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| affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros | |
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Message | Auteur |
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affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par tripben Jeu 24 Jan 2008 - 9:05 | |
| EDIT de Marie /24 janvier 19H37
en guise d'introduction à cette file initiée par Tripben
une histoire bien symptomatique et illustrative de la crise systémique du systéme bancaire actuel
la SG fait des paris perdants ..et finit par prendre ses pertes, lundi dernier
le "trader fou", Jérome Kerviel a très bon dos ...
il ya déjà eu qq histoires similaires aux us ... sur des shorts positions perdantes gold ... dont le responsable ignorait tout ... comme de bien entendu ...
le fait que Paulson s'en mêle ( voir la file ) et nous annonce que tout ça ne fait que commencer, c'est la cerise sur le gâteau
quand je pense aux 10.000 T short positions GOLD, prises sur le marché des dérivés depuis 1999 ... je me marre ... mes amis, quand tout ça va péter , ces abrutis vont nous dire qu'ils n'étaient au courant de rien .... ba voyons !!!
BREF et pour conclure, cette histoire du jour, est à mon sens, une illustration parfaite de ce qui se joue, NOW ..
je vous la livre, brut de coffrage ... mais avec toutes les dépéches qui se sont succédées au cours de la journée .... et qq commentaires à chaudCerise sur le gâteau :ces milliards de pertes "frauduleuses, éclipsent tout naturellement, l'autre nouvelle du jour, à savoir 20 millions d'euros de perte subprimes sur T4 pour la SG ... plus personne ne parle de ça , voir la dépéche, ici ou dans cette file ..
_________________ - Citation :
- SOCIETE GENERALE : découverte d'une fraude de 4,9 milliards d'euros
(AOF) - La cotation de Société Générale devrait être différée ce matin après l'annonce par le groupe de la découverte d'une position frauduleuse dans ses activités de trading pour compte propre. Son débouclage devrait conduire, selon la banque, à un impact négatif de 4,9 milliards d'euros sur ses comptes 2007. Son bénéfice net part du groupe sera compris entre 600 et 800 millions en 2007, une contre performance notable comparée aux 5,22 milliards de résultat net de 2006. Cette fourchette prendrait en compte 2,05 milliards de nouvelles dépréciations liées à la crise du "subprime".
Dans un communiqué, Société Générale précise qu'elle compte tout de même proposer un dividende en ligne avec son objectif de taux de redistribution de 45% de son bénéfice net pour l'année 2007. De plus, il semblerait que le conseil d'administration du groupe ait refusé la démission de son président, Daniel Bouton. Que le Gold vous protége !! Y a que la vérité qui compte |
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par GdB Jeu 24 Jan 2008 - 10:12 | |
| - Citation :
- Société Générale perd 7 milliards d'euros, victime de la fraude d'un trader et des subprimes
Le PDG de la Société Générale Daniel Bouton, le 14 mai 2007 à Paris © AFP/Archives Stéphane de Sakutin La Société Générale a révélé jeudi avoir été victime d'une fraude au sein de son activité de courtage qui se monte à 4,9 milliards d'euros auxquels s'ajoutent 2 milliards de dépréciations liées à la crise des subprimes, soit un total de 6,9 milliards, selon un communiqué.
Malgré cette perte colossale, le bénéfice net de la banque, une des trois principales banques françaises, sera positif en 2007, estimé entre 600 et 800 millions d'euros. Mais la chute est spectaculaire par rapport au résultat net de 5,221 milliards en 2006.
Sa banque de financement et d'investissement devrait quant à elle afficher une perte de 2,3 milliards d'euros.
Pour faire face à cette situation, la Société Générale a indiqué qu'elle allait procéder à une augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros dans les semaines qui viennent.
Le groupe français, critiqué par les analystes financiers pour son silence ces derniers jours alors que le titre chutait en Bourse, a convoqué une conférence de presse exceptionnelle ce jeudi à 11H00 à son siège à la Défense.
Soucieuse de rassurer des marchés très nerveux, la banque BNP Paribas a précisé jeudi, juste avant l'ouverture de la Bourse, que ses comptes ne révèlent "aucune perte" et a décidé de publier par anticipation des résultats provisoires pour 2007.
La Société Générale a mis au jour une fraude exceptionnelle le 19 janvier: un trader opérant à Paris, dans une sous-division de ses activités de marché, a profité de "sa connaissance approfondie des procédures de contrôle", acquise lors de ses précédentes fonctions au sein du back-office du groupe, pour "dissimuler ses positions grâce à un montage élaboré de transactions fictives", explique-t-elle.
La banque a liquidé depuis ces positions mais compte tenu de leur taille et "des conditions de marché particulièrement défavorables", cette fraude a un impact négatif de 4,9 milliards d'euros sur son résultat net.
L'employé, qui a reconnu les faits, a été relevé de ses fonctions et une procédure de licenciement a été engagée tandis que les responsables de sa supervision quitteront le groupe, précise la Société Générale.
L'initiative malheureuse, mais non frauduleuse, d'un courtier travaillant pour le Crédit Agricole à New York avait coûté à la banque verte 230 millions d'euros en septembre.
En outre, la Société Générale va passer des dépréciations complémentaires au quatrième trimestre de 2 milliards d'euros, après 230 millions au troisième trimestre, en raison de son exposition aux crédits structurés "subprimes".
Sur ces 2 milliards, la banque a provisionné 550 millions d'euros au titre de son exposition sur les rehausseurs de crédit américains ("monoliners"). La note du premier d'entre eux, Ambac, a été dégradée vendredi par Fitch, ce qui s'est soldé pour les banques qui détiennent des actifs assurés par Ambac par l'obligation de passer des dépréciations supplémentaires.
Le conseil d'administration, réuni le 23 janvier, a rejeté la proposition de son président Daniel Bouton de démissionner de ses fonctions et lui a renouvelé toute sa confiance ainsi qu'à l'équipe de direction, précise le communiqué.
Il a également décidé de proposer le paiement d'un dividende au titre de 2007 "qui sera en ligne avec l'objectif du groupe d'un taux de distribution de 45%".
Les résultats définitifs de la Société Générale seront publiés le 21 février.
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| Piano bar  
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par g.sandro Jeu 24 Jan 2008 - 10:50 | |
| LOL: Le parquet a annoncé n'avoir pas été saisi de plainte... ça sent le fusible ça... genre "on te vire, sans plainte, tu fais le méchant qui avoue et tu as un compte N° Bahamas"...ce n'est qu'une éventualité, mais la date de la découverte de cette 'fraude' qui tombe pile poil le 19/01, ça me fait n81 puis ça me fait licenciement, pas de plainte au pénal pour la même nick leesson (Barings) avait eu un mandat d'arrêt international aux miches... Silver is king, Go Gold !
G.Sandro pas de copier collé: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Captain  
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par marie Jeu 24 Jan 2008 - 13:47 | |
| olala, oui, ça sent le fusible ..... à fond .. http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=5068875jusqu'en juin PARIS (Reuters) - Le P-DG de Société Générale, Daniel Bouton, et son numéro deux Philippe Citerne ont décidé de renoncer tout salaire au moins jusqu'au 30 juin 2008 à la suite de la découverte d'une fraude de la part d'un trader qui aura un impact de 4,9 milliards d'euros dans les comptes. "Philippe Citerne et moi avons décidé de renoncer à notre salaire fixe au moins jusqu'au 30 juin pour participer au redressement de la banque", a dit Daniel Bouton lors d'une conférence de presse. Cette mesure implique qu'il n'y aura pas non plus de part variable, ni de stock-options. Le P-DG a précisé que Jean-Pierre Mustier, responsable de la banque de financement et d'investissement, lui avait présenté sa démission et qu'il l'avait refusée. Il a ajouté que Jean-Pierre Mustier avait renoncé "à toute part variable en 2008 quelle que soit la performance de la banque". Enfin, Daniel Bouton a dit ne pas savoir si le trader responsable de la fraude était en fuite. "On l'ignore", a-t-il dit. Yann Le Guernigou et plus tard http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?&symbole=1rPGLE&news=5069384SOCIETE GENERALE: le trader a contourné les contrôles (AOF) - Société Générale, a annoncé avoir découvert une fraude " exceptionnelle" de 4,9 milliards d'euros au sein de la banque française. Celle-ci serait le fait d'un trader isolé, dont le groupe a préféré taire le nom. Une plainte serait en train d'être déposée contre lui, selon Daniel Bouton, le PDG du groupe. D'après les explications fournies par Daniel Bouton et Jean-Pierre Mustie, le responsable de la banque de financement et d'investissement, l'homme a "construit une sorte d'entreprise" dissimulée au sein de Société Générale tout en contournant les contrôles mis en place par la banque. et encore ça http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?&symbole=1rPGLE&news=5069496SOCIETE GENERALE: le Premier ministre commente la fraude (AOF) - Le Premier ministre François Fillon a qualifié "d'affaire sérieuse", la fraude dont est victime Société Générale et qui va peser pour 4,9 milliards d'euros dans ses comptes de 2007. Actuellement au Forum de Davos, il a cependant précisé que l'affaire "n'a rien à voir avec la situation des marchés financiers" et noté que la banque avait " pris des mesures très importantes pour faire face à cette situation". Il s'est félicité de la réaction de la Banque de France qui a indiqué qu'il n'y avait pas d'inquiétudes à avoir quant à la solidité de l'établissement bancaire. Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper  
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par marie Jeu 24 Jan 2008 - 14:42 | |
| du coup ceci passe totalement inapperçu http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?&symbole=1rPGLE&news=5069455SocGen/Gestion - SGAM en perte de 20 mlns d'euros au T4 PARIS, 24 janvier (Reuters) - Le pôle de gestion d'actifs de la Société générale < SOCIETE GENERALE > sera en perte au 4e trimestre, compte tenu de la décision de la banque d'assurer la liquidité de ses fonds monétaires dynamiques, a-t-on appris jeudi auprès de la banque, en marge de la conférence de presse consacrée à la fraude colossale révélée jeudi par la banque française. "SGAM sera en perte d'environ 20 millions d'euros", a-t-on dit, précisant que la décollecte subie par la banque sur ses fonds monétaires dynamiques, massivement touchés par la crise du crédit, avait atteint 7,4 milliards d'euros. Sur l'ensemble de l'année, SGAM devrait dégager un bénéfice d'environ 150 millions d'euros./PD Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper  
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par marie Jeu 24 Jan 2008 - 15:46 | |
| comparaison avec les "fraudes précédentes http://www.capital.fr/Actualite/Default.asp?source=FI&numero=66956&Cat=MAREnvoyer par mailImprimer Société Générale : Nick Leeson ridicule à côté de la fraude annoncée ce matin Le scandale qui a éclaté ce matin (une malversation d'un courtier a fait perdre près de 5 milliards d'euros à la Société Générale (GLE)) rappelle étrangement celui causé par le célèbre Nick Leeson. En 1995, ce trader anglais avait mené à la ruine la Barings, un établissement bancaire britannique vieux de 233 ans dont la Reine d'Angleterre était cliente. Le "rogue trader", c'est-à-dire le trader fou, comme il s'était lui-même surnommé dans son livre où il a relaté ses "exploits", avait spéculé - sans avertir ses responsables - avec les fonds des clients pour rattraper les erreurs commises par son service. Résultat, après une mauvaise anticipation sur le cours du Nikkei, il avait fait perdre 1,3 milliard de dollars de l'époque à la Barings. Ramené à la parité actuelle, cette perte correspond à 900 millions d'euros. En comparaison, la fraude annoncée aujourd'hui par Société Générale (GLE) apparaît colossale (plus de 5 fois supérieure). La Barings s'était fait racheter par la banque néerlandaise ING pour "une Livre Sterling symbolique" dans la mesure où la perte causée par Nick Leeson représentait deux fois le capital de la banque. D'autres scandales de ce type ont eu lieu ces dernières années dans le secteur bancaire. Cependant aucun n'a atteint un tel montant. En septembre 2007, chez Calyon, le courtier Richard "Chip" Bierbaum avait violé les procédures de contrôle interne de la banque et avait fait perdre 250 millions d'euros à la banque d'investissement du Crédit Agricole (ACA). Un montant dérisoire par rapport à ce qui vient de se produire chez Société Générale (GLE). Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper  
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par marie Jeu 24 Jan 2008 - 16:43 | |
| PARIS (Dow Jones)--Société Générale SA (13080.FR) a identifié le trader responsable de la perte de 4,9 milliards de dollars annoncée jeudi matin. Il s'agit de Jérôme Kerviel. Agé de 31 ans, il est entré à Société Générale en août 2000. Il occupait un poste de trader spécialisé dans les contrats à terme au siège de la banque à Paris. -David Gauthier-Villars, The Wall Street Journal (END) Dow Jones Newswires January 24, 2008 09:56 ET (14:56 GMT) ___________ http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=5070404Reuters le 24/01/2008 16h30 Le trader soupçonné était à la Société générale depuis 8 ans PARIS (Reuters) - Agé d'une trentaine d'années, Jérôme Kerviel est le trader soupçonné d'être à l'origine de la fraude qui a coûté 4,9 milliards d'euros à la Société générale, a-t-on appris de sources proches de la banque. Recruté en 2000, il était depuis 2005 trader en charge d'activités d'arbitrage de base sur des indices boursiers, après plusieurs années dans les activités de back-office et de middle-office de la banque d'investissement. Son nom, qui circulait dans les couloirs de la banque jeudi, a été confirmé par plusieurs sources proches de l'établissement, qui ont refusé d'être identifiées. La Société générale s'est refusée pour sa part à tout commentaire. Un email envoyé à l'adresse de Jérôme Kerviel n'a pas fonctionné. Une personne qui répondait à son numéro de téléphone professionnel à la Société générale a déclaré : "il n'est pas là pour le moment. Rappelez-le plus tard". Jean-Pierre Mustier, patron de la banque de financement et d'investissement de la banque, a précisé au cours d'une conférence de presse que sa rémunération annuelle, y compris la part variable (bonus), était inférieure à 100.000 euros, ce qui le situe dans les tranches les plus basses de ce type de métier. Sa fraude ayant été découverte en fin de semaine passée, il a été interrogé au cours du week-end pour permettre d'en savoir plus sur l'ampleur des irrégularités en vue d'une liquidation des importantes positions (plusieurs dizaines de milliards d'euros) qu'il avait accumulées. Il est ensuite rentré chez lui. La Société générale a indiqué qu'elle entendait porter plainte à son encontre. Yann Le Guernigou Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper  
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par marie Jeu 24 Jan 2008 - 17:06 | |
| mrrant mais avec créditagricole ( via caylon ) SG est l'une des banques les plus mouillées ds les subprimes à quand un trader fou chez natixis?? http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?&news=5070458AOF le 24/01/2008 16h43 SOCIETE GENERALE : le contrôle des risques en question (AOF) - Les événements survenus ces derniers jours chez Société Générale ne sont pas sans rappeler les déboires rencontrés par Crédit Agricole cet été. Même si les deux pertes de trading sont incomparables en termes de valeur, l'une portant sur une perte de 250 millions d'euros, l'autre, révélée aujourd'hui, sur 4,9 milliards d'euros, il reste toutefois des questions sans réponse au regard du rôle et de la qualité du contrôle des risques au sein des grands établissements financiers. Le parcours professionnel du trader mis en cause aurait été crucial dans la constitution de ce que la management du groupe a qualifié de " sorte d'entreprise" dissimulée au sein de la salle des marchés de Société Générale. Employé en 2000 au sein du middle-office, chargé de traquer les fraudes pendant cinq ans, ce trentenaire devenu trader aurait conservé des liens avec les opérateurs de contrôle, au point de se tenir au courant des évolutions des procédures de contrôle des risques. Ayant constitué un livre fictif en dehors de ses activités officielles, il aurait masqué depuis 2006 ses gains par des pertes fictives et inversement. Les analystes et banquiers s'interrogent: comment peut-on passer à travers les mailles du filet et se livrer à une fraude d'une si grande ampleur? Des interrogations auxquelles sont confrontés les acteurs du monde de la finance mais également les responsables politiques. La ministre de l'Economie française a annoncé avoir demandé des comptes à la Banque de France, lors des questions au gouvernement au Sénat. Christine Lagarde a soulevé deux questions majeures: "Comment se fait-il qu'en dépit des contrôles opérés par la Commission bancaire, aucune de ces malversations effectuées par ce salarié fraudeur n'ont été décelées?". D'autre part, la ministre a indiqué avoir demandé "à la Commission bancaire et à son président, qui est également le gouverneur de la Banque de France, de lui proposer un certain nombre de contrôles additionnels, et notamment de contrôles opérationnels, destinés à éviter que ne surgisse à nouveau ce type de situations". Ainsi, une enquête de la Commission bancaire sera-t-elle diligentée pour examiner les conditions dans lesquelles la fraude est intervenue. A l'instar de la création de back-offices indépendants après la célèbre affaire de la Barings, peut-on aujourd'hui prendre des mesures pour garantir des contrôles plus efficaces au sein des salles de marché? Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper  
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par marie Jeu 24 Jan 2008 - 17:37 | |
| et voila enfin, des propos interessants qui tombent ddes positions perdantes de 2007 ... dont personne n'en savait ... pas d'appel de marge?? etc etc .... ce sera pareil pour les 10.000 T de short gold en OTC.... quand ça va péter , ces gredins jureront leur gd dieu, qu'ils n'étaient au courant de rien ... http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=5070692Doutes sur la thèse de la Société générale d'une fraude isolée par Raoul Sachs et Juliette Rouillon PARIS (Reuters) - La thèse de la Société générale d'une fraude isolée dans son département dérivés actions, qui s'est soldée par une perte colossale de 4,9 milliards d'euros, suscite de sérieux doutes dans les milieux professionnels. Parmi les intervenants de marché interrogés, ceux qui ne rejettent pas cette version parlent au minimum d'une "affaire grave" pour la Société générale et pour l'ensemble du système bancaire français. "Une banque qui est numéro un mondial des dérivés actions nous dit en fait que son système de contrôle s'est révélé indigent. Ca jette le discrédit sur le système bancaire français", dit un gérant de portefeuille qui n'exclut pas qu'un trader isolé ait pu prendre des positions sur dérivés frauduleuses et entraîner des pertes d'une telle ampleur. "Ce n'est pas seulement les responsables hiérarchiques du trader qui doivent partir mais le PDG Daniel Bouton lui-même", a-t-il estimé. Daniel Bouton a indiqué au cours d'une conférence de presse qu'il avait proposé sa propre démission au conseil d'administration, qui l'a refusée. La démission du responsable du pôle actions et dérivés de la banque, Luc François, a en revanche été acceptée. "Tout le monde s'étonne. Tout le monde s'interroge sur l'ampleur de la perte et sur le fait qu'un trader, seul dans son coin, ait pu battre tous les polytechniciens qui pullulent à la Société générale", dit un responsable dérivés actions d'une banque américaine. "Cinq milliards d'euros de pertes, c'est énorme, ça représente une position de plusieurs dizaines de milliards d'euros, peut-être 30 à 40 milliards d'euros. Comment une personne seule a pu faire ça?. C'est quasi impossible à cacher. Où sont passés les appels de marge?", ajoute-t-il. Un trader sur dérivés actions d'une grande banque londonienne tient à peu près le même discours : . "Les responsables de Société générale ont l'air de vouloir faire une opération transparente mais pour moi qui travaille sur le même marché, je ne vois pas comment on a pu arriver à cacher aussi longtemps de telles pertes (...) C'est très très surprenant sur des marchés organisés où il y a normalement un appel de marges tous les jours. C'est possible de cacher des opérations pendant quelques jours avec des complaisances, mais pas pendant des mois". "En tous les cas, si c'est possible, ça jette le discrédit sur la Société générale", ajoute-t-il. Le responsable d'une maison de courtage européenne est plus sévère et rapporte les avis de certains de ses clients. "Les gens ne croient pas du tout à une fraude. Comment une personne peut perdre cinq milliards d'euros? Il aurait fallu que pendant plusieurs mois elle ait pu cacher ses activités avec une comptabilité truquée", dit-il. "Cinq milliards c'est atterrant. Cela voudrait dire que les fondements de notre système bancaire sont à revoir." LE DEBOUCLAGE A CONTRIBUE AU "LUNDI NOIR" Dans un communiqué, la Société générale a indiqué qu'elle avait identifié et analysé au cours du week-end les positions frauduleuses prises courant 2007 et début 2008, les a coupées en début de semaine ce qui, selon les professionnels interrogés, a ajouté une dimension technique de taille à la chute des marchés. "La Socgen a dû sortir en quelques jours l'équivalent de plus d'un million de contrats futures alors que le volume ces derniers temps est de l'ordre de trois millions de contrats", dit le trader londonien. "Un million de futures cela équivaut à 38 milliards d'euros". "C'est évident que cela a pesé sur le marché", dit-il, tout comme le responsable de la banque américaine à Paris pour qui le débouclage de ces positions d'arbitrage sur futures sur indices boursiers a "contribué au lundi noir". Ce jour-là, la Bourse de Paris a chuté de 6,83%, emportée aussi par les dégâts causés par la crise du crédit et les craintes de récession aux Etats-Unis. La banque a déclaré jeudi matin qu'elle avait "mis à jour une fraude exceptionnelle de par son ampleur et sa nature : un trader, en charge d'activités de couverture de futures "plain vanilla" sur des indices boursiers européens, a pris des positions directionnelles frauduleuses courant 2007 et début 2008 allant bien au-delà des limites faibles qui lui avaient été attribuées". Elle a ajouté : "Sa connaissance approfondie des procédures de contrôle, acquise lors de ses précédentes fonctions (...) lui a permis de dissimuler ses positions grâce à un montage élaboré de transactions fictives. Le groupe n'a aujourd'hui plus d'exposition résiduelle liée à ces positions". "Les positions de ce trader ont été revues et une analyse détaillée de toutes les positions au sein de son département a confirmé la nature isolée et exceptionnelle de cette fraude", a-t-elle souligné en précisant que les "responsables de sa supervision quitteront le groupe". La Banque de France a annoncé qu'"une enquête de la Commission bancaire sera diligentée pour examiner les conditions dans lesquelles la fraude est intervenue". Son gouverneur, Christian Noyer, a déclaré que la situation de la Société générale était satisfaisante au regard de tous les critères, de solvabilité, de liquidité et de rentabilité. "La situation de toutes les banques françaises me rend totalement confiant", a-t-il dit lors d'une conférence consacré aux déboires de la SocGen. La ministre de l'Economie et des Finances, Christine Lagarde, a souligné le caractère exceptionnel de la fraude et a invité à ne la pas confondre avec d'autres pertes liées à la crise du crédit. Elle a toutefois demandé à la Commission bancaire de réfléchir à la mise en place "d'un certain nombre de contrôle additionnels" pour éviter de telles fraudes. La Banque de France a souligné que l'augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros annoncée par la Société générale permettrait "de porter le ratio de fonds propres 'tier 1' (durs, ndlr) de la banque à un niveau de 8%, après prise en compte des pertes liées à cette fraude et des dépréciations décidées pour faire face à la crise financière actuelle". Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par marie Jeu 24 Jan 2008 - 17:54 | |
| et ça continue .... pas de motif perso, donc??? surement un malade quoi !!! pftttttttttttttt et personne ne voit rien depuis 2007?? ba voyons .. ____________________ http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=5070869La SocGen se perd en conjectures sur les motifs du fraudeur par Yann Le Guernigou PARIS (Reuters) - Encore sous le choc, les dirigeants de la Société générale ont tenté d'expliquer jeudi devant une presse incrédule comment un trader de base avait pu seul déjouer tous les systèmes de contrôle de risque de la banque pour accumuler des positions cachées de plusieurs dizaines de milliards d'euros. "Nous tenons à déposer aux pieds de tous nos actionnaires, et notamment de tous nos actionnaires salariés, nos excuses pour les événements terribles que nous avons découverts ce week-end", a déclaré le président Daniel Bouton. Mais il a aussitôt ajouté que, malgré cette "fraude exceptionnelle", dont l'impact sur ses comptes sera de 4,9 milliards d'euros, la Société générale restait bénéficiaire en 2007 et était parvenue en trois jours à "monter quelque chose qui fait que son développement au profit de nos actionnaires, au profit de ses salariés, ne va pas cesser un instant". Il faisait allusion à la liquidation des positions en question et au projet d'augmentation de capital de 5,5 milliard d'euros qui doit permettre de consolider la solidité financière de la banque. Il a noté que la Société générale avait décidé de faire confiance à ses actionnaires même si elle s'est attaché les services des américaines JP Morgan et Morgan Stanley, qui en garantiront l'exécution. "C'est une augmentation de capital classique dans laquelle tous les actionnaires vont recevoir un droit de souscrire (...) Nous n'avons pas été chercher une augmentation de capital dissimulée, une augmentation de capital réservée à tel ou tel fonds, à telle ou telle catégorie d'actionnaires", a dit Daniel Bouton, faisant allusion aux levées de capitaux annoncées récemment par plusieurs grandes banques internationales auprès de fonds souverains asiatiques ou proche-orientaux. POSITIONS FICTIVES Le président a insisté de plus sur le fait que la fraude n'avait pas touché les dérivés actions, le métier vedette de la banque qui, de part sa sophistication, nécessite des systèmes de contrôle des risques très pointus et coûteux. De fait, le trader fautif travaillait sur une activité très classique, l'arbitrage sur indices boursiers via des contrats à terme (futures) depuis 2005. Utilisant l'expérience accumulée pendant les cinq années passées auparavant dans des fonctions de support (back office et middle office), il a créé des positions fictives pour couvrir des prises de position à l'achat ou à la vente initiées sur le marché dans des proportions beaucoup plus importantes que les faibles limites qui lui étaient imposées, a expliqué Daniel Bouton. Parce qu'il connaissait parfaitement les procédures de contrôle, il est parvenu à rouler ses positions fictives au fur et à mesure des contrôles, dont il connaissait le calendrier, a-t-il ajouté. Ces positions fictives ont été mises en place courant 2007 mais n'ont été découvertes qu'en fin de semaine passée, alors que le trader responsable, qui anticipait des hausses sur les indices boursiers européens, a été pris de court par leur forte baisse de début 2008. "DEVOIR ABSOLU" Une fois l'ampleur de la fraude réalisée, la Société générale a décidé de les couper immédiatement, ce qu'elle a dû faire dans l'environnement de "mini-krach" de début de semaine qui explique l'importance de l'impact annoncé jeudi. "Il était de notre devoir absolu de couper ces positions avant de les rendre publiques. Par malchance, il y a eu des mouvements de marché qui font que les pertes sont énormes", a dit Daniel Bouton, ajoutant que ce débouclage aurait pu dégager des gains si les Bourses avaient été en hausse de lundi à mercredi. Les responsables de la banque se perdent en conjectures sur les motifs du responsable de ce fiasco. "Ses motivations sont complètement incompréhensibles. Il ne semble pas qu'il ait profité de cette gigantesque fraude. Directement, on en est sûr. Mais il faudra des investigations plus poussées pour vérifier qu'il n'en a pas profité à titre indirect", a déclaré Daniel Bouton. "Il me paraît impossible qu'il ait pu travailler avec des complices", a estimé pour sa part Jean-Pierre Mustier, patron de la banque de financement et d'investissement. "Il était obligé de suivre quasiment en temps réel l'ensemble de ses positions, de rentrer de fausses positions et de les modifier de façon extrêmement rapide pour échapper à tous les contrôles. A ce stade, je suis convaincu, mais j'ai peut-être tort, qu'il a agi seul". Yann Le Guernigou Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par marie Jeu 24 Jan 2008 - 18:05 | |
| arf voila , le gd maitre de la fraude, Paulson.. qui vient nous "rassurer" .. c'est normal, nous dit'il .... et on ne peut rien faire contre ça !! comprendre que d'autres dossiers vt sortir ... http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=5070921D'autres fraudes sur le modèle de la SocGen quasi inévitables par Andrew Hurst ZURICH (Reuters) - L'énorme perte de 4,9 milliards d'euros révélée jeudi par la Société générale et attribuée aux agissements d'un seul employé vient rappeler que les banques, mêmes les plus grandes, ne sont pas à l'abri d'une violation de leurs systèmes de sécurité, si sophistiqués soient- ils, estiment les observateurs. D'autres faits de ce genre se sont déjà produits - il y a 13 ans, un trader nommé Nick Leeson avait mis la vénérable banque Barings en faillite après avoir perdu 1,4 milliard de dollars sur des paris malheureux à la Bourse de Tokyo - et d'autres banques pourraient un jour révéler des faits analogues quelles que soient les sommes investies dans les systèmes de sécurité. "Les banques gagnent beaucoup plus d'argent et prennent sur les marchés des positions beaucoup plus grosses, aussi peut-on s'attendre à ce que la taille des scandales soit plus importante", commente Simon Maughan chez MF Global. Depuis l'affaire Nick Leeson qui a été suivie par d'autres, les spécialistes de la sécurité se sont précipités pour renforcer leurs systèmes et mettre à jour leurs techniques mais conserver une avance sur la technologie n'est pas aisé. Pour le PDG de la banque d'affaires Lehman Brothers, Richard Fuld, la perte découverte à la Société générale est "le pire cauchemar" de tout banquier, admission tacite qu'aucune banque ne peut se considérer entièrement à l'abri. Cette opinion est partagée à la Société générale. "Nous avons un système hyper-sophistiqué de vérifications et de contrôles. C'est très difficile à comprendre. Mais il y a toujours des trous dans tout système", déclare un cadre de la banque française sous le sceau de l'anonymat. COMBINAISON INHABITUELLE C'est la connaissance intime des systèmes de contrôle des risques de son employeur qui semble avoir permis à l'employé de la Société générale - il avait comme Nick Leeson parié sur l'orientation des indices boursiers - de ne pas être repéré. "Quelqu'un qui a une connaissance approfondie de la façon de faire telle ou telle chose a le pouvoir de contourner ces systèmes", souligne Janine Dow, cadre chez Fitch. Un expert des questions de sécurité estime pour sa part qu'il est inhabituel que quelqu'un ayant une connaissance très à jour des systèmes de contrôle des risques, comme cela semble avoir été le cas à la Société générale, soit ensuite allé directement à un poste lié au trading sur les marchés. "Cela semble une combinaison inhabituelle de savoir-faire. La connaissance, quelle qu'elle soit, est un élément puissant entre de mauvaises mains et si vous savez de quoi les contrôles de sécurité sont faits, il est plus facile de les contourner", commente ce consultant en systèmes de sécurité basé à Londres et dont la Société générale figure parmi les clients. "Un individu motivé qui comprend la sécurité va aller là où les contrôles sont les plus faibles" ajoute le consultant. En outre, les techniques de contrôle des risques sont fondées sur l'expérience du passé, ce qui est une des raisons pour lesquelles elle ne peuvent jamais être complètement efficaces pour déceler les fraudes en raison de l'évolution rapide de la technologie et de la sophistication croissante des procédures de transactions sur les marchés. Quand il était président de la puissante banque de Wall Street Goldman Sachs, Henry Paulson, aujourd'hui secrétaire américain au Trésor, avait estimé que la fraude ne pourrait jamais être totalement écartée dans la mesure où les grandes banques sont des géants de la taille de petites villes. "On ne supprimera jamais les mauvais agissements. Dans une ville de 20.000 personnes, il y a une prison", avait-il indiqué. Version française Danielle Rouquié Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper  
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par marie Jeu 24 Jan 2008 - 18:57 | |
| donc on a un mec qui trade sur les futures ... et qui roule des positions perdantes .. sans jamais être appelé en couverture?? si c'est le cas ... c'est donc qu'une des contreparties a donné son aval ... et que forcément, elle était donc parfaitement au courant ... apres suffit de savoir de quel marché de futs il s'agit ( marché de futures sur arbitrage d'indives boursiers, c'est flou ... lol ) .... et d'aller voir qui sont les contreparties ... y se pourrait bien que SG en soit ... ___________ - Citation :
- De fait, le trader fautif travaillait sur une activité très classique, l'arbitrage sur indices boursiers via des contrats à terme (futures) depuis 2005.
Utilisant l'expérience accumulée pendant les cinq années passées auparavant dans des fonctions de support (back office et middle office), il a créé des positions fictives pour couvrir des prises de position à l'achat ou à la vente initiées sur le marché dans des proportions beaucoup plus importantes que les faibles limites qui lui étaient imposées, a expliqué Daniel Bouton.
Parce qu'il connaissait parfaitement les procédures de contrôle, il est parvenu à rouler ses positions fictives au fur et à mesure des contrôles, dont il connaissait le calendrier, a-t-il ajouté.
Ces positions fictives ont été mises en place courant 2007 mais n'ont été découvertes qu'en fin de semaine passée, alors que le trader responsable, qui anticipait des hausses sur les indices boursiers européens, a été pris de court par leur forte baisse de début 2008.
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| Skipper  
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par tripben Jeu 24 Jan 2008 - 22:30 | |
| apparent c la SG qui en soldant les positions a perdu 4 milliards de plus .... - Citation :
- De peslemar (marie) Boursomarquer peslemar Ignorer peslemar Recommander ce message 1
visiblement la SG a fait plus 22:44 24/01/08 fort que lui puisqu'il est dit aux infos qu'"il" n'avait perdu qu'un milliard et que c'est la SG elle-même en liquidant les positions qui a perdu le reste (c'est possible de faire une bourde pareille ? quelqu'un peut m'expliquer).
ARTICLE de Montaldo qui explose ... - Citation :
- http://www.bakchich.info/article2440.html
CHRONIQUE D’UN SCANDALE FINANCIER La Société générale bat le record du monde !
jeudi 24 janvier 2008 par Jean Montaldo La banque française a annoncé jeudi 24 janvier la découverte d’une fraude interne « d’une ampleur considérable » commise par un de ses traders, immédiatement mis à pied. La perte est évaluée à 4,9 milliards d’euros : record du monde battu ! Comment est-ce possible ? Est-ce crédible ? Auteur du livre « Le marché aux voleurs » (Albin Michel, 2003), qui jettait une lumière crûe sur les escrocs de la finance et les patrons menteurs, l’écrivain-journaliste Jean Montaldo livre son analyse et ses infos. Du brutal !
À qui fera-t-on croire qu’un simple quidam installé dans un placard à balais de la Société générale - la troisième banque française (22,40 milliards d’euros de chiffre d’affaires), derrière le groupe Crédit Agricole (29,156 milliards) et BNP Paribas (27,9 milliards) - a réussi l’exploit historique de perdre frauduleusement, en solitaire et en quelques semaines, la bagatelle de 4,9 milliards d’euros (soit 32,14 milliards de nos défunts francs)… sans qu’aucun contrôle de gestion interne n’ait repéré la supercherie ?
Dois-je préciser que cette saignée — pour un montant proche du produit national brut de pays en voie de développement, tels le Gabon, le Honduras ou le Sénégal — n’est pas loin d’égaler le dernier chiffre d’affaires connu de la Caisse des dépôts, première des institutions financières de l’État ?
Selon le président de la Société générale, Daniel Bouton, cette « fraude interne d’une ampleur considérable » a été commise par un collaborateur « au sein d’une sous-division des activités de marchés ». Traduisant cet aveu, comme il se doit, j’en conclus qu’une singulière incompétence des organes dirigeants de l’établissement a permis à leur golden boy de jouer avec l’argent de leurs clients… et de le perdre à tout jamais.
Incompétence et démence de banquiers avides d’argent… au point de mettre à la disposition d’un obscur collaborateur (dénommé Jérôme Kerviel) des sommes considérables, à charge pour lui d’en faire à sa tête, sans que nul ne songe à auditer, au jour le jour — comme le veut la réglementation des géants de la finance faisant appel public à l’épargne —, l’ensemble de ses opérations ! Les Docteur Folamour de la finance
Trop, c’est trop ! Car cette fois le scandale qui éclate à la Société générale permet de pointer du doigt le système mis en place par les banques, depuis de nombreuses années, en vue de toujours plus siphonner les marchés, grâce à la sophistication d’instruments hautement spéculatifs qui, petit à petit, ont totalement perverti le système capitaliste, au point de le rendre incontrôlable et par conséquent incontrôlé. Nous voici rendu dans le laboratoire du Docteur Folamour de Stanley Kubrick. Sauf que, cette fois, il ne s’agit ni d’une farce, ni d’une fiction.
Des positions spéculatives d’au moins 50 milliards d’euros
Libéral convaincu — peu soupçonnable d’un quelconque lien de pensée avec les alter-mondialistes et les divers courants de la gauche anti-capitaliste —, ma connaissance de l’enfer où se meuvent les apprentis sorciers de la finance m’oblige à dire tout haut ce que ces fous furieux en col blanc semblent convenus de taire. Pour que la Société générale ait perdu ces 4,9 milliards d’euro, ces derniers jours (et dans le plus grand secret) - lors du débouclage en catastrophe des positions insensées de son « trader » indélicat, engagés dans des opérations sur produits dits « futurs » (comprenez : options d’achat à fort effet de levier, permettant de ramasser ou de perdre 10 fois sa mise) - c’est bien que l’opérateur en question avait une position ouverte, spéculative, d’au moins 50 milliards d’euros. Excusez du peu. Rien que sur les valeurs du CAC 40, le lascar avait engagé 48 milliards d’euros. Impossible, pour l’heure, de savoir l’ampleur de ses engagements sur d’autres marchés, dont Euronext. Dès lors, devant vendre dans l’urgence ces tonnes de bouts de papiers pourris, la banque « victime » ne pouvait qu’amplifier la baisse des cours déjà bien engagée.
« Indétectable » fraude, camouflée derrière des opérations « fictives », nous dit Daniel Bouton, digne représentant de l’énarchie française… qui vient de mettre à pied 5 des supérieurs de son « trader », mais qui se garde de rendre lui-même son tablier. Apprendre que ce Monsieur abandonne 6 mois de son salaire fixe — quid du « variable » ? — et son « bonus » 2007, nous la fait belle. De qui se moque-t-on ? D’autres maisons financières engluées
Et ce n’est pas tout : on apprendra bientôt les déboires de trois autres institutions, certes de moins grande dimension, dont les responsables sont englués — eux encore — dans le marigot de spéculations effrénées… sur des petites et moyennes valeurs. L’une de ces trois honorables maison de traitement a dû d’ailleurs fermer deux de ses fonds communs de placement, empêchant du même coup les porteurs de parts de récupérer ce qui reste de leur argent. Pour ne pas ajouter à leur malheur, je n’en dirai pas plus. Tout arrive à point à qui sait attendre…
Que devons-nous penser, nous les usagers et l’ensemble des PME françaises, à qui les banques refusent le plus petit découvert et sont tourmentés, harcelés, et parfois même signalés à la Banque de France, pour un débit de quelques centaines d’euros ?
Mieux encore : on nous apprend que notre voltigeur de pointe, détenteur à la Générale du record du monde de la fraude bancaire, court toujours ; et le PDG Daniel Bouton — qui l’a laissé filer (et n’a pas encore porté plainte) — ne sait même pas où il est passé.
Ben voyons !
Les traders, rois des paumes financières
*Jérôme Kerviel (Société générale) : 4,9 milliards d’euros (ou 7,2 milliards de dollars), 2008
*Friedhelm Breuers (Germany WestLB Common and Preferred Shares) : 0,8 milliard de dollars, 2007
*David Lee (United States Bank of Montreal Natural Gas Options) : 0,8 milliard de dollars, 2007
*Brian Hunter (Canada Amaranth Advisors Gas futures) : 6,5 milliards de dollars, 2006
*Wolfgang Flöttl, Helmut Elsner (Austria BAWAG Currency) : 2,5 milliards de dollars, 2006
*Liu Qibing (China State Reserves Bureau Copper Futures) : 0,2 milliard de dollars, 2006
*Chen Juilin (China China Aviation Oil Oil Futures and Options) : 0,6 milliard de dollars, 2004
*John Rusnak (United States Allied Irish Bank Currency) : 0,7 milliard de dollars, 2002
*John Meriwether (United States Long Term Capital Management Interest Rate and Equity Derivatives) : 4,6 milliards de dollars, 1998
*Yasuo Hamanaka (Japan Sumitomo Corporation Copper futures) : 2,6 milliards de dollars, 1996
*Nick Leeson (United Kingdom Barings Bank Nikkei Futures):1,4 milliard de dollars, 1995
*Robert Citron (United States Orange County Interest Rate Derivatives) : 1,7 milliard de dollars, 1994
*Giancarlo Paretti (Italy Credit Lyonnais Loans to Hollywood Studios) : 5 milliards de dollars, 1990 bon sinon je viens d avoir mon pote qui m avait annonce deb aout la crise financiere a venir ... ce soir c pire qu il y a 4 mois .. pr lui c sur .... le chateau de cartes va tomber ... et ttes les banques vont se retrouver ds cette situation ...la bnp en suivant ... la caixa bank est aussi pas mal en espagne .. car c l Europe qui va se prendre une claque .... GRace à qui !!!! Je vous le demande !!!! IL m a confirmé que ce qui se passe dep lundi est prévu dep bien lontemps et au plus précis ..bref on est pas pret de remonter !!!la pente ...l atterissage se profile et pr lui .... que 2 sols ::: le matelas ou la cave de 20F ... Il en aurait perso plus de 1000 achété en 2000 .... joli culbute .... et belle vision .. Que le Gold vous protége !! Y a que la vérité qui compte |
| Chef cuistot  
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par marie Ven 25 Jan 2008 - 1:14 | |
| Excellent Montaldo, Ben pour mettre les choses en perspectives comparons cette "fraude" du soit disant trader fou de 4.9 milliards de $ avec la fraude gold de nos bullions banks favorites .... 10.000 T de position short gold depuis 1999 soyons simples et regardons ce graphe gold LT https://2img.net/r/ihimizer/img91/8877/zealgoldbigdm2.gifpoint bas 1999 = 250 $ l'once point haut 2008 = 900 $ l'once différentiel = 650 $ l'once prenons seulement 600 $ l'once de différentiel ... ça nous fait du 198 milliards de$ de pertes potentielles, sur cette "petite fraude" des BBune paille par rapport aux 4.9 milliards d'euros de la "fraude" SG.... mais ce sera pareil ...... ils ne savaient pas .... et on pourra lire : " fichtre ... my godness, je me demande bien comment cela at'il pu se produire??? en tout cas ... JE ne suis pas au courant et je décline toute responsabilité ... " et le ponpon ... il faudra songer à mieux controler ces marchés , nous dira Ben..ou bien Hanky ... Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook
Dernière édition par le Ven 25 Jan 2008 - 23:56, édité 2 fois |
| Skipper  
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| | | | Captain  
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| | | j'ai trouvé çà: par groler Ven 25 Jan 2008 - 20:30 | |
| Beaucoup ne croit pas à l'hypothese d'un seul homme Depuis quelques heures, toute la planète finance vibre autour d'une nouvelle star, un certain trader francais sensé etre l'unique responsable d'une perte de 5 milliards d'euros à la Société Générale. Un type "seul", "en fuite" et "en difficultés familiales" selon la version officielle; en gros, Lee Harvey Oswald version camembert. Je prétends que toute cette histoire est un mauvais James Bond imaginé en 5 minutes par des communicants à 2 balles pour cacher une possible opération barbouzarde sur Futures ayant pour but de forcer Bernanke le docile et Trichet le récalcitrant à baisser leurs taux ... Passons en revue les éléments qui corroborent cette thèse: De qui parle-t-on ? D'un opérateur de marchés universitaire (Lyon-2) de 31 ans payé moins de 10K€/mois. Bref, pas de quelqu'un ayant "les grands moyens" dans son établissement plein à craquer de bigshots facon "X-mines/MBA Harvard Business School" (un X-mines, c'est un polytechnicien sorti dans les 20 premiers de promo qui fait partie du "corps des mines", le plus prestigieux). Mais voila, c'est un "génie de l'informatique", un hacker (comme Mathew Brodderick dans Wargames) et cela expliquerait tout ... Et bien sur, un génie, ca passe son temps à poster sur les forums de boursorama, parce que c'est là qu'il est sur de trouver plein d'autres génies comme lui! Les blogs américains sont bien plus rapides que nous à faire 2+2; allons voir ce qu'en pense Barry Ritholz. Lui, il fait un lien direct entre ce débouclage massif de positions Futures lundi et la baisse des taux de la FED dès mardi, et comme beaucoup d'opérateurs de marché, il y voit un très mauvais coup pour la crédibilité de Bernanke qui à coup sur aura une carrière bien plus courte que Greenspan! En gros, aux USA, on a compris que les -75 points ne sont que la conséquence du -5% sur les futures US lundi, qui était (comme par hasard) un jour de fermeture des marchés. La question naturelle est donc: mais pourquoi la SocGen aurait choisi un jour de fermeture de Wall Street pour liquider les positions de son psychopathe de trader ? A ce niveau, il devient nécessaire de mettre en avant les doutes exprimés par les pros du trading, comme par exemple ici. Donc tout le monde commence à douter, d'autant que les tetes tombent, mais pas celle du PDG de la banque qui est, on le rappelle en passant, le No.1 mondial des dérivés actions (je vous dis meme pas comment ca fait sérieux devant les gros clients). Or, maintenant, on commence à nettement mieux comprendre la conférence de presse de J.-C. Trichet hier: à savoir un message codé disant en gros que "je suis au courant que ce mouvement sur les Futures est bidon, je ne bouge pas les taux et Bernanke a fait une clownerie". Bien entendu, il faudra des jours, voire des semaines avant de connaitre la vérité sur cette affaire (un peu comme l'Arche de Zoé) ou se mèlent des grands patrons, des membres du gouvernement (rappelons que Sarkozy veut des baisses de taux) et beaucoup d'argent ... Le problème, c'est qu'il y a déjà des victimes collatérales: au premier chef, la FED et Bernanke (déjà soupconné d'etre la Wall Street Bitch), puis les banques francaises en général, et enfin les diplomés des universités francaises (remarquez à quel point la presse reste discrète sur les traders issus des Grandes Ecoles). Par contre, Jean-Claude Trichet pourrait etre considérablement renforcé au sortir de tout ce micmac qui fait penser aux manipulations de l'affaire Clearstream (qui a déserté nos écrans TV depuis que Villepin est devenu avocat d'affaires). Par Laurent Gosse http://www.leblogfinance.com/2008/01/james-bond-la-s.html |
| Piano bar  
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par marie Ven 25 Jan 2008 - 23:34 | |
| tres interessant, Groler !! d'ailleurs, c'était précisément ce que pensait le marché, qui n'a cessé de remonter la journée où est sortie cette nouvelle .... comme si le débouclage de ces positions perdandes, pouvait être l'unique cause de la chute des indices ... donc touit allait pour le mieux ds le meilleur des mondes ... cette euphorie n'aura tenu qu'un jour ...voir séance de today... l'interprétation des déclarations de Trichet successives, est TRES étonnante ... soupçonnait'il quelque chose?? ******************** pour faire suite , trés interessante interprétation de Jim Sinclair.. qui rejoint certain des points précédents .. The theme concerning the recent market drop and involving Monday morning’s Fed action is that the Federal Reserve cut rates significantly assuming a freefalling equity market to be a product of panic. This theme suggests panic is capable of producing more panic and therefore furthering the potential of the fall. In the timeframe leading up to and during the freefall of equity values, a major French bank was having a just recently discovered significant problem liquidating a hidden position of equities in some form or another. This liquidation by the major French Bank, although unsaid, implied that action has taken the market down significantly in the week preceding the Fed action. Consequently, there really is no economic or derivative problem that was at the heat of the extreme drop of equity values, nor does it mean anything that the major drop took place on the news of AMBAC bond downgrading, a major player in default derivatives. As such, the Fed acted somewhat in error as a result of not knowing the French bank’s activity as the root of the plunging equity values. The assumption since the bank reported a complete loss is that the French bank has completed its liquidation, all is well and the future is rosy. This really quite beautiful effort of plausible denial requires some critical examination: Question: Could a junior trader have entered into a position of such magnitude that it could make or lose $7,000 million? Answer: It is most unlikely as personalities making transactions of this proportion are few and far between. They know each other. At minimum, the other side or sides would have inquired with the Senior Trader if the Junior Traders knew what he was doing. Question: Could a transaction of this magnitude be successfully hidden for months? Answer: After the Warburg/Rogue trader experience, major trading entities have tightened up their accounting and audit processes to prevent just this type of act. It is a strain on the imagination to think that this could have been accomplished as transactions are confirmed between trading houses electronically. That confirmation process then goes to the trading entity to again confirm. Risk control in major houses then factor that into overall positions. How a junior trader could have short cut that procedure is hard to imagine. The thesis that a junior trader hid a gargantuan trade confirmation under his desk or that a procedure missed it is extremely unlikely to be factual. Question: What was the form of the transaction? Answer: By not specifically stating the media and the public would assume the trader somehow held a long position of shares that were being liquidated into the market. That strains one’s imagination as well because such a position would be so visible that it would glow in the dark. This leads one to assume the position was either a derivative on equity indices or mathematical equivalents derived by algorithms, not the world’s largest long position in US equities. This leads one to assume that one side of the trade, the side which was called on to perform, could not or in the case of the bank in question selected not to perform. As such, the loss was on a structured investment vehicle either structured by the bank in question or another. Rarely do these special performance contracts called OVER THE COUNTER DERIVATIVES actually perform, but rather are bought out by the losing side when called to perform on. Conclusion: The USD $7,000 million loss reported as an action of a junior trader hiding a losing position for a considerable amount of time as stated is total bull. You would have to be totally IGNORANT of market mechanics to buy that plausible denial. The public and much of the media are. The reported loss was a buyout of a failed to or chosen not to perform derivative. The world’s equity markets broke for their own reasons and not because a large French bank was selling common shares into the marketplace as the newest and rather well done SPIN would have you think. Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper  
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par du-puel Sam 26 Jan 2008 - 10:45 | |
| Hier j'ai pris l'apéro chez des amis ... avec la télé allumée. J'y ai donc été réexposé. C'était Canal+ (qu'est-ce qu'il a vieilli le Denisot !).
Ils ont passé un zapping (impossible de réfléchir, c'est juste le choc des images et l'enchaînement des déclarations) : il y avait le Sylvestre de TéléPropagande canal Bouygues : « tant qu'on n'a pas vendu, on n'a pas perdu », la bétasse de Bercy « il n'y a pas de crash, tout va bien, on contrôle ».
Ensuite ils se sont mutuellement servi la soupe pour un livre, sous les rires télécommandés des abruti(s)s du public
Puis est arrivé l'économiste de l'économie, spécialiste de la spécialité, expert de l'expertise. Elie Cohen. Qu'a-t-il affirmé ?
- le crash de lundi a été provoqué par le débouclage des positions de la SG (il a dit « vente » pas débouclage ce serait trop précis) -- nul n'a relevé la contradiction avec le zapping de la bétasse de Bercy, sur son « il n'y a pas de crash »
- il a même englobé le crash d'Asie, alors qu'en même temps il disait que les positions de la SG était sur les futures européens (coté ici, après fermeture de l'Asie) -- nul n'a relevé sa contradiction
- Il a même dit que la SG avait peut-être vendu trop vite, accentuant ses pertes -- nul n'a pensé à rappeler le slogan de Sylvestre « tant qu'on n'a pas vendu ... »
- nul n'a songé a mettre en parallèle l'aspect « professionnel-aux-nerfs-d'acier des traders de la SG » avec ce comportement de panique, ni à souligner le contraste avec la déclaration de la bétasse de Bercy (ou d'un autre comique des zélites) avec « restez calme, pas de panique, on contrôle » -- surtout pas les chiens de Pavlov du public.
- le seul sujet de discussion était « est-ce possible qu'un seul type -même pas si intelligent puisqu'il n'est pas polytechnicien mais sorti d'une école de province- puisse le faire ; vous-y-croyez vous ? » ; --moi oui, --heu moi j'sais pas trop mais là quand même. C'est-à-dire des à-cotés du problème.
- et le Cohen a conclu à la manière de tous les enkupafés du zapping précédent « de toutes façons pas de panique, les avoirs des clients sont garantis par une structure spécialisée ». Il n'en connaissait à l'évidence même pas le nom, a menti par omission et/ou par incompétence en ne rappelant pas le seuil de cette garantie, ni les modalités (deux mois sans avoir accès à sa monnaie de singe). Et bien sûr nul n'a eu le début du commencement de l'idée de lui demander « mais qui garantit le garant, assure l'assureur ? a-t-il des fonds propres suffisants ? » -- ça aurait obligé à parler de ACA et des autres assureurs de crédits en déconfiture et de la cata potentielle, des réserves fractionnaires ... bref le véritable sujet.
Le seul qui ait fait une remarque percutante c'est Besancenot au zapping « 5 Mds partent en fumée et on nous dit qu'il n'y a pas d'argent pour les salaires ? »
Quand j'ai fait part de mes remarques en direct aux amis, la seule attitude était « tous les mêmes, on n'y peut rien, et puis c'est une émission de détente, d'ailleurs il va y avoir les guignols ». Je me suis cassé. |
| Chef table à cartes  
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par g.sandro Sam 26 Jan 2008 - 14:18 | |
| http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article.php3?id_article=3750La thèse du “fraudeur solitaire” remise en question 25 janvier 2008 On dira ce qu'on veut, mais c'est bien, (une fois encore) le discours "d'homme politique" le plus pertinent entendu sur ce délicat sujet...en plus j'en connais que ça va énerver alors je le poste d'autant plus volontiers sur la partie publique...NA...!!!25 janvier 2008(Nouvelle Solidarité) - Comme on pouvait s’y attendre, de plus en plus de voix s’élèvent pour mettre en question la thèse du « fraudeur solitaire » invoquée par la Société générale pour expliquer des pertes de 7 milliards d’euros pour l’année 2007. En effet, journalistes et analystes disent désormais tout haut ce qu’ils ont pensé tout bas lorsque la direction de la Société Générale a révélé au cours d’une conférence de presse à son siège de La Défense, le jeudi 24 janvier, le fait qu’un de ses traders, en prenant des positions frauduleuses, lui aurait fait perdre la bagatelle de 4,9 milliards d’euros. La conférence de presse avait été particulièrement houleuse, plusieurs dizaines de journalistes incrédules bombardant , pendant près de deux heures les principaux dirigeants de la banque, dont Daniel Bouton, son PDG, de questions gênantes sur le scénario improbable des pertes présenté par la banque. En effet, comment accorder la moindre crédibilité aux récits des responsables de la Société Générale, alors qu’ils ont avoué ne pas avoir saisi la police ni les autorités judiciaires au moment où ils ont découvert la fraude, et avoir obtenu les aveux du « fraudeur » suite à un ‘debriefing’, mené par eux-mêmes de concert avec le président de la Banque de France, Christian Noyer, et le Président de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Comment croire une seconde à cette histoire rocambolesque, lorsqu’ils nous apprennent qu’après avoir avoué, ce dangereux fraudeur a pu quitter, libre, le siège de la Société Générale, sans laisser d’adresse ! De plus, la théorie du complot a été présentée alors que tout le milieu savait que la Société générale était l’une des banques françaises les plus exposées aux subprimes et aux autres produits financiers « innovants » mis sur le marché par des financiers devenus de plus en plus cupides, et s’attendait donc à ce qu’elle affiche des pertes substantielles. Dès ce matin (25 janvier), la thèse du « fraudeur solitaire » était remise en question par des analystes. Dans une interview au Parisien, Alain Crouzet, PDG de Montségur Finances, déclara qu’il ne « croit pas à la thèse du trader fou » qui ressemble fort à « un parfait bouc émissaire dans cette période actuelle de crise financière ». « Même quand on est un virtuose du clavier, perdre 4,9 milliards d’euro signifie, comme le confirme la Société générale, avoir accumulé des positions de l’ordre de 40 à 50 milliards d’euros. C’est plus que les fonds propres de la banque. C’est colossal ! » Puis, sur la chronologie : « Quelle coïncidence, quel timing exemplaire aussi », alors que la Société générale s’apprêtait à publier son bilan 2007. « Le scénario est parfait, trop ! » Les déclarations d’Elie Cohen (CNRS) à l’AFP, sur le scepticisme des « salles de marché » quant à la possibilité qu’un seul individu ait organisé tout cela, ont été largement répercutées sur les sites Internet, de même que celles de Marc Touati de Global Equities sur le fait que si 100 à 200 millions de pertes peuvent être cachées, il est impossible de faire de même avec 5 milliards. Mentionnons enfin l’intervention de Raymond Soubie, conseiller social de l’Elysée, qui a déclaré à LCI que c’était « très étonnant qu’une seule personne ait pu constituer une position de plus de 50 milliards d’euros", sans être repérée par les systèmes de contrôle, avant d’ajouter diplomatiquement : "puisque la direction de la banque le dit, pourquoi ne pas la croire ». Raymond Soubie a ensuite tenté d’orienter le débat vers un thème cher à la présidence. Selon lui, "il y a peut-être aussi un problème de moralisation financière du capitalisme au-delà même du cas ponctuel, particulier, de la Société générale". Silver is king, Go Gold !
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| Captain  
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| | | histoires de traders fous par marie Sam 26 Jan 2008 - 17:45 | |
| Adrian Douglas, a le même mauvais esprit que moi ... lisez plutot Bill, In the January 24 session on the TOCOM Goldman Sachs COVERED 466 short contracts to bring their net short position to 11,979 contracts. GS continues to cover after having aided and abetted the recent sell-off. I am hearing from one of my sources that a rogue gold trader has been discovered to have sold off all of the US Treasury gold without anyone having noticed. They haven’t named the rogue trader yet!! Knox, Knox. plus sérieusement ... la FED déclare apres avoir baissé les taux en panique, qu'elle n'était au courant de rien ... concernant les déboires de la SG.. l'un des plus gros opérateurs sur les marchés dérivés .. ( comme BNP, Deusche Bank ., GS, JP Morgan.. bref, tout nos amis du cartel ) Who’s there? GATA! GATA who? GATA have some fun from time to time! As I am traveling I haven’t had the chance to make as much contribution as usual. But I just had to make this footnote on the 7 B$ rogue trading position discovered offside at SocGen that no one knew about!! And the FED says they didn’t know about it when they made their rate cut!! Who do they think they are kidding? Even Pinocchio would have been embarrassed about the huge proboscis rocketing out of the middle of his face with that corker! The BIS brags about "cooperation between CB’s to provide credit to influence asset prices (especially gold) when it is thought useful to do so". And to think this is only the tip of the iceberg! Cheers Adrian Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper  
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par GdB Dim 27 Jan 2008 - 21:58 | |
| DAns ce dernier article du Guardian ils continuent de préciser - Citation :
where the actions of lone rogue trader Jérôme Kerviel rocked the French establishment and the world's financial community.
MAis il y a de nombreux autres sons de cloches... Exemple: http://www.letemps.ch/template/economie.asp?page=9&article=224238 - Citation :
- La version du «trader isolé» est contestée
SOCIETE GENERALE. Des intervenants du marché privilégient la thèse d'une mauvaise stratégie dans les dérivés.
Pierre-Alexandre Sallier et Myret Zaki Samedi 26 janvier 2008
Le choc de l'annonce, jeudi, de 4,9 milliards d'euros de pertes par la Société Générale (GLE.PA) (SG) après la liquidation des positions frauduleuses prises par l'un de ses traders a cédé la place à l'incompréhension au sein de la communauté financière. La perplexité d'un gérant parisien, vendredi, résumait bien le sentiment général. «Je traite tous les jours sur le marché des dérivés actions, et il m'est impossible de comprendre comment un seul fraudeur a pu passer de tels ordres - et organiser leur comptabilisation dans des sociétés factices - et échapper aux contrôles d'une aussi grande institution.»
L'ampleur de la fraude, qui va faire l'objet d'une enquête judiciaire «d'une grande complexité» selon le Parquet de Paris, a nourri vendredi un début de polémique, certains opérateurs remettant en cause la version de l'«homme seul» ayant tenu secrètement des positions atteignant jusqu'à 50 milliards d'euros.
«La banque représentait le quart des contrats futurs sur indices boursiers échangés en Europe, explique ainsi un tradergenevois. Sur ces indices, le desk des dérivés appliquait depuis des années une stratégie appelée vente de volatilité par le biais option, c'était même le plus gros vendeur de volatilité en Europe.»
Selon plusieurs autres intervenants, la SG avait gagné énormément d'argent sur cette stratégie entre 2003 et 2006. La tendance s'est inversée et la stratégie «a commencé à occasionner des pertes cet été, lorsque la volatilité s'est envolée», poursuit le courtier genevois. Depuis août la volatilité, mesure de la «nervosité» des bourses, a ainsi triplé. «On était en présence d'une hausse structurelle, mais, au lieu de se repositionner, les spécialistes des dérivés de la banque se sont entêtés». Selon cette source, les pertes sont liées au fait que cette vente de volatilité était simultanément arbitrée par des positions longues sur futures d'indices. «Ils étaient négativement corrélés au marché, et quand celui-ci baissa, ils furent forcés de vendre des futures».
Sous-couverture
Selon le courtier, «ces équipes auraient sous-évalué le prix des options sur la volatilité, afin de réduire le nombre des futures qui doivent être vendus à la baisse». Il y a «une quinzaine de jours», un «audit» aurait souligné que ces évaluations n'étaient pas correctes, et la banque se serait retrouvée «en sous-couverture de 25 milliards d'euros», estime notre source. Et acculée à des ventes forcées sur un marché en baisse rapide. Ce qui aurait ainsi conduit à de telles pertes.
Ces ventes forcées, auraient-elles alors provoqué le krach de lundi sur les marchés européens? «Cela apparaît plausible» estime Frédéric Binggeli responsable d'une cellule de gestion à la banque privée Edmond de Rothschild (RLD.S). Une liquidation qui aurait duré jusqu'à «jeudi, jour de l'annonce de la «fraude», où l'on a observé la clôture de 20% des contrats de futures ouverts sur le marché», affirme ce dernier.
Dénégation de la banque
Selon d'autres intervenant les volumes de lundi s'expliqueraient davantage par la réaction au plongeon précédent de Wall Street.
Hier soir au sein de la banque, on maintenait que «la fraude vient d'une personne isolée» et en aucun cas de l'équipe d'un desk. Ces mises en cause suscitaient également une vive opposition de la part des professionnels travaillant avec la banque.
«Je ne peux imaginer un seul instant que la direction pourrait mentir dans une telle histoire, le revers est suffisamment grave comme cela!» s'insurge Elisabeth Grandin, chargée de la notation de la banque au sein de l'agence Standard & Poor's.
La psychologie du trader intrigue Sylvain Besson Etudiant sans problème, judoka assidu, ancien candidat de l'UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, dans son bourg breton de Pont-l'Abbé: rien, dans le parcours du trader accusé d'avoir causé une perte de 4,9 milliards d'euros à la Société Générale, n'explique son ahurissante dérive. Citant ses collègues, Le Parisien le décrit comme «un introverti plutôt mal dans sa peau», médiocrement doué pour le trading, et marqué par la mort de son père il y a quelques années. Après avoir spéculé en cachette, il aurait été surpris par la baisse des marchés boursiers en janvier et aurait tenté de se rattraper en surenchérissant. Au prix, finalement, d'une perte colossale.
GdB |
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| | | Re: affaire Kerviel - Société Générale/ perte de 4.9 milliards d'euros par GdB Dim 27 Jan 2008 - 23:57 | |
| Je rajoute un lien intéressant pour la suite des évènements. http://sauvezkerviel.canalblog.com/Non pour le soutien à ce trader (à ce stade j'ai pas d'avis définitif, et bon ce genre de gars dont le métier grassement payé est de spéculer pour le compte d'une banque ne m'inspire qu'une compassion limitée... Disons que j'ai dans l'ordre des compassions des priorités...) Par contre pour avoir une contre info au feu roulant des médias dominants, ça peut être intéressant. GdB |
| Piano bar  
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