Pourquoi et comment investir dans l’or et l’argent ? Plus qu’un placement d’opportunité, il s’agit avant tout de sécuriser le pouvoir d’achat de votre épargne contre l’érosion monétaire et les conséquences de la crise systémique mondiale, tout en déjouant les pièges que réserve le marché de l’or et de l’argent, à l’investisseur non averti.
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Je rajoute un extrait très illustratif trouvé justement sur le site ci-dessus (sur ledopage et le cyclisme) et qui pourrait s'appliquer pile poil à la SocGen et consorts pour décrire de manière imagée leur système managérial:
Citation :
Lors de l'instruction de l'affaire Festina, Erwann Menthéour déclare aux policiers : "l'EPO était entreposée dans le réfrigérateur de l'équipe (...) auquel avait accès Madiot. Lors du procès, il ajoute que Marc Madiot lui aurait déclaré : "Tu fais ce que tu veux, mais si tu es contrôlé positif, je ne suis plus là." Frédéric Guesdon ne dit pas autre chose : "Marc Madiot nous a dit, au début du Tour de France 1998, que nous étions libres de faire ce que nous voulions concernant le dopage mais que, en cas de contrôle positif, cela ne relèverait que de la responsabilité du coureur". Pendant l'instruction, Marc Madiot déclarait d'ailleurs : "Je ne voulais pas savoir si mes coureurs utilisaient ou non l'EPO, l'essentiel était qu'ils ne se fassent pas prendre".
Disons que les frigos de pas mal de salles de marché et de banques sont bien remplis avec écrit dessus
Usage (fortement conseillé) en libre service, la direction décline par conséquent toute responsabilité.
GdB
PS: Marc Madiot vient d'être nommé président de la ligue nationale de cyclisme, en 2007 il a été nommé Chevalier de la Légion d'honneur par Jean-François Lamour, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative. Un nouveau secteur pavé de Paris-Roubaix, entre Beuvry-la-Forêt et Orchies (1 400m) a été baptisé de son nom...
Il tient -évidemment- régulièrement des propos très durs envers les dopés (qui se font prendre). Un peu comme ceux qui parlent de "loyauté, de transparence et d'intégrité" dans certains milieux sans en avoir un gramme sur eux (pour paraphraser Coluche)!
Est-ce pour cela qu'on retrouve pas mal d'équipes pros sponsorisées par des... banques (Crédit à Bricoles, Caisse d'Epargne, etc) ?
Ce petit développement sur le parallèle entre sport de haut niveau et pratiques managériales modernes me semblait intéressant, car dans les deux cas l'obsession de la performance à tout prix est le moteur -très polluant- qui anime ces systèmes...
L'homme de 57 ans a été reconnu coupable d'abus de confiance dans 49 cas. Il devra également verser une amende de 108.000 euros, inférieure au montant de 180.000 euros requis par le parquet, et ne fera pas appel.
Ce verdict relativement clément, alors que l'ancien cadre risquait jusqu'à 10 ans de prison, s'explique en partie par le statut de "témoin-clé" de M. Siekaczek, qui s'est montré très coopératif tout au long de l'enquête, et ne s'est pas enrichi personnellement.
Ce procès est le premier d'une longue série dans cette vaste affaire de pots de vin et de caisses noires, qui a coûté leurs postes à un certain nombre de dirigeants de Siemens dont le patron et le chef du conseil de surveillance.
Reinhard Siekaczek était accusé d'avoir avec des collègues détourné quelque 53 millions d'euros, qui ont servi à payer des pots-de-vin et assurer des contrats à la division de Siemens qu'il dirigeait, celle des télécommunications.
Le conglomérat lui-même envisage selon la presse de demander des dommages-intérêts à d'anciens dirigeants, jugés coupables d'avoir fermé les yeux sur le système de caisses noires.
Lundi, le président du tribunal Peter Noll a estimé que M. Siekaczek n'était qu'un "petit rouage" dans le système de corruption échafaudé chez Siemens et jugé "crédible" la thèse selon laquelle les plus hauts responsables de l'entreprise étaient informés de ces malversations.
M. Noll a regretté que l'ancien patron emblématique de Siemens, Heinrich von Pierer, ait refusé l'invitation qui lui avait été faite de comparaître en tant que témoin.
Il a aussi jugé que l'entreprise Siemens avait fait montre "d'un sens très amoindri du droit", et critiqué l'insuffisance des moyens alloués par l'ancienne direction à la lutte contre la corruption: "C'était comme demander à des pompiers d'éteindre un incendie avec un verre à dents."
L'affaire avait éclaté en novembre 2006, avec le lancement de grandes perquisitions dans les locaux de Siemens.
Il a aussi jugé que l'entreprise Siemens avait fait montre "d'un sens très amoindri du droit", et critiqué l'insuffisance des moyens alloués par l'ancienne direction à la lutte contre la corruption: "C'était comme demander à des pompiers d'éteindre un incendie avec un verre à dents."
Le conglomérat lui-même envisage selon la presse de demander des dommages-intérêts à d'anciens dirigeants, jugés coupables d'avoir fermé les yeux sur le système de caisses noires.
Tous ces exemples histoire de pas prendre l'histoire KERVIEL pour ce qu'elle n'est pas, et la placer dans la LONGUE liste illustrant les contradictions intrinsèques de ces systèmes maffieux à vernis "éthique, intègre et transparent".
Le ramage n'a rien à voir avec le plumage, et le cas n'est isolé que par ceux qui ont intérêt à ce qu'il le soit!
Les nouveaux avocats de Kerviel ont pas leur langue dans leur poche! (bon pour un avocat ça vaut mieux )
Citation :
Société générale: une seconde mise en examen, la défense de Kerviel dénonce une instrumentalisation de la justice
Jérôme Kerviel n'est plus le seul à être poursuivi dans l'enquête sur les pertes de 4,9 milliards d'euros de la Société générale. Depuis vendredi, l'ancien assistant du trader est mis en examen, la justice le soupçonnant de l'avoir aidé à saisir des opérations fictives.
Lundi, Jérôme Kerviel a été entendu près de quatre heures par les juges d'instruction en charge de ce dossier. Avant son audition, l'un de ses avocats, Me Eric Dupond-Moretti, a déclaré à la presse avoir "le sentiment que la banque française instrumentalise la justice pénale pour tenter de désigner un responsable". Le 23 juillet, l'ex-trader de Société Générale avait été confronté au directeur du département dérivés-actions, Christophe Mianné.
"J'ai le sentiment que la Société générale instrumentalise la justice pénale pour tenter de désigner un responsable. Auprès de qui? De ses clients, de l'opinion publique et auprès des marchés américains", a déclaré l'un des nouveaux avocats du trader, Me Eric Dupond-Moretti, à la presse.
"Cette affaire se résume de façon très simple: tant que la Société générale gagne du fric, je dis du bien du fric, tout va très bien. A partir du moment où, entre le 18 et le 23 janvier (NDLR: entre la découverte des pertes et la révélation de l'affaire), la Société générale pense qu'elle peut perdre de l'argent, Kerviel devient aux yeux du monde, de la Société générale, responsable de tout. C'est ça l'histoire", a-t-il estimé.
Vendredi, l'ancien assistant de Jérôme Kerviel, Thomas Mougard, 24 ans, s'est vu notifier sa mise en examen pour "complicité d'introduction frauduleuse de données dans un système informatique", a-t-on appris lundi de source judiciaire. Sa mise en examen fait suite à un réquisitoire supplétif du parquet de Paris en date du 2 juillet. M. Mougard avait déjà été entendu comme témoin assisté par les juges d'instruction. Les faits qui lui sont reprochés couvrent une période allant de courant 2007 à janvier 2008.
La justice soupçonne l'assistant d'avoir aidé sciemment Jérôme Kerviel à saisir des opérations fictives dans le système informatique de la banque, a-t-on précisé une source judiciaire. Les nouveaux avocats du trader ont expliqué lundi à l'issue de son audition qu'ils s'attendaient à cette mise en examen.
Début juillet, Jérôme Kerviel a changé d'avocats et de communicant. La nouvelle équipe exclut tout changement de stratégie dans la défense du trader. "Nous avons une volonté de recherche de la vérité", s'est emporté Me Bernard Benaïem avant de parler de "défense offensive".
La défense souhaite désormais que l'instruction se prolonge afin de déterminer s'il n'y a pas une responsabilité de la banque dans ses pertes. "On a entendu un comptable qui explique comment on a placé dans la comptabilité les opérations de Jérôme Kerviel", a poursuivi l'avocat avant l'audition.
"Nous verrons si Jérôme Kerviel est responsable de tout, du malheur des petits actionnaires, des licenciements, parce que évidemment la Société générale a placé ça sur le registre du compassionnel pour tenter de désigner l'affreux salopard de Kerviel qui a touché des primes exceptionnelles parce qu'il était un trader considéré comme exceptionnel", a-t-il conclu.
Jérôme Kerviel a été mis en examen le 28 janvier pour "faux et usage de faux", "abus de confiance" et "intrusion dans un système de données informatiques". AP
Là y vont nous trouver quoi pour justifier une telle perte???? Un nouveau Kerviel?
Les cadaves sortent des placards....
Citation :
Socgen aurait perdu 5 milliards d'euros en gestion d'actifs :
PARIS (Reuters) - La Société générale, ébranlée l'an dernier par l'affaire Kerviel, aurait perdu cinq milliards d'euros dans ses activités de gestion alternative logées au sein de sa filiale Sgam Alternative Investments, affirme dimanche Libération sur son site internet. Les pertes de la banque française dans ces activités de gestion d'actifs pourraient atteindre dix milliards, poursuit le quotidien. \\"La banque reconnaît un autre fiasco de quelque cinq milliards, qui pourrait même grimper jusqu'à dix milliards\\", écrit Libération qui doit publier dans son édition de lundi une enquête de quatre pages sur ce que le quotidien appelle \\"une nouvelle affaire Kerviel\\". \\"Responsable cette fois-ci, non pas un trader, mais les responsables du département de la filiale de gestion alternative d'actifs, Société Générale Asset Management Alternative Investments (Sgam AI)\\", écrit encore le journal. La banque française a \\"formellement\\" démenti ces informations dans un communiqué. En janvier 2008, la banque dirigée par Frédéric Oudéa avait déjà accusé une perte de trading de 4,9 milliards d'euros, la plus importante de l'histoire de la finance mondiale, en raison de positions prises sur les marchés financiers et imputées au trader Jérôme Kerviel. La Société générale a par ailleurs décidé en janvier dernier de fusionner une perte de ses activités de gestion d'actifs avec celles du Crédit agricole au sein d'une entreprise commune détenue à 30% par la Socgen et 70% par la Banque verte. Sa filiale de gestion alternative Sgam Alternative Investments est exclue du périmètre de ce rapprochement. Elle doit être fusionnée avec Lyxor, une autre filiale de gestion alternative de Société générale rattachée à la banque de financement et d'investissement. Matthieu Protard, édité par Jean-Philippe Lefief
Citation :
Société Générale : des placements hasardeux pourraient de nouveau coûter 5 milliards
<table height=163 width=245 align=right><tr><td> Le siège de la Société Générale, le 7 février 2008 à Puteaux AFP/Archives Joël Saget</TD></TR></TABLE> La Société Générale (SG) pourrait enregistrer entre 5 et 10 milliards d'euros de nouvelles pertes à cause d'investissements hasardeux réalisés par un département de sa filiale de gestion d'actifs (Sgam), affirme le quotidien Libération lundi. \"En toute discrétion et bien caché dans les annexes de ses comptes, un autre fiasco de quelque 5 milliards d?euros est reconnu par la banque\", après l'affaire Kerviel, qui avait déjà coûté 4,9 milliards de pertes en 2007, écrit Libération. \"Même si, jusqu?à aujourd?hui, la banque n?a enregistré que 1,2 milliard d?euros de pertes, la facture finale pourrait atteindre les 10 milliards\", ajoute le quotidien. Interrogée par Libération, \"la banque ne dément aucun de ces faits édifiants\", écrit le journal, ajoutant même que depuis, \"elle s?est empressée de demander le départ de nouveaux responsables\". Libération explique que cette \"perte colossale\" est le fait d'\"un département tout entier de la filiale en charge de la gestion d?actifs\", appelé Sgam Alternative Investments (AI). Ce département \"a été laissé libre de spéculer\" et a multiplié \"par le passé les investissements hasardeux dans ce qu?on appelle des produits structurés \", des produits financiers complexes. Si \"à ce jour, personne n'est accusé d'un quelconque délit\", les patrons de la Société générale, Daniel Bouton, le président, et Frédéric Oudéa, le directeur général, ont \"donné des ordres pour faire le ménage\" dans cette filiale, dont \"les principaux responsables ont été poussés discrètement au départ ou sont sur le point de l?être\". Profitant \"de sa large indépendance\" au sein de la banque, \"deux personnes avaient la mainmise sur le département: Philippe Collas, un proche de Daniel Bouton, directeur général adjoint de la Société générale et patron de l?ensemble de la gestion d?actifs, ainsi que Philippe Brosse, le dirigeant opérationnel de Sgam AI\", affirme Libération. \"L?entité Sgam va être démantelée et une partie vendue au Crédit agricole. Plusieurs centaines de personnes pourraient être licenciées lors d?un plan social qui sera lancé d?ici quelques mois\", poursuit le journal. Fin janvier, le Crédit Agricole et la SocGen avaient annoncé la création d'une coentreprise dans la gestion d'actifs.
Je relance cette file car on a de nouveaux éléments sur le sujet: Kerviel s'affiche depuis quelques jours dans les médias en parallèle avec la sortie de son livre (que je vais parcourir sans aucun doute) et son procès arrive en Juin. Je viens d'écouter certaines de ses interviews et bien qu'il ait derrière lui un plan média établi par une agence de com (mais finalement pourquoi un salarié accusé ne pourrait-il pas procéder comme les bourreurs de mou qui nous balancent des centaines de pubs pour les banques tous les jours dans les médias?), je dois dire que ce que je RESSENS de ce qu'il raconte fait tout à fait SENS entre autres par rapport à ce que j'écrivais il y a quelques temps ici sur cette file, et qui était fondé sur mon observation et mon étude des processus actuels de soumission "librement consentie" du Néo-management dans d'autres secteurs du monde du travail.
Je suis convaincu en l'écoutant que ce qu'il avance est sincère, j'en mettrais ma main à couper... Au fond ce qui est décrit là est aujourd'hui terriblement courant. Il a certes été une sorte de prototype du jeune con --il y a aussi des vieux cons hein, c'est pas ce que je veux dire ;o) - aux dents longues grisé par un certain succès (temporaire, car gagner quand un marché monte c'est aussi assez logique... et perdre quand il commence à baisser (en 2007) c'est tout aussi logique et n'a rien à voir avec une certaine compétence personnelle exceptionnelle, au fond!) mais comme il le dit il est AUSSI un mister Nobody... sauf que lui est tout de même un mister nobody en mesure de faire par son aveuglement stupide beaucoup de tort à la société tout entière et pas que Générale! -et c'est en cela que je maintiens que c'était un jeune con NAIF!
Mais en l'écoutant des "comme lui" j'ai eu l'impression d'en rencontrer plein dans les milieux de travail que j'ai observés, et il est révélateur à l'extrème d'un aveuglement salarial suscité par un système managérial très élaboré et très répandu.
Voici ce que j'écrivais pour mémoire:
Citation :
Remarque très juste, mais cependant idéaliser le comportement actuel de Kerviel est à mon avis erroné. En y voyant l'acte d'un résistant,on occulte ce qu'il a été (et ce qu'il est encore finalement): un salarié conformiste (et peut-être même encore plus que les autres, puisque ses "désobéissances" étaient, j'en suis CONVAINCU, motivées uniquement par un souci de maximisation des gains qui est en fait le mobile unique et ultime du système; un "désobéissant comme il faut" en quelque sorte...).
J'en ai vu pas mal et dans divers environnements des "cas Kerviel": aux ordres même quand l'ordre (implicite,jamais ECRIT!) est de désobéir jusqu'au moment où la contradiction sous jacente qu'impose le système au salarié explose. Auquel cas ce type de salariés zélés au point d'être des "borderline" se sentent TRAHIS mais c'est bien sûr parce qu'ils n'ont pas vu depuis le début l'objet de la manipulation, l'objet de cette "Soumission Librement Consentie!
Dans ce cas, leur seul salut pour supporter cette contradiction qui leur éclate au nez, c'est d'investir désormais leur énergie dans la lutte contre leur "ancienne équipe", de (tenter de) devenir un "vrai rebelle" après avoir été un faux rebelle instrumentalisé.
Ces revirements d'attitude une fois la crise survenue ne sont pas sans risque pour les entreprises qui jouent trop sur ce type de management.
Mais l'attitude de Kerviel ne se comprend que dans la REACTION.
Sur la question fondamentale de la fuite ou de la lutte contre un système (question qui est à la base de pas mal de mes réflexions persos depuis une dizaine d'années) je renvoie vers une série culte (que Hillard mentionne dans une des vidéos d'une file initiée par JeanBrent) à savoir Le Prisonnier avec Patrick Mac GOOHAN.
et d'autres sur ce site de fans de la série: http://www.leprisonnier.net/ (voir notamment les articles dans le menu "Analyses" )
Pour ceux qui conaissent, Kerviel n'est qu'une sorte de N°6: après avoir été un agent secret aux Ordres, à la fin des Episodes il découvrira que le N°1 n'existe en fait que grâce à lui. Sa rebellion tardive elle même n'est qu'une face de cette même vérité... Ceci pour illustrer aussi ce que j'entendais par "schizophrénie professionnelle".
Si Kerviel ne doit sans doute pas devenir un bouc émissaire, il serait manifestement en revanche erroné de l'élever au rang de Chevalier Blanc!
Son action est tardive et purement réactive. Par ailleurs il n'est sans doute pas "innocent" de manière absolue (même si juridiquement on peut considérer qu'il est subordonné de par son contrat, bien sûr), il est plus précisément un "innocent zélé dans un système coupable".
Y'en a eu plein de ces innocents zélés dans des systèmes coupables. Pas mal de barbaries modernes reposent sur ce genre de "nuances"...
Un trader un rebelle? C'est comme imaginer Rocco Siffredi en pape de l'abstinence sexuelle
[...] Je rajoute un extrait très illustratif trouvé justement sur le site ci-dessus (sur ledopage et le cyclisme) et qui pourrait s'appliquer pile poil à la SocGen et consorts pour décrire de manière imagée leur système managérial:
Citation: Lors de l'instruction de l'affaire Festina, Erwann Menthéour déclare aux policiers : "l'EPO était entreposée dans le réfrigérateur de l'équipe (...) auquel avait accès Madiot. Lors du procès, il ajoute que Marc Madiot lui aurait déclaré : "Tu fais ce que tu veux, mais si tu es contrôlé positif, je ne suis plus là." Frédéric Guesdon ne dit pas autre chose : "Marc Madiot nous a dit, au début du Tour de France 1998, que nous étions libres de faire ce que nous voulions concernant le dopage mais que, en cas de contrôle positif, cela ne relèverait que de la responsabilité du coureur". Pendant l'instruction, Marc Madiot déclarait d'ailleurs : "Je ne voulais pas savoir si mes coureurs utilisaient ou non l'EPO, l'essentiel était qu'ils ne se fassent pas prendre".
Disons que les frigos de pas mal de salles de marché et de banques sont bien remplis avec écrit dessus
Usage (fortement conseillé) en libre service, la direction décline par conséquent toute responsabilité.
GdB
PS: Marc Madiot vient d'être nommé président de la ligue nationale de cyclisme, en 2007 il a été nommé Chevalier de la Légion d'honneur par Jean-François Lamour, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative. Un nouveau secteur pavé de Paris-Roubaix, entre Beuvry-la-Forêt et Orchies (1 400m) a été baptisé de son nom...
Il tient -évidemment- régulièrement des propos très durs envers les dopés (qui se font prendre). Un peu comme ceux qui parlent de "loyauté, de transparence et d'intégrité" dans certains milieux sans en avoir un gramme sur eux (pour paraphraser Coluche)!
Est-ce pour cela qu'on retrouve pas mal d'équipes pros sponsorisées par des... banques (Crédit à Bricoles, Caisse d'Epargne, etc) ?
Ce petit développement sur le parallèle entre sport de haut niveau et pratiques managériales modernes me semblait intéressant, car dans les deux cas l'obsession de la performance à tout prix est le moteur -très polluant- qui anime ces systèmes...
1) Kerviel peut-être considéré dans ce milieu comme un "bas de tableau" et non un trader star: de par son salaire déjà et son train de vie avéré (il est pas au RMI non plus hein, mais en relatif, on ne peut pas dire que c'était une "star"). D'après ses dires, il n'était d'ailleurs pas considéré comme "trader" avant 2007 et ne bénéficiait pas des bonus afférents à se statut particulier avant cette date, c'est quand même étonnant ça. Il semble être en fait un bon obscur qui sort du résultat et devient un bon cheval sur lequel la banque mise en sachant qu'un beau jour il faudra abattre ledit cheval...
2) je découvre la version bancaire pour trader voyou à 5 milliards d'une vieille ruse contre laquelle j'ai mis en garde pas mal de gens viré du jour au lendemain (et parfois en une heure) de leur job. En général l'employeur dit "c'est bon tu peux rentrer chez toi on te licencie"; MAIS MAIS MAIS parfois c'est un piège et il faut alors toujours demander une trace écrite de cette demande sinon l'employeur peut ensuite attaquer le salarié et lui reprocher un ABANDON de poste alors qu'il a lui même verbalement demandé à ce qu'il parte! Là la Société Générale fait plus fort: "tu ferais mieux de changer de portable et de quitter Paris car on va fait un communiqué de presse lundi..." et de fait Lundi on déclare que le gars est... en fuite!!! TRES TRES FORT ça, remarquable même... Du management d'enflures de haut niveau pour tout dire. Evidemment cela accréditait la thèse du trader voyou que voulait faire passer la SG qui rappelons le était en plein tourmente pour d'autres raisons plus "fondamentales"!
merci GDB pour cette remarquable analyse, jusque ds les moindres détails..
ça me parle énormément .. , j'ai halluciné quand j'ai lu par exemple ça :
Citation :
j'ai mis en garde pas mal de gens viré du jour au lendemain (et parfois en une heure) de leur job. En général l'employeur dit "c'est bon tu peux rentrer chez toi on te licencie"; MAIS MAIS MAIS parfois c'est un piège et il faut alors toujours demander une trace écrite de cette demande sinon l'employeur peut ensuite attaquer le salarié et lui reprocher un ABANDON de poste alors qu'il a lui même verbalement demandé à ce qu'il parte
ça m'est arrivé, on m'a fait dire par une secrétaire que c'était pas la peine que je me pointe à une réunion de boulot ( qui durait la journée entière, et qui se situait ds un lieu assez éloigné de nos bureaux ), puisque j'étais virée sous entendu, on me rendait service en m'évitant ce déplacement inutie et peu commode .
comme je suis pas née de la dernière pluie, j'ai tél à mon supérieur hiérarchique, puis à son supérieur, pour leur demander de m'écrire ça == > refus des 2 , genre, ba non c'est pas la peine .. insistance de ma part, et refus
du coup et à leur ébahissement total, me suis pointée à la réunion en question..... et j'ai pas été virée !! je me souviens encore de leurs têtes hallucinées, et notamment celle du big boss, qui était parfaitement au courant du traquenard, et qui n'en revenait pas de me voir là ! à cette réunion, il y avait une collégue qui montait en grade,.... bref je vous passe les détails, mais c'est mon supérieur direct qui a été viré, et cette ancienne collégue qui a pris sa place... et moi j'ai continué à bosser avec cette nana, avec qui je m'entendais tb et qui m'a foutu une paix royale , jusquau jour où c'est moi qui suis partie..2 ans après, environ
me suis fait virer ( au lieu de démissionner ) alors que j'avais trouvé un nouveau job qui me convenait mieux
bref, j'étais loin de me douter, surtout à l'époque , que la méthode était courante !
***********
je confirme également ta métaphore sur le dopage des cyclistes ; en effet, je travaillais en tant que commerciale. on nous donnait des objectifs de vente de dingue, et la concurrence émulation entre commerciaux, jouait à plein le systéme etait extremement pervers puisque : ceux qui mentaient éhontément au client en les trompant sur le produit, faisaient de tres bons chiffres et étaient donné en exemple aux autres== < tu vois bien que c'est possible, si untel arrrive à faire ce chiffre de ventes, tu peux le faire aussi
puis évidemment et insidieusement, on montait les objectifs standards au niveau des résultats de 'untel menteur"
quand je suis rentrée ds cette boite, mon 1er supérieur hiéarchique, qui faisait aussi du terrain, s'est fait virer à gd fracas au bout de 4 mois, pour ça
autrement dit, c'est exactement ce que tu dis : le systéme te force quasiment à faire des choses pas nettes, si tu te fais pas gauler, t'es le meilleur et tu es donné en exemple aux autres ( ou pire , ta "production" devient un objectif normal à accomplir ) si tu te fais gauler, la boite te désavoue, et te vire
Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook
Dernière édition par marie le Sam 28 Avr 2012 - 3:23, édité 1 fois
En matière de tromperie il existe aussi le coup de la lettre recommandée vide.
Si le destinataire ne signale pas ce fait avec une trace, ou bien se laisse convaincre par une simple conversation qu'un autre courrier lui sera envoyé ou encore qu'il s'agissait d'une simple erreur, il risque fort de voir produire contre lui un courrier qu'il n'a effectivement jamais reçu mais dont l'expéditeur aura la preuve de l'envoi et de la réception.
l'affaire revient sur le devant de la scéne avec un nouvel avocat, qui va essayer d'exploiter les failles juridiques du dossier, et notamment les bandes magnétiques enregistrées par la SG et versées au dossier.
puisque c'est à lui de prouver, now ce dont nous avons longuement parlé plus haut ...
la défense va chercher les failles... ce ne sera pas ( je pense ) un procès de la SG ou du système ( dommage ), mais si les bandes enregistrées ont été traffiquées par la SG, c'est en effet une pièce à charge convaincante ! et ont sait que ces *** osent tout...
*******************
L'ancien trader Jérôme Kerviel, qui dit "vivre un enfer" depuis qu'il a été très lourdement condamné en 2010 pour une perte record à la Société générale, repart à l'offensive par la voix de son nouvel avocat en portant plainte contre la banque, accusée d'avoir "truqué" des enregistrements.
Le regard inquiet, visiblement abattu, Jérôme Kerviel s'est très peu exprimé, vendredi, pour sa première conférence de presse depuis plus d'un an. Il s'est éclipsé très vite, dans le sillage du nouvel avocat, Me David Koubbi, qui le défendra devant la cour d'appel de Paris, du 4 au 28 juin.
L'ancien trader de 35 ans a cependant dit d'emblée: "Pour moi ces quatre dernières années ont été un enfer. Pour mes proches également". Sans vouloir évoquer sa vie privée, il s'est dit "à 100% dédié au dossier pénal", ayant "quitté l'entreprise" pour laquelle il travaillait.
"J'ai toujours assumé mes actes et les conséquences de mes actes, c'est comme ça que j'ai été éduqué. Maintenant, il est hors de question que j'assume pour les actes de la banque et du système et que je paie pour eux", a conclu l'ex-trader, réaffirmant que ses supérieurs "savaient" ce qu'il faisait quand il officiait derrière ses ordinateurs...
En première instance, le tribunal correctionnel avait jugé Jérôme Kerviel seul responsable du cataclysme qui avait bien failli couler la Société Générale début 2008, en pleine crise financière mondiale. Le tribunal ne lui avait trouvé aucune excuse, lui reprochant d'avoir joué avec l'argent de la banque comme au casino. Il l'avait condamné à cinq ans de prison dont trois ferme et à des dommages et intérêts colossaux de 4,9 milliards d'euros.
"Je n'ai jamais, jamais détourné ni volé le moindre centime. Et pourtant j'ai été condamné comme jamais une autre personne ne l'avait été auparavant", a commenté Jérôme Kerviel.
A son côté, Me Koubbi a d'emblée annoncé le dépôt d'une plainte pour "faux et usage de faux" contre la Société générale.
Il a évoqué des "enregistrements sauvages réalisés à l'insu de M. Kerviel", en janvier 2008 dans les locaux de la Société Générale. La défense n'a eu accès "que la semaine dernière" à ces bandes sous scellés, a-t-il affirmé, et des experts informatiques mandatés par la défense ont conclu qu'elles avaient été "coupées", "trafiquées", et qu'il manquait "six heures de conversation sur les douze".
"C'est sur la foi notamment de ces bandes que M. Kerviel a été poursuivi et qu'il a pu être considéré qu'il avait fait des aveux", a insisté Me Koubbi, déplorant que la justice se soit appuyée sur les "retranscriptions sur papier effectuées par la banque elle-même"...
Jérôme Kerviel a glissé: "Je me souviens très bien avoir interpellé un de mes supérieurs, lui disant: +tu étais au courant de ce que je faisais+ et cela ne figure pas dans les enregistrements".
La Société Générale a répliqué en annonçant vendredi son intention de porter plainte "pour dénonciation calomnieuse". "Société Générale détaillera sa réponse face aux allégations de Jérôme Kerviel dans la plainte pour dénonciation calomnieuse qui sera déposée dans les prochains jours", a annoncé la banque dans un communiqué.
Il y a une semaine, Me Koubbi avait déjà annoncé le dépôt d'une plainte pour "escroquerie au jugement" contre la Société générale. Il lui reproche d'avoir "omis de dire au juge" qu'elle avait récupéré, grâce à un mécanisme fiscal, 1,7 des 4,9 milliards qu'elle dit avoir perdus par la faute de M. Kerviel.
Devant la presse, il a aussi suggéré que la Société générale avait elle-même procédé à "des opérations fictives" pour corriger l'impact sur son résultat net.
"Tous les supérieurs de M. Kerviel ont été remerciés, et pour certains d'entre eux pour faute grave, en percevant des indemnités de licenciement correspondant à près de sept ans de salaire fixe", a lancé l'avocat. Pour lui, une "douve" avait été creusée autour du trader pour qu'il soit "condamné" et "condamné seul".
Sollicité par l'AFP, l'avocat de la Société générale, Me Jean Veil, n'a souhaité faire aucun commentaire: "Il s'agit d'une affaire judiciaire, il est décent et d'usage de garder ses explications pour les juges", a-t-il dit.
Kerviel condamné à 3 ans ferme et des dommages et intérêts record :
L'ancien trader de la Société Générale Jérôme Kerviel a été condamné mercredi à cinq ans de prison dont trois ferme, ainsi qu'à 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts, par la cour d'appel de Paris qui l'a jugé responsable d'une perte record en 2008.
La cour a confirmé dans son intégralité le jugement rendu en 2010 par le tribunal correctionnel et, comme lui, n'a trouvé aucune excuse au condamné.
Pour "dissimuler sa fraude", a-t-elle jugé, Jérôme Kerviel a "fait preuve d'une ingéniosité confinant au machiavélisme pour manipuler l'ensemble de ses interlocuteurs".
La cour n'a toutefois pas délivré de mandat de dépôt à l'audience et Jérôme Kerviel, visage fermé, costume sombre, a quitté libre le palais de justice. Il est sorti avec ses avocats par une porte latérale, restant muet face aux nombreux journalistes, mais sans chercher à se dissimuler.
Paraissant accablé, il est monté à l'arrière d'une Mercedes noire, rapidement prise en chasse par des photographes.
"Nous allons rentrer travailler pour évoquer avec lui la possibilité de se pourvoir en cassation", a déclaré son avocat David Koubbi, dénonçant une "injustice absolument lamentable". Il a mardi minuit pour déposer ce pourvoi, qui sera suspensif concernant la peine de prison.
Lors du procès en appel en juin, l'accusation avait requis la peine maximale, soit cinq ans ferme, et suggéré à la cour de confirmer la condamnation à 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts, montant de la perte dont Jérôme Kerviel a été jugé responsable.
"En dépit des nombreux éléments nouveaux (...), rien n'a pu infléchir la décision de première instance", a déploré Me Koubbi.
Totalement fantaisiste
L'avocat avait demandé la relaxe de son client, affirmant que la banque "savait" ce que faisait son trader et que toute l'affaire était une "escroquerie intellectuelle".
Jérôme Kerviel était accusé d'avoir pris à l'insu de sa hiérarchie des positions spéculatives de dizaines de milliards d'euros sur des marchés à risque et d'avoir déjoué les contrôles avec des opérations fictives, de fausses écritures et des mensonges.
Des cadres de la Société Générale avaient été licenciés et les carences de ses systèmes de contrôle avaient valu à la banque une amende de 4 millions d'euros de la commission bancaire.
Mais Jérôme Kerviel a été le seul poursuivi en justice dans cette affaire, qui a ébranlé le monde de la finance et failli couler la banque.
Il a été reconnu coupable des trois chefs retenus contre lui: abus de confiance, faux et usage de faux et introduction frauduleuse de données dans le système informatique de la banque.
L'ex-trader avait admis avoir perdu le sens des réalités, se décrivant comme un hamster dans sa roue, mais avait répété que ses supérieurs "savaient" qu'il outrepassait son mandat.
En appel, il s'était même dit victime d'une machination, par laquelle la banque aurait couvert ses positions afin de lui faire porter la responsabilité de pertes subies dans la crise des "subprime".
Le 24 janvier 2008, quand la Société Générale avait révélé la "fraude" de 4,9 milliards d'euros imputée à M. Kerviel, elle avait aussi annoncé pour 2 milliards de pertes dues aux crédits hypothécaires américains. Mais l'enquête n'avait détecté aucun complot.
La cour a même jugé cette théorie "totalement fantaisiste".
Sur les dommages et intérêts, elle a également écarté tous les arguments de la défense: M. Kerviel "sera condamné à payer à la Société Générale la somme de 4.915.610.154 euros en réparation de son préjudice direct".
La banque avait de nouveau réclamé au procès ses milliards perdus, même s'il est évident que M. Kerviel, issu d'une famille modeste et sans emploi, ne remboursera jamais une telle somme. Son avocat a immédiatement dit que la Société Générale se montrerait "réaliste" et étudierait la situation de son ancien salarié.
La Société Générale condamnée à verser 450.000€ à Jérôme Kerviel !
Il demandait 5 milliards, il aura 455 000 euros. Mais c'est une décision historique que Jérôme Kerviel ne manquera pas de mettre en avant devant d'autres juridictions. L'ex-trader a gagné ce mardi son combat contre son ex-employeur aux prud'hommes.
Certes, les dommages et intérêts à hauteur de 5 milliards d'euros ne lui ont pas été accordés. Néanmoins, les juges de la cinquième chambre de la section encadrement qui avaient entendu les deux parties le 19 mai dernier se sont interrogés sur la relation de travail qui liait Jérôme Kerviel à son employeur et qui s'est terminée par un licenciement pour faute lourde.
Ils y ont répondu: l'ex-trader n'a pas eu l'intention de nuire à son employeur, ce qui est une victoire pour le salarié. La Société Générale a d'ores et déjà fait appel de la décision.
A ce sujet, regardez toutes affaires cessantes cette interview de l'avocat de Kerviel, par l'excellente chaine Thinkerview.
je n'ai qu'un seul mot : PASSIONNANT
Les sujets : Affaire Kerviel - Société Générale - Justice des Copains - Lanceurs d'Alertes - Médiatisation de la Justice - Code Pénal - Manipulations - Pressions - Etat d'Urgence - Anarchie - Démocratie - Révolution non violente - Mouvements Sociaux
Si tu es prêt à sacrifier ta liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l'une ni l'autre. En matière de complots, il y a deux pièges à éviter : le premier, c'est d'en voir nulle part ... et le second c'est d'en voir partout. A la bourse tu as deux choix : t'enrichir lentement ou t'appauvrir rapidement. J'ai dépensé 90% de mon fric en filles, boissons et bagnoles. Le reste je l'ai gaspillé
Je confirme, c'est absolument passionnant, rafraîchissant aussi, de voir ce qu'est un véritable avocat.
Ça fait plaisir d'entendre, (bien) dire ce que nous sommes nombreux, ici, à penser et à défendre.
Pour l'homme (la femme) de la rue, moins exercé à cet exercice de vigilance de son époque que nous le sommes, cet entretien doit être dérangeant, voire bouleversant...en tout cas, choquant... et ce d'autant plus qu'il sera "bien pensant", donc habitué à considérer qu'il fait preuve de pluralisme en zappant du JT de la Une à celui de la 2.
Il est important et urgent de partager cette vidéo et d'en promouvoir le visionnage.
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