http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/2009/12/fictional-reserve-lending-and-myth-of.htmlil rejoint ce que j'écrivais ici (ou dans la partie privée) il y a quelques temps :
- d'une part la création monétaire centrale correspond à des réserves qui étaient déjà devenues nécessaires pour accorder les déjà prêts émis, compte-tenu de l'effet de levier des réserves obligatoires (fractionnaires) sur la création monétaire du système bancaire. Mais, de nos jours, le système bancaire prête (crée sa monnaie)
avant d'avoir la réserve fractionnaire légale ;
- et, d'autre part, vu les trous causés par les prêts défaillants, une partie de cette création monétaire centrale ne pourra pas être épongée : elle correspond à la réserve (ou au capital détruit) à mettre nécessairement en face de l'argent bancaire créé par ces prêts et dont les bénéficaires, in fine, n'ont pas mis une croix dessus (ne serait-ce que parce qu'ils ignorent d'où vient cet argent ; pour eux il est simplement sur leur compte courant ou d'épargne, comme un salaire).
Je précise que tous les bénéficiaires ne sont pas ignorant cette mécanique.
Ainsi un ancien banquier teuton, vient-il d'expliquer benoîtement l'arnaque (il n'y a pas d'autre mot) : lorsque des plus-values comptables sont constatées en fin d'exercice parce qu'un actif qui valait 100 vaut maintenant 160, il s'agit, par nature, de plus-values latentes, non réalisées, juste constatées par différence de prix entre l'achat --fait à crédit si possible --, et le cours en fin d'exercice --qu'on peut tirer en plus vers le haut à peu de frais--. La valeur du sous-jacent (immobilier p.ex.) n'ayant probablement même pas variée, seul son prix s'est envolé.
Or le bonus du banquier va porter couramment sur 50% de cette plus-value, donc ici 30. Ces 30 n'existent pas dans le cash-flow de la banque, puisqu'elle n'a pas encaissé cet argent virtuel ... mais lui empoche --littéralement-- ce bonus de 30 ! la banque devant même en emprunter tout ou partie puisqu'elle n'avait pas cet argent (ou siphonner son capital ou ses réserves).
Lorsque, plus tard, le marché se retourne, le prix baisse, mais le banquier n'a pas à rembourser son bonus ; la banque doit, elle, continuer à rembourser l'emprunt initial plus celui ayant servi a payer le bonus, plus les trous à combler.
Si le banquier est très malin, il a vu venir le problème, pu spéculer contre sa banque (ou ses clients) et toucher encore le gros lot. Mais là, il travaille chez Goldman-Sachs.
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