Pourquoi et comment investir dans l’or et l’argent ? Plus qu’un placement d’opportunité, il s’agit avant tout de sécuriser le pouvoir d’achat de votre épargne contre l’érosion monétaire et les conséquences de la crise systémique mondiale, tout en déjouant les pièges que réserve le marché de l’or et de l’argent, à l’investisseur non averti.
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A l'occasion du 11 novembre 2014, pour célébrer à ma manière la fin de la grande boucherie, je transfère en partie publique ma sélection postée cet été en partie privée.
Avertissement: Ce post est le produit d'une sélection drastique qui, au terme de plusieurs semaines d'études sérieuses, a éliminé des superbes documents ou films. Je n'ai retenu que le meilleur (du moins de mon subjectif point de vue), régalez-vous; il est important de bien respecter l'ordre des liens que je n'ai pas établi par hasard, la conférence d'Asselineau qui débute ce topic est, en effet, absolument cruciale et doit être digérée AVANT le reste car elle en donne des clefs de lectures et de compréhension inédites...
Alors, bien entendu, certaines images de cette sélection de films et documentaires sont franchement crues, mais je les juge nécessaires, pour ne pas dire indispensables, car même après avoir vu tout mon reportage, vous serez encore loin de ce qu'ont vécu nos glorieux aînés qui, croyant servir le drapeau, servaient, à leur insu, les intérêts des industriels et des banquiers, eux mêmes relayés par une hiérarchie rivalisant d'ambition et d'incompétence; je développerai ultérieurement cet aspect des choses....vous avez déjà là de quoi vous occuper quelques dizaines d'heures intensément, c'est incontournable et, ou plutôt parce que, ça nous donne, non seulement à réfléchir, mais aussi et surtout ça nous fournit un décodeur pour la suite... et le futur...bref, ce post représente un travail assez considérable que je (nous) devais (devions) bien à nos glorieux aînés...je prie pour qu'ils reposent en paix et que leur tragédie nous reste en mémoire...
NDR: Je fêterai volontiers "le centenaire", mais seulement dans 4 ans, pour en célébrer la fin: Les commémorations actuelles ont, certes, le mérite de sensibiliser nos contemporains oublieux ou jeunes, mais je résiste à l'idée de fêter le centenaire du début de ce drame épouvantable.
Bon, trêve de bavardage, embarquement immédiat pour un retour 96 ans en arrière.
A la faveur d'une conférence de l'UPR intitulée" l'Europe c'est la guerre" et d'articles d'Asselineau décortiquant les mécanismes du déclenchement de la 1ere Guerre Mondiale ce printemps,
j'ai décidé, début juin, de recommencer à creuser l'Histoire de la "Grande" guerre; celle de 14-18.
Je suis égal à moi même et ceux qui me connaissent savent que j'ai tendance à pécher par excès...oui, c'est vrai, quand un sujet m'intéresse, je ne sais pas faire "un peu".
Alors j'ai visionné à peu près tout ce qui est dispo sur le net et lu des dizaines d'articles, compulsé des dizaines de sites et blogs; il va de soi que ça m'a accaparé durant des semaines plusieurs heures par jour: il en résulte ma liste florilège des meilleurs documents et films (certaines fictions, pourtant réputées atroces, étant largement en dessous de la vérité).
Bref, j'ai été invité à un anniversaire au week-end du 14 juillet dans les Ardennes; j'y suis allé en moto pour mettre à profit cette occasion de rouler dans les zones viroleuses de ce joli massif méconnu...Ma nouvelle moto s'avérant, au fil des kilomètres, être une formidable routière, j'ai roulé, roulé... tant et si bien qu'en 2 jours, j'avais épuisé mon ambitieux road-book programmé pour 3 grosses journées.
Consultant une carte à la recherche de virages non encore testés, j'ai dû me rendre à l'évidence, j'avais arpenté tout le massif des Ardennes françaises et belges...c'est alors que j'ai réalisé que la jolie ville de Bouillon, en Belgique, n'était pas si éloignée que ça de Verdun...
Et hop, la météo étant parfaite, me voilà à emprunter les petites départementales sinueuses...jusqu'à Verdun où je suis arrivé plus vite que prévu, ce qui m'a laissé le temps de visiter les hauts lieux de la plus grande bataille de l'Histoire de l'humanité.
Comme je vous l'ai dit, eu égard à l'ampleur de mes recherches récentes et plus anciennes, je connaissais déjà pas mal cette tragédie...mais, justement, sachant ce que je savais, y aller pour de vrai a été un choc émotionnel d'autant plus marquant...l'épaisse et dense forêt qui recouvre les 30 km2 du théâtre des opérations ne parvient toujours pas, 100 ans après, à recouvrir les stigmates du plus intense bombardement jamais réalisé depuis l'invention du canon.
Impossible de trouver une zone où les cratères ne se chevauchent pas, certains , bien que rebouchés par le temps, font toujours plusieurs mètres de profondeur et des dizaines de mètres de largeur et sont, eux mêmes, constellés de cratères plus moyens dans lesquels on devine encore des dizaines d'autres plus petits...La surface de la Lune à côté, c'est un billard...!
Le Fort de Vaux, celui de Douaumont, le mémorial et l'ossuaire éponyme qui renferme les ossements de 130.000 soldats inconnus car non identifiables tant ils étaient hachés ou dispersés, surmonte les 130.000 croix, que, même d'en haut, le champs de vision ne permet pas de voire toutes ensemble...je vous assure que, surtout quand on a les images des vidéos et des films encore fraîches dans la tête, c'est encore plus prenant.
Bref, j'ai pris conseil auprès des employées du Fort de Vaux car je voulais lire un ou deux bouquins de Maurice Genevoix que j'avais souvenir d'avoir vu chez Pivot dans un Apostrophe qui m'avait marqué voici déjà une bonne vingtaine d'années...hélas, l'ouvrage phare:" Ceux de 14" était épuisé (je l'ai trouvé depuis), alors j'ai demandé aux employées celui qu'elles considéraient comme le meilleur: Elles sont, sans hésiter, tombées d'accord pour me recommander "VERDUN: La plus grande bataille de l'Histoire racontée par ses survivants" Collection Mémorial de Verdun aux Editions DACRES...C'est un pavé de 555 pages ....et en effet, ça envoie du bois! J'y reviens juste en dessous ==>
Cherchant à lire l'essentiel de ce qui a été écrit sur ce dramatique sujet 14/18, j'ai été, d'emblée été confronté à un premier motif d'étonnement: très paradoxalement, il n'y a bien moins d'ouvrages que ce à quoi je m'attendais, et après pas mal de recoupements, j'en ai sélectionné 9, (je suis à la moitié du 6ème là).
Autant vous dire que j'ai donc eu récemment entre les mains des livres puissants et marquants...les grands classiques, ceux qui émergent forcément dès les premières secondes d'une conversation avec un passionné de cette époque si particulière, je parle de "ceux de 14, de Genevoix, d'Orages d'acier, d' Ernst Junger, de "paroles de Poilus", de "Le FEU", d'Henri Barbusse, du superbe pavé de 553 pages, le "VERDUN la plus grande bataille de l'Histoire racontée par les survivants" (chez Dacres) ...tous sont, en effet, bien écrits, dignes d'intérêt et souvent prenants, le dernier, notamment est vraiment remarquable http://www.dacres.fr/livre_verdun.html.
Georges Duhamel a écrit:
résumé
L’ouvrage de référence sur la bataille de Verdun, réédité à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale.
« Nous étions brulés par la soif. Nous cherchions partout de l’eau, personne n’en avait. Un trou d’obus rempli d’une eau verte qui sentait le cadavre était l’objet de nos convoitises, mais les mitrailleuses ennemies le tenaient sous leurs feux. Ceux qui s’en approchaient en rampant lui formèrent bientôt une couronne de cadavres... »
L’enfer de Verdun...
L’ouvrage de Jacques-Henri Lefebvre est une formidable et tragique découverte de ce qu’a pu être l’enfer de Verdun. Seule la force d’évocation des témoins directs, les survivants, rescapés de l’horreur absolue de la guerre, avec la puissance et le réalisme de leurs témoignages, permettent à ceux qui ne l’ont pas vécue, qui ne connaissent pas la guerre, aux générations actuelles et futures, d’essayer de comprendre, d’appréhender ce qu’ont pu être l’exceptionnel et le quotidien des souffrances de cette bataille tristement unique dans l’histoire. Découvrir Verdun, comprendre Verdun, approcher sa tragédie, c’est oeuvrer pour la Mémoire et pour l’avenir. Regarder l’horreur de la guerre dans sa démonstration la plus absolue, c’est déjà ouvrir une voie pour la Paix.
« (...) Comme je venais de m’agenouiller près d’un de ces malheureux, je remarquai aussitôt que la couverture qui lui permettait de ne pas mourir de froid tombait à plat au dessus des genoux. – Comment cela va-t-il ? dis-je, dans le vacarme, en prenant le pouls de cet homme, simple soldat, mais ayant de loin la trentaine. – Oh, me dit-il d’une voix grave, cela va très bien : ils ne passeront pas. À ce moment, je soulevai la couverture et je vis que le pauvre garçon avait les deux jambes arrachées... De telles réponses, j’en ai entendu beaucoup. J’admire les chefs qui font le nécessaire pour ravitailler en armes et en nourriture cette multitude de héros presque anonymes. Toutefois, je m’en tiens à mon sentiment, et je pense, plus de quarante-trois ans après ces drames, que le vainqueur de Verdun est bien, au regard de l’Histoire, l’humble combattant français. »
Georges Duhamel, de l’Académie française – extrait de la Préface
on le trouve à 25€ sur place (enfin, j'ai pris le dernier mais il y en a forcément d'autres dans les divers sites et autres musées locaux) il va de 99€ à 9€ en occase
Je vais également lire "Le Grand troupeau" de Jean Giono, dont j'ai entendu le plus grand bien aussi.
Mais je voudrais surtout insister sur le livre qui, pour l'instant, emporte sans contestation possible mes suffrages tant il surclasse les autres, (qui sont pourtant très bons, je le redis).
"LA PEUR" Attention: Chef d'oeuvre ! - Gabriel Chevallier - Collection : Littérature & Documents - Le Livre de Poche L'un des bouquins les plus bouleversants qu'il m'ait été donné de lire...et dieu sait que pourtant j'en ai lu plein et des bons... mais celui-ci figure assurément dans la catégorie des inoubliables et tout en haut en plus, je vous le recommande avec insistance.
Pensez à garder un Stabilo à portée de main; certaines phrases sont si profondes, si percutantes, qu'elles méritent assurément d'être mises en exergue.
"LA PEUR", c'est autre chose; tout autre chose, il ne boxe pas dans la même catégorie et, à ce stade, c'est, de très loin, le meilleur. Les, autres, bien que constituant parfois de vibrants réquisitoires contre cette boucherie infâme, cultivent quand même, plus ou moins, une forme de culte de l'héroïsme, mais pas celui-là...non, celui-là, c'est juste un voyage dans le temps... au pire moment et au pire endroit...vous faites bien plus que partager les émotions du conteur, vous y êtes, c'est vous! Et croyez -moi, vous n'en menez pas large !
livre de poche a écrit:
RÉSUMÉ Gabriel Chevallier, que l’on reconnaît sous les traits de Jean Dartemont, raconte la guerre de 1914-1918 telle qu’il l’a vécue et subie, alors qu’il n’avait que vingt ans. Le quotidien des soldats – les attaques ennemies, les obus, les tranchées, la vermine – et la Peur, terrible, insidieuse, « la peur qui décompose mieux que la mort ». Parue en 1930, censurée neuf ans plus tard, cette oeuvre, considérée aujourd’hui comme un classique, brosse le portrait d’un héros meurtri, inoubliable.
Voilà plus de trente ans qu’une exceptionnelle estime m’attache secrètement à ce livre. Roger Martin du Gard, 21 janvier 1956.
La Peur de Gabriel Chevallier est un très beau, très vrai livre de guerre. Sa sincérité est totale, effrayante et parfois cynique. Pierre Scize, Le Canard enchaîné.
Un témoignage peut-être encore plus terrifiant que Le Feu d’Henri Barbusse et Les Croix de bois de Roland Dorgelès. Bernard Pivot, Le Journal du dimanche.
Groler a écrit:
Je suis d'accord Sandro. La Peur nous plonge dans cet "irréel réel" qu'ont vécu les poilus et c'est loin d'être romancé. Assurément le bouquin à ne pas manquer. Le feu de Barbusse, j'ai moins accroché et ai fini par lire la deuxième moitié en diagonale.
Les meilleurs documentaires, à visionner absolument: je ne vous mets là que le haut du panier; j'en ai vu des dizaines: ceux là sont incontournables:
La sanglante Bataille de la Somme décortiquée et analysée sous les aspects techniques, matériels, stratégiques et tactiques...c'est passionnant.
Films de cinéma, dont des fictions, plus ou moins librement inspirées d'histoires vraies: streaming
Johnny s'en va t en guerre (johnny got his gun) Realisateur : Dalton Trumbo
Synopsis: Durant la Première Guerre mondiale, un jeune soldat est blessé par une mine : il a perdu ses bras, ses jambes et toute une partie de son visage. Johnny s'en va t en guerre vk streaming Youwatch, Il ne peut ni parler, ni entendre, ni sentir mais reste conscient. Dans la chambre d'un hopîtal, il tente de communiquer et se souvient de son histoire.
Les sentiers de la Gloire de Kubrick avec Kirk Douglas
incontournable...
1916, le conflit entre la France et l'Allemagne s'enlise dans une guerre de positions extrêmement meurtrière. Le général Broulard incite le général Mireau à lancer une offensive totalement suicidaire contre une position allemande réputée imprenable. Le colonel Dax reçoit l'ordre de mener cette attaque. Les hommes tombent en grand nombre et leurs camarades refusent de poursuivre l'opération. Mireau ordonne alors aux batteries françaises de bombarder leurs propres troupes pour les contraindre à avancer.
A l'OUEST Rien de Nouveau: cette vision avec les yeux allemands date de 1930 mais n'a pas pris une ride sur le fond, un chef d'oeuvre assurément...
"Le Pantalon" d'Yves Boisset: Une histoire vraie (aussi fou que ça puisse paraître). Plateau de l'Aisne, au début du mois de février 1915. Depuis octobre 1914, la guerre s'est enlisée dans la boue. Fantassin au 60e Régiment d'infanterie, le Bisontin Lucien Bersot, maréchal-ferrant et jeune père de famille, fait son devoir de citoyen. Il attend impatiemment sa prochaine permission. Mais le destin en a décidé autrement à cause d'un pantalon.
En février 1915, sur le front de l'Aisne. La 8e compagnie du 60e Régiment d'infanterie tente de prendre la côte 165, mais échoue et perd dans la bataille la moitié de ses effectifs. Un échec cuisant pour le colonel Auroux qui, par fierté, décide néanmoins de redonner l'assaut tout en renforçant la discipline. Parmi les réservistes se trouve Lucien Bersot, un Bisontin dont le seul désir est de retrouver au plus vite sa jeune épouse Marie-Louise et leur petite fille. Dans son paquetage, Lucien ne trouve qu'un pantalon de toile, mais on lui promet qu'il obtiendra un modèle réglementaire dès son arrivée au front. Or, le lendemain...( je coupe le synopsis ici pour ne pas tuer le suspens, gardez à l'esprit qu'il s'agit d'une histoire vraie).
NB: Soyez très attentifs aux motivations qui animent le colonel Auroux (Bernard Pierre Donadieu) et son officier en second. C'est important à capter car, toutes proportions gardées, c'est le même mécanisme, la même "logique" (enfin, si j'ose dire) qui est à l'oeuvre dans l'Administration, surtout depuis une quinzaine d'années...
Un long dimanche de fiançailles: Incontournable, le réalisme des scènes de tranchées en fait un monument, c'est un film magnifique, les acteurs sont exceptionnels.
SYNOPSIS; En 1919, Antonin, un instituteur, est retrouvé errant sur les routes. Comme soldat, il a combattu dans un des régiments les plus exposés de la Grande Guerre, et a été grièvement blessé. Psychologiquement détruit, il échoue dans un château transformé en hospice, dirigé par le professeur Labrousse. Celui-ci tente de le sortir de son enfer en utilisant une méthode inédite : lui faire revivre consciemment les moments atroces qu'il a vécus pour qu'il puisse ensuite les éliminer de son esprit. Antonin revoit donc l'unité dans laquelle il avait été affecté et Madeleine, l'infirmière alsacienne dont il était secrètement amoureux et à qui il avait confié son journal. En savoir plus sur http://television.telerama.fr/tele/films/les-fragments-d-antonin,6499257.php#7X5X8wKfcKsDihkY.99 http://www.libertyland.tv/films/streaming/9889-les-fragments-d-antonin.html
Capitaine CONAN
Les Balkans, septembre 1918. Alors que l'armistice est signe en France, seule l'armée d'Orient n'est pas démobilisée et reste en état de guerre. Casernes dans Bucarest, les soldats sèment le désordre, pillent et tuent. Norbert a la delicate mission de faire condamner les coupables, les hommes du capitaine Conan, son ami a qui l'on doit, sous le commandement de Franchet d'Esperrey, la prise du mont Sokol. Malgré la fureur de Conan, qui défend ses soldats envers et contre tout, Norbert fera son devoir. Récompenses: 2 prix et 6 nominations liens de streaming:
Francesco Rosi Avec Alain Cuny, Gian Maria Volonte,
Partie I
partie II
Gallipoli, la bataille des Dardanelles (du très méconnu point de vue des turcs).
En 1915. Turcs Deux frères se retrouvent dans une bataille des Dardanelles, l'un des événements les plus sanglants de la Première Guerre mondiale. Vont-ils survivre et ne pas être séparés les uns des autres?
Joyeux Noël: Lorsque la guerre surgit au creux de l'été 1914, elle surprend et emporte dans son tourbillon des millions d'hommes. Nikolaus Sprink, prodigieux ténor à l'opéra de Berlin, va devoir renoncer à sa belle carrière et surtout à celle qu'il aime : Anna Sörensen, soprane et partenaire de chant. Le prêtre anglican Palmer s'est porté volontaire pour suivre Jonathan, son jeune aide à l'église. Ils quittent leur Ecosse, l'un comme soldat, l'autre comme brancardier. Le lieutenant Audebert a dû laisser sa femme enceinte et alitée pour aller combattre l'ennemi. Mais depuis, les Allemands occupent la petite ville du Nord où la jeune épouse a probablement accouché à présent. Et puis arrive Noël, avec sa neige et son cortège de cadeaux des familles et des Etats majors. Mais la surprise ne viendra pas des colis généreux qui jonchent les tranchées françaises, écossaises et allemandes..[/size]
LES CROIX DE BOIS (film) Vieux film en noir et blanc qui avait fait sensation à sa sortie en 1932 mais qui est loin de valoir "A l'Ouest rien de nouveau" de la même année à mon avis. A noter: les acteurs avaient participé au conflit:[/b]
wikipedia a écrit:
Par son sujet (l'évolution mentale d'un soldat, au départ idéaliste), ce film se rapproche de La Grande Parade de King Vidor (1925) ou de À l'Ouest, rien de nouveau de Lewis Milestone (1930).
Pierre Blanchar et Charles Vanel ont réellement combattu durant la « Grande Guerre », tout comme la majorité des acteurs et figurants. Pour les figurants, l'Armée française avait fourni quelques bataillons de jeunes recrues qui faisaient leur service militaire. N'étant pas satisfait de leur attitude, ni de leurs façons de se tenir dans la tranchée, Raymond Bernard décida d'employer des anciens de 14-18, a l'attitude plus « vraie ». Il en va de même pour le lieu du tournage qui est un vrai champ de bataille, l'armée ayant autorisé l'accès a des zones militaires. Le tournage fut d'ailleurs interrompu a plusieurs reprises car des corps de soldats ou des obus non éclatés remontaient a la surface. (Échos de naguère, mémoires de Raymond Bernard)
Addendum: Un ami qui connaît très bien ce sujet me signale un livre qui avait échappé à mon radar: Carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier
Ramold a écrit:
Citation: Envoyé par Sandro : Mais "LA PEUR", c'est autre chose; tout autre chose, il ne boxe pas dans la même catégorie et, à ce stade, c'est, de très loin, le meilleur. ... Entièrement d'accord.
Par contre, si tu cherches du côté de 14, et vu que j'en connais un rayon puisque je voulais monter un spectacle là-dessus il y a une dizaine d'années, tu ne peux pas rater :
- Carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier. Il a tenu un journal du premier jour de guerre à la fin. Il a fait les principales batailles jusqu'à sa blessure en 17. C'était un socialiste (section à Jaurès); il a donc un regard avec assez de distances pour en tirer un avis. Dès qu'il montait un peu en grade, il se débrouillait pour se faire dégrader, car il estimait qu'au-dessus de caporal, tu n'étais plus vraiment en mesure de parler des soldats. C'est de très loin, le meilleur témoignage.
Sinon, un livre très peu connu, et beaucoup plus ardu d'approche : Les comptes-rendus secrets de l'assemblée nationale sur l'affaire du chemin de dames.
Suite à l'attaque française du criminel Nivelle (il y a des rues qui portent son nom à cet empaffé), où eurent lieu les mutineries, certains députés de gauche qui étaient au front (il y en a eu), ont exigé que Nivelle soit jugé. Il y a donc eu une série de réunions secrètes pour étudier ce qui s'est passé : c'est édifiant (et ça donne envie de vomir). Mais par contre, faut reconnaître que c'est pas très agréable à lire.
Michel Collon 14-18 : On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour des industriels !!
En cette année anniversaire, les médias racontent « comment » a eu lieu la Première Guerre mondiale (dix millions de morts), mais jamais pourquoi. « Morts pour la patrie », proclament tous nos monuments officiels. Mensonge ! 14-18, c’était déjà une guerre du fric. Non seulement chez les « méchants » (Allemagne, Autriche), mais aussi chez les « gentils (France, Angleterre, Belgique…), le véritable enjeu était : quelle puissance dominera le monde et contrôlera ses richesses ? C’était aussi une guerre des classes dominantes contre les pauvres, contre leurs propres travailleurs exterminés froidement.
Michel Collon mène l’enquête avec trois historiens : Jacques Pauwels (« 14-18, une guerre de classe »), Anne Morelli (« Principes de la propagande de guerre ») et Lucas Catherine (« Des tranchées en Afrique »). Vous serez surpris par leurs révélations à contre-courant.
La question est donc : comment peut-on, aujourd’hui, répéter les médiamensonges d’il y a un siècle ? Serait-ce lié aux médiamensonges d’aujourd’hui ?
Un tout grand merci à Denise Vindevogel (montage), Jean-Jacques Mathy (images), Romain Dormal (son), ainsi qu’à Nicolas Castillo et Jean-Pierre Vanparys. Merci à vous de regarder cette vidéo entièrement. Pour comprendre à quel point on nous manipule, aussi sur l’Histoire.
Résumé Première guerre mondiale, 1917. Pris au piège entre deux tranchées ennemies, deux possibilités s'offrent à eux : se rendre ou mourir. Ils ont choisi de se battre malgré tout. L'histoire vraie d'un batailllon de la 77ème division de l'armée américaine qui, par un courage exemplaire, s'est battu corps et âme contre l'ennemi. Menée par le Major Charles Whittlesey, cette compagnie a vécu un véritable enfer. Mais leur exploit est devenu une légende...
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