| | FESF / union européenne / traité de MES | |
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| Captain    
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 | |  | LE TRAITÉ N'EST NULLEMENT ADOPTÉ PUISQUE LE ROYAUME-UNI et LA TCHÉQUIE DISENT NON ! par g.sandro Mar 31 Jan 2012 - 0:08 | |
| François Asselineau - Union Populaire Républicaine === NOUVEAU TRAITÉ : MALGRÉ LE TITRE TROMPEUR DE CETTE DÉPÊCHE, LE TRAITÉ N'EST NULLEMENT ADOPTÉ PUISQUE LE ROYAUME-UNI et LA TCHÉQUIE DISENT NON ! === Nous vivons décidément une époque formidable : un nouveau traité européen ne peut être "adopté" que : - si l'unanimité des 27 gouvernements le signe - puis si l'unanimité des 27 États le ratifie.
Le nouveau traité n'a pas même franchi la 1ère étape puisque 2 des 27 gouvernements s'y opposent : le britannique et le tchèque.
Cela n'empêche pas à la presse de dire que le traité est adopté par 25 États...
Avec cette façon de présenter les choses, la presse aurait aussi pu résumer le second tour de l'élection présidentielle de 2007 en faisant ses gros titres ainsi : « Ségolène Royal a été choisie comme chef d'État par 16 790 440 Français. »
FA ==http://www.romandie.com/news/n/Discipline_budgetaire_nouveau_traite_adopte_par_25_pays_de_l_UE300120122201.aspDiscipline budgétaire: nouveau traité adopté par 25 pays de l'UE www.romandie.comDiscipline budgétaire: nouveau traité adopté par 25 pays de l'UE Silver is king, Go Gold !
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| Captain    
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 | |  | ratification / entrée en vigueur par marie Mar 31 Jan 2012 - 0:25 | |
| oui, ça parait logique, Sandro ... mais comme j'avais un doute sur la nécessité de l'unanimité j'ai relu le long topo publié en début de file http://www.hardinvestor.net/t12717-fesf-union-europeenne-traite-de-mes#45630et qui précise, au sujet de la ratification des états membres de l'UE que ... - Citation :
- ENTRÉE EN VIGUEUR
L´entrée en vigueur de ce contrat ne dépend PAS du nombre de pays qui ratifient OU approuvent OU intègrent celui-ci . Il suffit théoriquement qu´un seul partenaire contractant signataire ait souscrit au 31/12/2012, pour rendre possible l`installation de la « BANQUE MES ». La diabolique construction du texte ouvre non seulement une mise en œuvre anticipée (et non pas tributaire de la date-butoir du 31/12/2012 ainsi que l’apparence en est donnée) mais PREVOIT la possibilite d´un RÉAJUSTEMENT des critères et seuils de participation, afin que l’entrée en vigueur du texte se fasse bien dans l’espace-temps qu’ils ont prévu [notamment voir Art.42+43]
Ne restez par conséquent pas sans réagir, dans l’espoir de blocage du processus, du fait qu´un ou quelques Etats refuse(nt) de l’intégrer, ou que des dirigeants traîtres à leur Nation ne parviennent pas à l’imposer – c´est ainsi que nous avons perdu notre souveraineté au profit de l’UE ! Chaque nation doit faire acte de résistance – tant que nous sommes encore des nations différenciées ! ceci étant dit, et pour l'instant la dépeche reuters évoque "simplement" un accord sur la version finale du traité ( en oubliant les désaccords de la GB et de la Tchéquie ) nullement une ratification de qui que ce soit, ce qui différe effectivement de la version "romandie.com", mais pas tant que ça, en y réfléchissant bien ... Reuters annonce un accord sur la version finale du traité, alors que 2 des états membres ne sont pas d'accord ! donc pour l'instant nous n'avons pas l'accord de la totalité des états membres sur la version finale du texte, donc pas de ratification possible? j'aimerais bien ...reste ma perplexité sur l'extrait cité en début de texte... qui m'avait fortement alerté au moment où j'en avais pris connaissance Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper    
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 | |  | Re: FESF / union européenne / traité de MES par nofear Mar 31 Jan 2012 - 3:25 | |
| Vous vous focalisez sur des questions juridiques alors que ce sont eux les 1ers à ne pas les respecter ( referundum, financements détournés par la bce etc) alors que ce sont eux-même qui les pondent ...  le seul moyen c'est de détruire leur tour de babel... ou comme le firent les romains raser et éliminer physiquement carthage.  Nofear / Hardinvestor / On appelle esprit libre celui qui pense autrement qu'on ne s'y attend de sa part en raison de son origine, de son milieu, de son état et de sa fonction, ou en raison des opinions régnantes de son temps. Il est l'exception, les esprits asservis sont la règle. Ce que ceux-ci lui reprochent, c'est que ses libres principes, ou bien ont leur source dans le désir de surprendre ou bien permettent de conclure à des actes libres, c'est-à-dire de ceux qui sont inconciliables avec la morale asservie." (Friedrich NIETZSCHE, Humain, trop humain) mon tweet perso: @ghostbikerman |
| Chef cuistot    
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 | |  | Re: FESF / union européenne / traité de MES par marie Mar 31 Jan 2012 - 23:37 | |
| - Citation :
- Vladimir Bukovsky : L'Union Européenne, la Nouvelle URSS ?
Vladimir Bukovsky ANCIEN DISSIDENT SOVIETIQUE “Il est étonnant qu’après avoir enterré un monstre : l’URSS, on en construise un autre tout semblable : l’Union Européenne
http://www.wat.tv/video/vladimir-bukovsky-union-europeenne-3aw0b_309yl_.html
à se demander si "on" n'a pas fait tombe l'urss pour mieux mettre en place cette "union" européenne quoiqu'on en dise la 1ere était un vrai contrefeu à l'axe du tout libéral-capitaliste occidental, (on a trop tendance à l'oublier aujourd'hui, la mondialisation, la financiarisation et le capitalisme sauvage et tout le toutim, c'est APRES la chute du mur de Berlin et la chute de l'URSS... et amah ça n'est pas une coincidence ... ) la seconde a tout d'un valet, et encore ds la version optimiste ... ceci pour faire un pied de nez à l'appellation "communiste" de l'UEE qui est tout ce que vous voudrez, sauf un contrepouvoir aux diktats du "tout libéral capitaliste" cette mise au point étant fait, j'adhére tout à fait à ce que dit Vladimir Bukovsky sur les similitudes du fédéralisme soviétique et ceux de l'UE. faut vraiment regarder cette vidéo, c'est très court et sous titré en français  Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper    
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 | |  | Re: FESF / union européenne / traité de MES par nofear Mer 1 Fév 2012 - 5:32 | |
| c'est vrai un contre feu marxiste qui nie l'individu dans l'intérêt collectif (au profit du parti) à 50 millions de morts (staline + mao + cambodge + corée etc) ça évite de la pauvreté capitaliste et des bouches à nourrir...  Nofear / Hardinvestor / On appelle esprit libre celui qui pense autrement qu'on ne s'y attend de sa part en raison de son origine, de son milieu, de son état et de sa fonction, ou en raison des opinions régnantes de son temps. Il est l'exception, les esprits asservis sont la règle. Ce que ceux-ci lui reprochent, c'est que ses libres principes, ou bien ont leur source dans le désir de surprendre ou bien permettent de conclure à des actes libres, c'est-à-dire de ceux qui sont inconciliables avec la morale asservie." (Friedrich NIETZSCHE, Humain, trop humain) mon tweet perso: @ghostbikerman |
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 | |  | Re: FESF / union européenne / traité de MES par marie Mer 1 Fév 2012 - 14:09 | |
| je m'attendais évidemment à ça, Nofear, on va pas faire ici la "querelle" marxisme / urss-mao-Pol pot etc au fait, crois tu que les classes moyennes et pauvres des chinois et des russes s'éclatent avec le régime libéral ? pour revenir à la vidéo, Vladilmir Bukowski sous entend que c'est l'URSS qui a fédéré les états nations de l'ancienne russie, c'est vrai et faux à la fois, puisque - le territoire URSS reprenait l'ancien empire russe ( à quelques exceptions près, en plus ou en moins) - mais que Staline a fédéré ces états en républiques soviétiques formées selon le principe de la répartition ethnique et qui constituaient des états http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_des_r%C3%A9publiques_socialistes_sovi%C3%A9tiques l'ancien régime des tsars était un très vaste empire subdivisés en gouvernements et régions. il y avait donc une seule nation, la Russie http://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_russe Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
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 | |  | | Skipper    
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 | |  | Re: FESF / union européenne / traité de MES par marie Jeu 16 Fév 2012 - 14:21 | |
| parfait, on vient d'inventer un nouveau volet d'ingérance : la surveillance des déséquilibres macroéconomiques, et comme le dit fort bien Asselineau, la commission européenne ordonne un plan de mesures, qui si elles ne sont pas respectées, donnent lieu au paiement d'intérets ou amendes - Citation :
- C'est sur ce volet que repose aujourd'hui la décision de la Commission plaçant douze États sous surveillance: France, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Belgique, Finlande, Slovénie, Chypre, Bulgarie, Danemark, Hongrie et Suède.
http://contrelacour.over-blog.fr/article-bruxelles-epingle-douze-etats-pour-desequilibre-macroeconomique-de-quoi-s-agit-il-exactement-99401158.html Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper    
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 | |  | MEDIAPART: Un véritable coup d’Etat se prépare le 21 février. par g.sandro Jeu 16 Fév 2012 - 21:56 | |
| - Citation :
- Un véritable coup d’Etat se prépare le 21 février.
MEDIAPART
http://blogs.mediapart.fr/blog/raoul-marc-jennar/160212/un-veritable-coup-d-etat-se-prepare-le-21-fevrier
16 Février 2012 Par RAOUL MARC JENNAR Pour rappel :
-TUE : traité sur l’Union européenne, première partie du traité de Lisbonne
-TFUE : traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, deuxième partie du traité de Lisbonne
-Conseil européen : réunion des Chefs d’Etat et de gouvernement
- Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’Union économique et monétaire (TSCG) : le traité Merkel-Sarkozy encore appelé Pacte budgétaire adopté par 25 des 27 Chefs d’Etat et de Gouvernement le 30 janvier 2012. Il doit être signé le 1 ou le 2 mars avant la ratification par les différents Etats signataires.
Le mardi 21 février, à la demande du gouvernement, l’Assemblée nationale examinera en procédure d’urgence deux projets de loi :
a) le projet de loi ratifiant la décision du Conseil européen de modifier l’article 136 du TFUE
b) le projet de loi ratifiant le traité instituant le Mécanisme européen de stabilité (MES)
Ce qui se prépare dans un silence scandaleux alors que ces projets devraient être au cœur des débats dans toute la presse, va au-delà de tout ce qu’on a connu jusqu’ici, au niveau européen, en matière d’abandon de souveraineté, de recul démocratique et d’opacité.
Pour s’en rendre compte, il faut savoir ce qu’est le MES et de quelle procédure on use pour le faire adopter.
Le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) : un FMI européen
Le texte définitif du traité instituant le MES a été adopté par les représentants des Etats membres de la zone euro le 2 février 2012.
Ce MES est destiné à prendre, à partir de juin 2013, la suite des instruments créés en 2010 pour faire face à la crise de la dette. Ce MES et le Pacte budgétaire (TSCG) sont complémentaires : à partir du 1 mars 2013, pour avoir accès aux aides du MES un Etat devra avoir accepté toutes les dispositions sur l’austérité budgétaire contenues dans le TSCG.
Le MES, dont le siège est fixé à Luxembourg, est doté du statut d’une institution financière internationale bénéficiant des immunités dont jouissent les institutions internationales. Il n’a donc aucun compte à rendre ni au Parlement européen, ni aux parlements nationaux, ni aux citoyens des Etats membres et ne peut en aucun cas faire l’objet de poursuites. Par contre, doté de la personnalité juridique, le MES pourra ester en justice. Locaux et archives du MES sont inviolables. Il est exempté de toute obligation imposée par la législation d’un Etat Membre. Le MES, ses biens, fonds et avoirs jouissent de l’immunité de toute forme de procédure judiciaire.
En cas de litige entre le MES et un Etat Membre, c’est la Cour de Justice de l’UE qui est compétente.
Les membres du MES sont les Etats de la zone euro. L’institution est dirigée par un collège composé des ministres des finances des Etats membres appelés pour la circonstance « gouverneurs ». Ces gouverneurs désignent un conseil d’administration. Un Directeur général est nommé. Le Conseil des gouverneurs est compétent pour toutes les décisions relatives à l’intervention du MES. Le Conseil d’administration est compétent pour la gestion de l’institution. Le secret professionnel est imposé à toute personne travaillant ou ayant travaillé pour le MES. Toutes les personnes exerçant une activité au sein du MES bénéficient de l’inviolabilité de leurs papiers et documents officiels et ne peuvent faire l’objet de poursuites en raison des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions.
Le but du MES est de « mobiliser des ressources financières et de fournir, sous une stricte conditionnalité, » un soutien à la stabilité d’un de ses Etats membres qui connaît des graves difficultés financières susceptibles de menacer la stabilité financière de la zone euro. A cette fin, il est autorisé à lever des fonds. Son capital est fixé à 700 Milliards d’euros. La contribution de chaque Etat a été déterminée de la manière suivante :
Membres du MES et
capital souscrit en EUR
Allemagne 190 024 800 000
France 142 701 300 000
Italie 125 395 900 000
Espagne 83 325 900 000
Pays-Bas 40 019 000 000
Belgique 24.339.700.000
Grèce 19 716 900 000
Autriche 19 483 800 000
Portugal 17 564 400 000
Finlande 12 581 800 000
Irlande 11 145 400 000
République Slovaque 5 768 000 000
Slovénie 2 993 200 000
Luxembourg 1 752 800 000
Chypre 1 373 400 000
Estonie 1 302 000 000
Malte 511 700 000
Total 700 000 000 000
Les Etats Membres, par ce traité, s’engagent « de manière irrévocable et inconditionnelle » à fournir leur contribution au capital du MES. Ils s’engagent à verser les fonds demandés par le MES dans les 7 jours suivant la réception de la demande.
Le MES peut décider de revoir les contributions de chaque Etat membre. Cette décision s’imposera automatiquement.
Lorsqu’un Etat Membre sollicite une demande de soutien à la stabilité, c’est la Commission européenne en liaison avec la Banque Centrale Européenne (BCE) qui est chargée d’évaluer le risque pour la stabilité de la zone euro, d’évaluer, en collaboration avec le FMI, la soutenabilité de l’endettement public du pays demandeur et d’évaluer les besoins réels de financement de ce dernier.
Lorsque le MES décide d’octroyer un soutien à la stabilité, c’est la Commission européenne, en liaison avec la BCE et le FMI, qui négocie avec l’Etat demandeur les conditions dont est assorti ce soutien. Cette négociation doit s’inscrire dans le respect du Pacte budgétaire (TSCG.) La Commission européenne, en liaison avec la BCE et le FMI, est chargée du respect des conditions imposées.
Le traité entrera en vigueur deux mois après le dépôt des instruments de ratification par les Etats signataires dont la souscription représente 90% du total.
On s’en rend compte, les gouvernements signataires de ce traité ont créé un monstre institutionnel contre lequel les Etats eux–mêmes et à fortiori les peuples seront désormais totalement impuissants. Ainsi se poursuit, sous la pression du monde de la finance et des affaires, le démembrement du siège de la souveraineté populaire, l’Etat, au profit d’institutions échappant à tout contrôle.
Une procédure illégale
La création du MES exige une modification de l’article 136 du TFUE. Cette modification, qui est possible si on recourt à la procédure simplifiée pour modifier un traité européen, a été proposée par la Commission européenne et adoptée par le Conseil européen le 25 mars 2011. Elle est formulée comme suit :
« A l’article 136, paragraphe 1, du TFUE, le point suivant est ajouté :
Les Etats membres dont la monnaie est l’euro peuvent établir un mécanisme de stabilité pouvant, si nécessaire, être activé dans le but de préserver la stabilité de la zone euro dans son ensemble. L’octroi de toute aide financière en vertu du mécanisme sera soumis à de strictes conditionnalités. »
Il est précisé que la base légale de cette modification de l’article 136 du TFUE, via la procédure simplifiée, est fournie par l’article 48, paragraphe 6, du TUE.
Or, cet article stipule, en son §6, alinéa 3, qu’une décision prise sous le régime de la procédure simplifiée « ne peut pas accroître les compétences attribuées à l'Union dans les traités. »
Les défenseurs du MES considèrent qu’ils n’y a pas accroissement des compétences de l’Union puisque, formellement, le MES ne serait pas une institution de l’Union. C’est jouer avec les mots, et manipuler dangereusement les textes, car le traité créant le MES indique clairement que le MES implique la participation directe de la Commission européenne, et, en cas de litige, celle de la Cour de Justice de l’UE, deux institutions de l’Union. En outre, le Commissaire européen en charge des affaires économiques et monétaires siègera dans l’instance dirigeante du MES en qualité d’observateur. C’est la Commission européenne qui sera mandatée pour imposer à l’Etat concerné les conditions d’une intervention du MES.
Il n’est pas contestable que le MES diminue les pouvoirs des Etats membres et augmente les compétences attribuées à l’Union, en particulier les pouvoirs de la Commission européenne.
Le projet de loi soumis le 21 février à l’Assemblée nationale pour ratifier la modification à l’article 136 du TFUE vise donc à permettre une extension des compétences de l’Union européenne en toute illégalité.
Un coup d’Etat
Qu’est-ce qu’un coup d’Etat ? C’est le remplacement d’un pouvoir légitime, issu du peuple, par un pouvoir qui ne l’est pas.
Le transfert, en toute illégalité, à des autorités européennes et internationales qui ne sont soumises à aucun contrôle démocratique de pouvoirs qui relèvent pas nature de la souveraineté populaire s’apparente à un véritable coup d’Etat.
Les gouvernants qui sont à la manoeuvre manifestent leur plus total mépris du respect des exigences démocratiques. Par des artifices de procédure, en interprétant abusivement des règles dont ils se moquent, ils se font les complices d’une entreprise de démantèlement de la démocratie et d’effacement d’un acquis fondamental dans l’histoire de l’humanité : la souveraineté du peuple.
Deux traités démocraticides
Avec le MES et le Pacte budgétaire (TSCG) , les peuples qui ont déjà été dépossédés des choix en matière monétaire du fait de la manière dont est géré l’euro (en particulier, le statut et les missions de la Banque Centrale Européenne), seront désormais dépossédés de tout pouvoir en matière budgétaire.
Rappelons que la démocratie est née progressivement du droit réclamé par les peuples de contrôler les dépenses des gouvernants. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, adoptée le 26 août 1789, en son article XIV, proclame que « Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. »
C’est ce droit fondamental qui leur est aujourd’hui enlevé. En violation d’une disposition inscrite dans la Constitution de la République : « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946 (…). »
Ceux qui approuveront les deux projets de loi soumis le 21 février approuveront le Pacte budgétaire (TSCG) puisqu’ils sont étroitement liés. Les promesses de renégociation de ce dernier perdent leur peu de crédibilité si leurs auteurs approuvent le MES.
Ces deux traités MES et TSCG confirment que la construction européenne s’est définitivement éloignée de l’idéal démocratique.
Ces deux traités sont, contrairement à ce qu’affirme Hollande, étroitement liés. Ils alimentent l’un et l’autre transfert de pouvoir et perte de souveraineté rendant possible une totale mise sous tutelle financière et budgétaire des Etats et des peuples.
La France est la première à engager la procédure de ratification du MES. Des mouvements d’opposition se lèvent dans plusieurs pays signataires qui interpellent les élus sur leur attitude future.
En France, à ce jour, seuls Jean-Luc Mélenchon au nom du Front de Gauche et Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière, se sont prononcés clairement contre le MES et ont appelé les parlementaires à ne pas voter les textes soumis le 21 février.
Si ces deux textes soumis le 21 février sont adoptés, il est indispensable que soit saisi le Conseil constitutionnel. Y a-t-il, dans le Parlement du pays qui a donné au monde les progrès de 1789, 60 députés et sénateurs pour soumettre au respect de la Constitution des traités qui la violent ?
Raoul Marc Jennar
Constitution MES Silver is king, Go Gold !
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 | |  | 129 députés socialistes, dont Flamby, se sont abstenus sur le MES scélérat par g.sandro Mer 22 Fév 2012 - 3:36 | |
| 129 députés socialistes, dont Flamby, se sont abstenus sur le MES scélérat ! c'est une honte sans nom...Règle d'Or...je sais bien ou je la leur mettrais moi tiens la règle d'or... je propose même un quadruple décimètre en largeur XXL
Quels fourbes, traîtres à la nation et social traîtres, complices objectifs de ceux qu'ils feignent de combattre, pour ceux qui en doutaient encore, cette fois la preuve est indéniable, et n'allez pas me raconter que les pauvres socialos ne savaient pas ce qu'ils faisaient hein...c'est bien simple, on dirait la CFDT... et ce n'est pas un compliment.
déjà pour le traité de Lisbonne en 2007, les abstentions "de gauche" lors du vote du Congrès avaient permis d'aider sarko à chier sur le référendum de 2005...pile poil le nombre minimal nécessaire...Il fallait une majorité des trois cinquièmes (445) des suffrages exprimés (741 sur 893 votants) juste assez pour que la prétendue "aile gauche" melenchono-montebourgeoise puisse continuer à rouler des mécaniques et jouer les radicaux en nous prenant pour des cons...J'ai grave la gerbe!!!
pour mémoire: http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2008/02/trait-de-lisbon.html
Ca va être TRES dur de nous (en tout cas de me) refaire le coup du vote utile au second tour et pourtant, ce n'est un mystère pour personne que je n'ai aucune considération pour la politique ni aucun respect pour la personnalité de l'orgueilleux petit teigneux sortant, que j'aimerais vraiment voir humilié par les urnes, mais si c'est pour choisir entre bonnet blanc et blanc bonnet, j'irai faire de la moto...je ne danserai pas la "Walz" de Sarkhollande ou Hollandozy...kif kif bourricot.
crane
Excellent article de Mediapart
- Citation :
- C'est édifiant et inquiétant. On a la douloureuse sensation de revivre la [b]trahison de 2007 où sans l'abstention et le vote favorable au Congrès de Versaillles d'une grande partie des parlementaires socialistes le Traité de Lisbonne, dont on voit aujourd'hui les résultats catastrophiques, n'aurait pu être ratifié obligeant Sarkozy à le soumettre au référendum.
http://blogs.mediapart.fr/blog/thierry-ternisien/090212/socialistes-et-verts-mettez-vos-actes-en-conformite-avec-vos-disc - Citation :
- François Asselineau - Union Populaire Républicaine
== PETITE DÉDICACE A FRANÇOIS HOLLANDE == et aux 129 autres députés PS qui se sont abstenus lors du vote du MES : https://www.youtube.com/watch?v=F6SH562qW88&feature=related
Bernard Blier J'ai deja vu des faux culs mais vous etes une synthese www.youtube.com J’aime · Commenter · Il y a 2 heures · Pierre Hector, Jean-philippe Santerres, Pax Quatre et 37 autres personnes aiment ça. 14 partages
Kévin Cazorla Au moins hollande a montré aujourd'hui son vrai visage, de quoi peut être faire réfléchir les pro PS. Il y a 2 heures
NinjaMaster Himself Je pense qu'un député devrait 1) avoir 100% de taux de presence et 2) qu'il ne devrait pas pouvoir s'abstenir (hors raison exceptionelle par exemple médicale causant une absence), il est indemnisé grassement, pour avoir un avis ! si il ne peut se montrer favorable à une proposition alors il vote non par precaution ! ca manque de sérieux tout çà ! Il y a environ une heure · 4
Sébastien Butruille Vous êtes bien gentil, moi je verrais plutôt ça...https://www.youtube.com/watch?v=HmI6co3ensE Il y a environ une heure · 1
Nathyel Maes Il l'avait déjà fait (et le fait encore)en jouant les girouettes sur l’abrogation de la loi HADOPI. Il y a environ une heure Silver is king, Go Gold !
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 | |  | Re: FESF / union européenne / traité de MES par g.sandro Ven 24 Fév 2012 - 20:16 | |
| en tous cas il faudra garder précieusement la liste des rares qui ont voté contre, et bien sur celle des traitres qui ont voté pour, et des faux-cul qui l’ont laissé passé en ayant l’air de ne pas se mouiller, bref qui se sont abstenus; ça sera utile pour les prochaines législatives !! Silver is king, Go Gold !
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| Captain    
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 | |  | Le G20 juge indispensable le pare-feu européen pour financer le FMI : par marie Lun 27 Fév 2012 - 0:41 | |
| autrement dit, Le G20 fait pression pour que le FESF fasse fonctionner la planche à billet : 750 milliards d'euros ou un trillions de $ alors que le traité de MES vient tout juste d'etre ( hélas ) voté par les parlementaires français . c'est sans surprise, mais fort édifiant sur le timing, et la pression exercée ! sans parler des montants ! ********************** Le G20 a estimé dimanche indispensable que le "pare-feu" de l'Europe contre la crise de la dette publique en zone euro soit en place avant de pouvoir financer davantage le Fonds monétaire international, dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion à Mexico. Les ministres des Finances de ce groupe de pays riches et émergents ont appelé l'Europe à tenir son engagement d'avoir achevé ce travail en mars, indiquant que ce serait une "contribution essentielle" avant d'envisager d'augmenter les ressources du FMI. "Les pays de la zone euro réévalueront la solidité de leurs facilités de soutien en mars. Cela apportera une contribution essentielle afin de mobiliser des ressources pour le FMI", a indiqué le G20 dans son communiqué. Les dirigeants de l'Union européenne s'étaient engagés en décembre à décider de la forme et de la taille de leur édifice commun contre la crise de la dette publique qui touche plusieurs membres de la zone euro. Cet engagement est désormais inscrit dans les textes du G20, groupe qui compte trois pays de la zone euro (Allemagne, France et Italie) et l'Union européenne. Les dirigeants européens se retrouvent jeudi à Bruxelles pour discuter entre autres de la dimension du Mécanisme européen de stabilité (MES). Mais le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a affirmé à Mexico que l'UE avait tout le mois de mars pour se décider. Le G20 s'est par ailleurs inquiété de la montée des prix du pétrole, sur fond de tensions géopolitiques au Moyen-Orient. "Nous sommes vigilants face aux risques que représentent une hausse des cours du pétrole et saluons l'engagement des pays producteurs à continuer à assurer une offre adéquate", a indiqué ce groupe dont fait partie le premier producteur mondial de brut, l'Arabie saoudite. source étonnament, ( ou non, finalement ), cette dépéche n'évoque aucun chiffrage , contrairement à cette dépeche en anglais de reuters -750 milliards d'euro ( 1 trillion de $ ) pour MES ou fonds de stabilité européen - FMI 500 à 600 milliards $ supplémentaires en sus de son fonds actuel de 385$ milliards soit $ 2 trillions en tout - Citation :
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The proposal is to combine Europe's temporary and permanent bailout fund to create a 750 billion euro ($1 trillion) war chest. This would open the door for other G20 countries, like Japan and China, to meet the IMF's request for $500-$600 billion in new resources, on top of its current $385 billion in funds.
Put together, this would total almost $2 trillion in firepower. The G20 finance chiefs next meet in Washington in late April and they showed they will not ease pressure on Europe by giving it a signal now that new IMF money is in the bag.
http://www.reuters.com/article/2012/02/26/us-g-idUSTRE81N1L620120226 Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
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 | |  | Ellen Brown par marie Dim 22 Avr 2012 - 16:15 | |
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 | |  | Pourquoi Hollande doit refuser de ratifier le TSCG (par Nouvelle Solidarité) par g.sandro Jeu 10 Mai 2012 - 2:25 | |
| - Citation :
- Pourquoi Hollande doit refuser de ratifier le TSCG
8 mai 2012 - 16:23
http://www.solidariteetprogres.org/Pourquoi-Hollande-doit-refuser-de-ratifier-le-TSCG_08788 Share on email 8 mai 2012 (Nouvelle Solidarité) — Lors de la campagne présidentielle, rien que l’annonce par François Hollande de vouloir renégocier le « pacte budgétaire » européen (officiellement appelé « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) », avait provoqué le désarroi dans le camp des adeptes de la règle d’or et du monétarisme.
Le traité, établi sous sa forme définitive lors du Conseil informel du 30 janvier 2012, a été signé par les chefs d’Etat lors du Sommet du 2 mars 2012. A part la mise en place de la fameuse règle d’or qui dicte un équilibre budgétaire rigoureux et la limitation du déficit structurel à 0,5% du PIB, il s’agit d’un abandon sans précédent de la souveraineté des Etats par la mise en place d’un mécanisme de correction automatique sous contrôle de la Cour de Justice européenne !
L’ensemble de ces dispositions seront transcrites dans les législations nationales, dans un délai d’un an suivant l’entrée en vigueur du Traité, sous forme de dispositions contraignantes et permanentes, de préférence constitutionnelles.
Cependant, ce traité, dont l’entrée en vigueur est prévu d’ici au 1er janvier 2013, sera soumis à ratification en France immédiatement après les élections législatives.
A la différence du traité sur le MES, le TSCG nécessitera, pour être ratifié, la convocation du Congrès, la réunion des députés et des sénateurs à Versailles, ou l’organisation d’un référendum, car il modifiera la Constitution.
Contrairement aux autres traités européens qui nécessitaient pour entrer en vigueur la ratification de tous les pays membres de l’UE ou de la zone euro, le TSCG bénéficiera de conditions curieusement dérogatoires : le traité pourra commencer à entrer en vigueur même si tous les pays signataires ne le ratifient pas immédiatement...
En effet, un seuil minimum de 12 pays sur les 25 signataires a été fixé, même si le pacte pourrait être durablement affaibli si les 17 pays de la zone euro n’y adhéraient pas (cas, par exemple de l’Irlande qui a fait le choix du référendum pour se prononcer). A ce jour, seulement 3 pays ont ratifié le pacte : la Grèce, le Portugal et la Slovénie.
François Hollande et le Parti socialiste, s’ils désirent rester cohérents avec leurs engagements visant à combattre la finance sans visage, ne pourront se contenter d’un simple complément sur la croissance. Car, si aucun autre traité de rechange n’est élaboré d’ici là, la mobilisation sera forte pour qu’une majorité de députés rejettent le TSCG, caricature odieuse d’une Europe dévoyée. Alors que les marchés savent fort bien qu’austérité et Europe sont devenus des synonymes, François Hollande reste sur un nuage. Le retour sur terre risque d’être douloureux.
Le rejet massif du mémorandum signé entre l’UE, le FMI et la Grèce par le peuple grec lors de l’élection législative du 6 mai ne fournit-il pas des arguments supplémentaires à la France pour barrer la route aux chevaliers de la destruction et la dictature ?
Soulignons également que la défaite en Allemagne de la coalition CDU-FDP lors de l’élection régionale dans le Land du Schleswig-Holstein (également le le 6 mai) vient de faire perdre majorité à la coalition gouvernementale à la chambre haute (le Bundesrat, qui représente les régions) et devrait compliquer le vote pour la ratification du Mécanisme européen de stabilité (MES) et du Pacte budgétaire (TSCG).
Au Bundestag, où Angela Merkel, à défaut d’une majorité favorable au sein de sa propre coalition, doit compter sur les voix du SPD pour sa politique européenne, l’aile gauche du SPD, Demokratische Linke 21 (DL21), a adopté une résolution contre le TSCG affirmant qu’il transfère à l’UE d’importants aspects de la souveraineté fiscale, et qu’il est centré sur l’austérité tout en faisant l’impasse sur les moyens de promouvoir la croissance. L’initiative de DL21, suscitée par l’offensive de François Hollande pour la renégociation du TSCG, bénéficie aussi de soutien syndical.
Ainsi, le vote est prévu pour le 25 mai dans la chambre basse (Bundestag) et le 15 juin dans la chambre haute (Bundesrat) et une majorité des deux tiers est requise dans les deux cas. Outre-Rhin, une initiative citoyenne nationale vise à réunir 100 000 signatures en faveur d’un référendum avant la date du vote.
En Irlande, la constitution exige que le traité soit soumit à référendum. Prévu le 31 mai, la campagne bat son plein. Le Sinn Fein et l’Alliance de la gauche unie (UL) se battent pour empêcher que l’Irlande sombre dans l’austérité permanente et la dépression.
Nous publions ci-dessous quelques extraits de l’appel lancé le 1er avril dernier par Helga Zepp-LaRouche, la présidente du Büso (Mouvement de solidarité aux droits civiques), le parti-frère de Solidarité & Progès en Allemagne :
« Le MES est une dictature
« Même si les circonstances et les questions soulevées par le pacte budgétaire européen et le MES – le mécanisme permanent de renflouement européen – sont quelque peu différentes, ce qui se passe en Europe revient ultimement à la même chose [qu’aux Etats-Unis] : l’élimination de la démocratie et du processus parlementaire, et l’introduction d’une dictature supranationale qui n’a plus de comptes à rendre aux citoyens. Si le MES est ratifié, l’Allemagne sera réellement en mauvaise posture. Le Conseil des gouverneurs, composé des ministres des Finances européens, qui peuvent à leur tour transférer tous leurs pouvoirs à un Directoire, aura un accès illimité aux finances fédérales allemandes à tout moment.
« Il n’y aura aucun contrôle démocratique, aucune exigence de divulgation de l’information ; les décisions seront prises à huis clos, et tous les participants bénéficieront d’une immunité complète ; ils pourront opérer sur les marchés primaires et secondaires, échanger des prêts, des crédits, des actions, des obligations d’Etat, des contrats sur les matières premières, tandis que leurs salaires resteront secrets.
« En résumé, le gouvernement de facto supranational et le super-mega-fonds de spéculation seront fusionnés en une seule entité. L’article 21 des statuts du MES stipulent qu’à l’avenir les eurobonds, c’est-à-dire l’agglomération des nouvelles dettes européennes, pourront être émis sans aucun autre amendement des traités européens. Ceci signifie, comme l’a récemment déclaré l’ancien membre du Conseil de la BCE Otmar Issing, l’expropriation, l’inflation et la perte de souveraineté.
« L’étendue des pouvoirs de cette structure MES, conjointement avec le Pacte fiscal, qui ne contient aucune clause d’annulation,signifie à toute fin pratique un retour aux structures féodales . L’élite financière et ses valets politiques possédait à cette époque une structure de pouvoir inattaquable, pendant que la population était pillée et restait sans aucune défense. Toutes les avancées accomplies grâce à l’Etat-nation souverain, tel le système de représentation parlementaire avec la possibilité de tout citoyen de participer au gouvernement, seront jetées par dessus bord.
« La résistance maintenant
« Mais il n’est pas trop tard. De plus en plus de gens dans le domaine public, des avocats de droit constitutionnel, des initiatives citoyennes, etc., se mobilisent contre la menace d’une perte de liberté démocratique et l’incompétence économique complète du MES.
« Ceci montre également pourquoi on aurait tort de réagir seulement sur la base du MES tel qu’il est actuellement planifié, car l’intention de transformer l’Union européenne en empire, une dictature de la plus grande taille possible (selon Robert Cooper), était déjà présente à l’esprit du Premier ministre britannique Margaret Thatcher et du Président français François Mitterrand, au moins depuis la chute du mur de Berlin en 1989.
« Puisque la combinaison du pacte budgétaire et du MES signifie en réalité la fin de la souveraineté nationale et la mise en place d’un état fédéral européen, un changement constitutionnel comme celui-ci requiert la tenue d’un référendum selon l’article 146 de la Constitution allemande. Il y a un sérieux problème cependant, qui est qu’il n’y a pas de provision légale explicite indiquant comment y arriver ; par exemple, il n’est pas clair qui a le droit de déclencher un référendum, à savoir si c’est le Parlement, un certain pourcentage des citoyens ou une décision de la Cour constitutionnelle fédérale.
« Une décision sur cette question est de la plus grande urgence ; cela doit être résolu avant que la ratification de ce MES monstrueux soit chose faite. Ceci est d’une importance vitale car les conséquences de l’actuelle politique de l’Union européenne sont que les pays de notre continent vont sombrer les uns après les autres dans la ruine. »
À lire ou voir aussi...
Elections grecques : les artisans de l’austérité sévèrement rabroués Allemagne : Les pouvoirs exorbitants du MES révélés et dénoncés Silver is king, Go Gold !
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 | |  | malheuresement, Hollande ratifiera le TSCG par marie Jeu 10 Mai 2012 - 14:26 | |
| ne pas oublier que son porte parole de campagne était Manuel Valls, aile droite du PS et membre Bilderberg Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
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 | |  | Hollande veut utiliser le MES pour recapitaliser les banques par marie Jeu 24 Mai 2012 - 13:33 | |
| Recapitalisation des banques : Hollande veut utiliser le MES et la BCE Le président français François Hollande s'est prononcé en faveur de l'utilisation du pare-feu de la zone euro, le Mécanisme européen de stabilité, pour recapitaliser les banques "en lien avec la Banque centrale européenne", à l'issue du sommet européen de mercredi à Bruxelles. Lors de la réunion, "j'ai insisté sur l'utilisation qui pourrait être faite du Mécanisme européen de stabilité (...) de façon à ce que ce mécanisme puisse être utile à la recapitalisation des banques en lien avec la Banque centrale européenne", a déclaré M. Hollande, sans plus de précisions, notamment sur le rôle exact que jouerait la BCE. Il s'était déjà dit favorable à l'intervention du MES pour soutenir l'effort de recapitalisation des banques espagnoles, lors d'une conférence de presse à Washington le 18 mai. "Il serait sûrement souhaitable qu'il y ait une recapitalisation et sûrement nécessaire que cette recapitalisation puisse se faire par des mécanismes de solidarité européenne", avait-il alors déclaré. Pendant sa campagne, il s'était par ailleurs prononcé pour laisser la BCE prendre des mesures de soutien à l'économie ou prêter directement aux Etats, chose qui nécessiterait un changement de son statut. Le président français a également annoncé avoir "défendu", de concert avec le chef du gouvernement italien Mario Monti, une proposition en faveur d'une "intégration" européenne "des mécanismes de supervision financière" et "des garanties des dépôts" bancaires. "C'est un point sur lequel nous reviendrons", car "plus on coordonne, on centralise, meilleure est la réponse", a-t-il estimé, ajoutant avoir été sur la même longueur d'ondes avec Mario Monti "sur beaucoup de points". Le président de l'UE Herman Van Rompuy a également souligné que plusieurs des participants au sommet avaient évoqué "une supervision des banques plus intégrée et un schéma commun de garantie des dépôts" bancaires. http://www.boursorama.com/actualites/recapitalisation-des-banques-hollande-veut-utiliser-le-mes-et-la-bce-7b2401b0dc6bdba47fb8c30e6d480445 Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
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 | |  | Re: FESF / union européenne / traité de MES par nofear Ven 25 Mai 2012 - 5:45 | |
| Hollande utilise l'illusion de la croissance pour faire PLUS d'europe fédérale autocratique et PLUS VITE.  Nofear / Hardinvestor / On appelle esprit libre celui qui pense autrement qu'on ne s'y attend de sa part en raison de son origine, de son milieu, de son état et de sa fonction, ou en raison des opinions régnantes de son temps. Il est l'exception, les esprits asservis sont la règle. Ce que ceux-ci lui reprochent, c'est que ses libres principes, ou bien ont leur source dans le désir de surprendre ou bien permettent de conclure à des actes libres, c'est-à-dire de ceux qui sont inconciliables avec la morale asservie." (Friedrich NIETZSCHE, Humain, trop humain) mon tweet perso: @ghostbikerman |
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 | |  | le traité de Mes voté par le parlement allemand par marie Ven 29 Juin 2012 - 22:31 | |
| le traité de Mes voté par le parlement allemand, ainsi que le pacte budgétaire européen j'ai surligné en couleur, les passages qui me paraissent interessants on ne sera pas surpris par la servilité de Hollande... prévisible depuis le début ... *************** Allemagne: les députés disent oui au pacte budgétaire et au mécanisme de sauvetage Les députés allemands ont approuvé vendredi soir le pacte budgétaire européen et le MES, offrant une large majorité à la chancelière Angela Merkel pour qui ce scrutin "montre au monde" que l'Allemagne s'engage pour la monnaie unique. Une majorité des deux-tiers était requise pour avaliser les deux piliers mis en place par les Européens pour sortir la zone euro de la crise. Elle a été largement atteinte grâce au soutien de deux des trois partis d'opposition, soutien que la chancelière avait activement négocié ces dernières semaines. A eux seuls, pacte budgétaire et mécanisme de sauvetage ne suffiront pas "à parachever l'union économique et monétaire", a reconnu Mme Merkel dans un discours avant le scrutin, mais ils sont "un pas important qui montre au monde que nous nous engageons pour l'euro". Dans son allocution, la chancelière conservatrice a également rendu compte aux élus des résultats d'un sommet-marathon des dirigeants européens qui s'était achevé dans la matinée à Bruxelles, et où elle a cédé du terrain sur un certain nombre de points. Elle a défendu le fruit des négociations comme "une décision bonne et raisonnable", tandis que son ministre des Finances Wolfgang Schäuble jugeait qu'elle avait "défendu et imposé exactement ce qui est la politique du gouvernement allemand depuis des années", à savoir une forte conditionnalité à toute aide. Sous la pression de l'Italie et de l'Espagne, Mme Merkel a levé son veto à l'utilisation des fonds européens pour recapitaliser directement des banques et accepté d'assouplir les conditions du rachat de dette de pays en difficultés par ces mêmes fonds. Le président du principal parti d'opposition SPD (sociaux-démocrates), Sigmar Gabriel, l'a félicitée pour ce geste. Le MES déjà dépassé par la réalité Mais le MES tout juste adopté se retrouve ainsi doté de nouvelles attributions avant même son entrée en vigueur. Comme plusieurs fois par le passé, les députés allemands, dont plusieurs ont laissé libre cours à leur grogne vendredi, devaient se prononcer sur quelque chose de facto déjà dépassé par la réalité.Le parti d'extrême-gauche Die Linke a d'ailleurs déposé une motion en début de séance pour reporter le vote, en vain. "Nous savons déjà que ce texte sera bientôt obsolète", a argué la députée Dagmar Enkelmann, fustigeant "un enc... du Parlement". Les décisions prises à Bruxelles "n'ont absolument rien à voir avec les textes à voter aujourd'hui", a souligné Mme Merkel, assurant les députés que toute nouvelle compétence du MES, ou changement dans sa nature, serait soumise à leur approbation.L'aval du SPD et des Verts au pacte budgétaire avait été obtenu au prix d'un engagement de la chancelière à un "pacte de croissance" pour l'Europe -que lui réclamaient de toute façon ses partenaires européens et qui a été adopté par les dirigeants de l'UE à Bruxelles. Mme Merkel a également fait des concessions aux Etats régionaux (Länder), en l'occurrence des compensations financières, pour obtenir la majorité des deux-tiers au Bundesrat, qui les représente et devait voter dans la nuit. "Nous votons +oui+ parce que l'Europe compte plus pour nous que le positionnement politicien", a expliqué lors du débat parlementaire M. Gabriel. Le pacte budgétaire, engagement à plus de discipline largement inspiré d'idées allemandes, n'a été ratifié que par une poignée de pays à ce jour. Le président français François Hollande a promis vendredi de le soumettre rapidement au Parlement français.Le MES pour sa part devait initialement entrer en vigueur au 1er juillet. Il n'en sera rien, certains grands pays comme l'Italie et l'Espagne ne l'ayant toujours pas ratifié. D'autre part, la ratification définitive par l'Allemagne va tarder un peu: le président Joachim Gauck, qui doit apposer sa signature, a annoncé qu'elle n'interviendrait pas avant quelques semaines, le temps que la Cour constitutionnelle examine une plainte déjà annoncée par Die Linke. source Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
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