office fédéral des statistiques.

Dans le même temps, l'Office a révisé en baisse la croissance du premier trimestre, à 1,3%. Le chiffre publié jusqu'alors, de 1,5%, avait étonné par sa robustesse.

Un recul du PIB entre avril et juin était largement attendu, et même de plus grande ampleur. "C'est moins dramatique que ne le laissaient redouter les dernières rumeurs", souligne Arnd Schäfer, analyste chez WestLB. Les analystes interrogés par Dow Jones Newswires tablaient sur une baisse de 0,7%, dernièrement le chiffre de 1% avait circulé dans la presse allemande.

Selon Destatis, le deuxième trimestre a été caractérisé par "des dépenses de consommation des ménages en recul et des investissements plus faibles". Le secteur de la construction notamment a souffert, comme prévu: la météo clémente de l'hiver avait permis à l'Allemagne d'échapper au traditionnel creux saisonnier dans ce domaine, mais du coup le rebond du deuxième trimestre n'a pas eu lieu non plus.

Le commerce extérieur a apporté pour sa part une contribution positive à la croissance, mais principalement du fait d'un recul des importations, ce qui n'augure rien de bon.

Après avoir étonnamment bien résisté aux turbulences de la conjoncture mondiale pendant les premiers mois de l'année, notamment grâce à la solidité de son industrie et aux carnets de commandes bien remplis de ses entreprises, l'économie allemande a donc été elle aussi rattrapée par la crise. L'industrie montre de clairs signes de ralentissement, tandis que l'inflation élevée pèse sur le moral des consommateurs et freine leurs dépenses.

Après deux trimestres, l'acquis de croissance s'affiche à +0,8%. "Le résultat de la première moitié de l'année est conforme aux attentes', réagit Sylvain Broyer, analyste chez Natixis.

Le gouvernement table sur un chiffre de 1,7% pour l'ensemble de l'année, un objectif encore réalisable. D'ailleurs le ministre de l'Economie, le conservateur Michael Glos, l'a confirmé.

"Nous avions prévu l'affaiblissement de la croissance au deuxième trimestre", a-t-il réagi dans un communiqué. L'économie allemande a toutefois augmenté sa compétitivité internationale et sa résistance aux crises ces dernières années, a ajouté le ministre conservateur.

"L'économie allemande ne devrait pas tomber en récession au troisième trimestre", renchérit l'analyste de Natixis, qui mise sur une légère hausse du PIB entre juillet et septembre grâce à un rebond des dépenses des ménages, après la forte baisse des prix du pétrole qui devrait soulager la facture carburant et énergie.

Mais "les perspectives pour l'économie allemande restent sombres", prévient-il. Le pays, dont l'économie est traditionnellement tirée par les exportations, va souffrir du ralentissement de la conjoncture mondiale.

Pour son confrère d'UBS, Martin Lueck, la baisse du PIB marque "la transition vers une croissance bien plus faible au cours des trimestres à venir". Une récession -- à savoir deux trimestre de baisse du PIB d'affilée -- n'est pas exclue à ses yeux, même s'il juge l'Allemagne "plus robuste que la plupart des grandes économies occidentales", et notamment que ses partenaires européens comme la France ou l'Italie.



Bref moins d'activité et des prix plus hauts, dites nous messieurs des banques centrales comment c'est possible si la masse de monnaie en circulation n'augmentait pas au delà du raisonnable depuis plus d'une décennie?

La bulle financière éclate, celle immo aussi (une première car au niveau MONDIAL; bulles gonflées grâce à qui? Aux BC et au système bancaire of course) et du coup de plus en plus de boites et de citoyens tentent de sauver les meubles en grattant sur les coûts (entrainant baisse de l'activité) et en gonflant ses prix (bon courage au passage aux salariés qui eux n'auront que leurs yeux pour pleurer qui seront gonflés...).

Les grosses boites (ex la grande distrib ou les multinationales de l'agroalim) ont anticipé la chose de cette manière: on sait que l'activité va se contracter, mais il faut maintenir autant que se peut les bénéf et les dividendes et les cours de bourse, donc on surgonfle les prix et on justifie cela par le pétrole etc. On maintient le chiffre d'affaire en volume mais avec moins de ventes et des marges qu'on essaie de conserver par des hausses anticipatives des baisses de ventes). Evidemment ça ne peut marcher qu'un temps...

Après on a hausse des prix + récession, fromage ET dessert en même temps! (et on sait en outre je le rappelle que les IPC sont l'objet de manipulations considérables pour minimiser l'impact sur le grand public).

Moi ce que je vois tous les jours c'est que les prix à la pompe suivent assez bien les hausses du cours spot (on se demande par quel miracle la connection est d'ailleurs aussi rapide! Alors qu'il y a du stock en en cours dans le système entre un puits et une pompe!) , mais c'est pas le cas à la baisse dans la même amplitude (les dernières semaines sont révélatrices!).

Au US la conso de pétrole a baissé d'un volume égal à celui connu lors de la crise des années 80 mais les pétroliers explosent leur bénefs! Mettez en route un ou deux neurones, généralisez et vous avez je pense une explication raisonnable sur le scénario de l'acte actuel de la pièce qui se joue.

Evidemment, cette stratégie des boites à ses limites...

La suite au prochain acte!

GdB



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MessageRe: La stagflation par l'exemple: l'Allemagne...
par GdB Jeu 14 Aoû 2008 - 11:33

A ceux qui parleraient de la baisse de l'euro pour minimiser celle du brut, ces graphes du pétrole en dollars ET en euro seront parlants:

depuis le plus haut à 93 euros en Juillet on est redescendu à 78 euros au 13 Aout....

Soit 16% de baisse par rapport au pic (93-78/ 93)

Sur la base des prix que j'ai constatés en hypers au moment du pic en Juillet on devrait être à 1, 31 euros pour le SP 95 . On est aujourd'hui environ 1, 40- 1,42 euros...

Sur cette base, le pic de Juillet aurait dû être en HYPERS autour de 1, 68 euros! (1,68-1, 41/1,68 = 16%)

Or il se trouve qu'à cette période j'étais sur la route à travers la France et je n'ai pas vu un hyper à ce prix (je dis HYPER)... Je sais pas vous?

Ce qui est intéressant c'est que les grandes surfaces ont une politique d'appel en général (attirer les gens chez eux pour marger sur d'autres trucs) donc je pense qu'on ne peut raisonnablement pas les taxer de gonfler les marges sur ce type de produit (sauf entente généralisée, mais là....)

Question: où vont les centimes en rab si ce n'est dans les marges des raffineurs?

Si quelqu'un trouve une courbe comparée surperposée des prix du brut en euros et de celui des carburants à la pompe , je suis preneur...

MAis certains ont fait la même constatation:
http://lemodemdefrancois.over-blog.com/article-19792189-6.html

GdB

PS: le suivi actualisé des prix des carburants ici:
http://www.brent.fr/2008/07/23/wwwprix-carburantsgouvfr/

MAis j'ai pas trouvé de courbe!!!! Ben tiens....



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par GdB Jeu 14 Aoû 2008 - 11:47




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Dernière édition par GdB le Jeu 14 Aoû 2008 - 16:22, édité 1 fois

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par du-puel Jeu 14 Aoû 2008 - 15:27

Peut-être que les hyper ont décidé de garder la marge pour eux.

C'est ce qu'ils ont fait avec les « foires au vin » on y faisait presque que des bonnes affaires au début et même souvent de très bonnes. Maintenant que les cons-sommateurs sont formatés, ils viennent avec un guide quelconque qui leur dit quoi acheter (ils sont incapables d'exercer leur propre goût). Du coup les hyper pratiquent des prix hauts et seules subsistent quelques moyennement bonnes affaires, les ilôts de perte dans l'océan de profit.

Les marges des raffineurs sont (très) faibles, voir les spread type 3-2-1, surtout que s'agissant de pétroliers producteurs par ailleurs, ils cherchent à éviter de passer pour de sales profiteurs.

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MessageRe: La stagflation par l'exemple: l'Allemagne...
par GdB Jeu 14 Aoû 2008 - 16:32

Hummm... Pour une fois je suis dubitatif Dup' sur ta conclusion (faut bien de temps en temps car j'apprécie la plupart du temps tes remarquables analyses clap clap ).

Les bénéfices des pétroliers sont en hausse quasi constante depuis pas mal d'années et atteignent des montants (pour Exxon par exemple) qui sont proprement FARAMINEUX !!!! De l'ordre de grandeur du pib de certains pays n81

exemple:

http://www.boursier.com/vals/US/exxon-mobil-les-meilleurs-profits-jamais-realises-par-une-entreprise-americaine-news-270600.htm

près de 12 mds de dollars en UN TRIMESTRE, c'est une base de près de 50 milliards de dollars par an!!!!!!!!!!!!

Alors bon c'est vrai qu'avec des montants pareils, passer pour d'affreux profiteurs est un risque à mon avis très possible tout de même ....

Et c'est pas le "geste social" de Total avec ses petits millions d'euros pour laprime à la cuve qui va m'attendrir, je crains... snif !



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par GdB Jeu 14 Aoû 2008 - 16:36

http://www.usinenouvelle.com/article/gazole-plus-cher-que-l-essence-la-faute-aux-raffineurs.140208

Citation :
Gazole plus cher que l'essence : la faute aux raffineurs ?
05/06/2008
L'UFC-Que choisir met les pieds dans le plat ce jeudi 5 juin : « la hausse du prix du gazole est due pour 47 % à la hausse des marges de raffinage des compagnies pétrolières », affirme l'association de défense des consommateurs. L'UFIP conteste.
Explosion des marges. François Carlier, directeur des études et de la communication de l'UFC-Que choisir, dresse le constat. La hausse du prix du carburant « dépend de trois facteurs » , explique-t-il : «le prix du baril de pétrole, qui est le même pour le gazole et l'essence, la marge de raffinage, et la marge de distribution». Or la marge de raffinage «a explosé ces derniers mois». Elle était de «2-3 centimes d'euro le litre de gazole» de 1995 à 2002, puis est passée à «5-6 centimes d'euro le litre en 2004-2005». De janvier à mai 2008, cette marge est passée de «6 centimes à 15 centimes» d'euro le litre. «Elle a donc été multipliée par 2,4». En cinq mois. Une hausse qui laisse François Carlier d'autant plus médusé que pour l'essence, en revanche, «la marge de raffinage est restée à ses niveaux usuels» de 2 à 4 centimes d'euro le litre. «C'est pour cette seule raison que le prix du Diesel est supérieur à celui du Super 95 ou 98 aujourd'hui», affirme-t-il.

Une histoire d'offre et de demande. En France et en Europe, le gazole est le carburant le plus consommé : une tendance qui s'accentue au détriment de l'essence. « Parallèlement, depuis 15 ans, les compagnies pétrolières n'ont pas créé davantage de capacité de raffinage du gazole», déplore François Carlier. La tension qui en résulte sur le marché cause selon lui la flambée des prix actuellement observée sur le gazole. Une véritable «stratégie de rationnement» de la part des compagnies pétrolières dénoncée par l'UFC-Que choisir, qui interpelle le gouvernement français. «A l'heure de la prochaine présidence européenne, la relance des capacités de raffinage en Europe est une priorité, et l'on ne comprendrait pas que le gouvernement français ne se saisisse pas de ce dossier.»

La main à la poche. «Dans un contexte où le gouvernement prend des mesures pour que tout le monde contribue à une meilleure consommation des énergies fossiles, on ne concevrait pas que les raffineurs ne contribuent pas à l'effort général.» Sans nommer le groupe Total, l'association a salué le fait que les compagnies pétrolières mettent la main à la poche pour financer la hausse de la prime à la cuve, promise par Nicolas Sarkozy pour les ménages en difficultés. «C'est un début, mais il serait plus que légitime de demander aux raffineurs une contribution substantielle», a jugé l'association.

Investir dans le raffinage. Les sociétés de raffinage avaient beaucoup investi dans les années 70, et s'étaient retrouvées en surcapacité les 20 années suivantes du fait du choc pétrolier qu'elles n'avaient pas anticipé. Un ratage sur lequel les pétroliers se basent pour expliquer leur frilosité actuelle : si investissements dans le raffinage il y a, ces derniers concernent surtout des mises aux normes européennes sur les émissions de souffre, et non des créations de capacité nouvelles. « Or l'investissement pour augmenter les capacités de raffinage est une priorité aujourd'hui », estime François Carlier.

Contestation de l'UFIP. A défaut de contredire François Carlier sur la nécessité d'investir, Jean-Louis Schilansky, délégué général de l'Union française des industries pétrolières, conteste de l'UFC-Que Choisir sur la méthode . «La "marge" citée par l'association est en fait une différence de prix : la différence entre la cotation du baril brent et la cotation gazole sur le marché de Rotterdam. Or nous ne fabriquons pas que du gazole à partir d'un litre de pétrole : chimiquement nous ne pouvons consacrer que 35% en moyenne du pétrole brut au raffinage aboutissant à du gazole. Le reste est utilisé pour fabriquer de l'essence, du fuel lourd, du GPL... Le chiffre cité par l'UFC-Que choisir ne constitue donc pas véritablement une marge de rentabilité, mais plutôt une différence de prix.» Jean-Louis Schilansky préfère se baser sur la "marge de raffinage sur brent" définie par la Direm, qui prend en compte l'ensemble des produits finis que l'activité de raffinage produit à partir du pétrole brut (propane, butane, naphta, essence, carburéacteur/kérosène, gazole, fioul domestique et fioul lourd). Mais puisque cette marge mêle celle de tous les produits pétroliers, impossible d'isoler celle du gazole pour constater sa brusque hausse. Plutôt pratique.

En ce qui concerne l'augmentation nécessaire la capacité sur le secteur, Jean-Louis Schilansky se défend évoquant la lourdeur inhérente à l'industrie du raffinage : il évalue les délais nécessaires pour se retourner sur ce secteur à 4 ou 5 ans. «On court après une demande qui galope» , déplore-t-il. «Le gazole devenant trop cher, un rééquilibrage de la demande aura lieu dans 3 ou 4 ans» , estime-t-il. Mais dans l'intérim, les raffineurs sont à court de gazole, et la France va devoir continuer à importer au prix fort.

Explications de Total. Pour sa part, le directeur général de Total Christophe de Margerie s'est expliqué devant la commission des finances le 4 juin. « Le prix du gazole que nous vendons aux pêcheurs est à prix coûtant. Total ne fait aucune marge. Ils le savent et ne nous le reprochent pas. Mais les pêcheurs paient aussi les conséquences d'une politique fiscale. » Il a dès lors mis en cause le soutien de l'Etat au diesel, par une fiscalité avantageuse, entraînant une chute de l'essence. Quant à sa responsabilité dans le manque d'augmentation de capacité de raffinage pour le gazole, il se retourne une nouvelle fois vers l'Etat : « notre outil correspond à la politique demandée en 1990 où on nous a demandé de privilégier l'essence sans plomb. On ne change pas comme cela un outil de raffinage. » Ce déséquilibre, selon lui, a amené une hausse supplémentaire de 18 centimes d'euros par litre.

Volonté délibérée des raffineurs, erreur de stratégie de l'Etat, inadéquation structurelle entre une demande volatile et une industrie lourde à faire évoluer ? Si personne ne s'entend sur les causes, le consensus est certain sur le manque d'investissement et l'absence d'adaptation de l'outil de raffinage à la demande actuelle. Reste qu'à l'heure du gazole cher, de plus en plus de voix se font entendre pour redistribuer les revenus des groupes pétroliers aux ménages appauvris par la hausse du carburant.

Ana Lutzky

Sinon un autre site de données intéressantes:

http://futura24.site.voila.fr/petrole/prix.htm



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par du-puel Jeu 14 Aoû 2008 - 18:25

Hummm, je serais plutôt du coté des pétroliers sur ce coup.

Comme ils le disent bien il s'agit d'une différence sur les prix des produis finis par rapport à celui du brut : celui du diesel est tiré vers le haut par la demande (diesiélisation du parc automobile européen) alors que celui de l'essence est plutôt tiré vers le bas car il y a sur-production (d'où les exportations d'essence vers les USA d'ailleurs) et les possibilités d'agir sur le "mix" essences / gazoles sont réduites.

C'est effectivement de la chimie : d'un baril de pétrole brut, et selon son indice API (du léger au lourd), le rafineur ne peut pas extraire plus de molécules courtes (qui constituent les essences) qu'il n'y en a initialement. Pareil pour les molécules moyennes (fuel aviation), pas trop longues (diesel auto), longues (diesel lourd), puis les bitumes et les goudrons.

Il est possible de casser les molécules longues pour faire plus d'essence et de diesel, mais ça coûte de l'énergie pour le chauffage, souvent à partir des gaz dissous dans le brut ... ce qui en fera d'autant moins sur le marché + eau) ; de plus cet outil de cracking coûte la peau du cul donc toutes les rafineries n'en sont pas capables. En plus le cracking raréfie les goudrons et bitumes qui coûtent alors plus cher ... au moment où il y a création de routes !

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