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Je suis inquiet qu'un texte si puissant puisse disparaître, je le sanctuarise donc ici car c'est réellement une synthèse d'une puissance et d'une pertinence qui ne peuvent qu'interpeller les bien pensants et autres politiquement corrects qui sont autant de larbins serviles traîtres à la nation. Il peut vous paraître long, mais il est si argumenté et passionnant que ce serait un véritable gâchis de ne pas lui consacrer le peu de temps que sa lecture demande, c'est, j'insiste délibérément, l'un des articles des plus puissants! écrits sur le sujet: je vous invite donc à le faire découvrir à vos contacts, à le tweeter, le "face Booker", le distribuer, bref, à le propager...
Bravo et Merci donc au courageux et lucide Guillaume DE ROUVILLE
Citation :
8 13 octobre 2012 L’Atlantisme est un totalitarisme
Guillaume DE ROUVILLE
Un devoir d’introspection
L’Atlantisme est l’idéologie dominante des sociétés européennes actuelles, celle qui aura sans doute le plus d’influence sur le devenir de nos destinées communes et pourtant elle est de ces idéologies presque cachées dont on ne parle ouvertement que dans le cercle restreint du monde alternatif. Sont Atlantistes tous les collaborateurs européens de la vision hégémonique des États-Unis et de son idéologie propre qui répond au doux nom d’impérialisme. Autrement dit, l’Atlantisme est l’idéologie des exécutants serviles de l’idéologie impériale américaine ; elle lui est subordonnée et ne tire de sa soumission que les miettes de l’empire tombées à terre après le festin des empereurs.
C’est une idéologie mineure dans l’idéologie majeure. Elle est à la fois honteuse et conquérante : honteuse parce qu’elle ne joue jamais que les seconds rôles ; conquérante, parce qu’elle emprunte à son maître d’outre-atlantique ses visions hégémoniques délirantes et toutes ses caractéristiques totalitaires. C’est un totalitarisme dans le totalitarisme, une domination de dominés, un impérialisme de serfs et d’esclaves passés maîtres dans l’art de se soumettre. Parler de l’Atlantisme européen c’est parler du projet impérial américain et réciproquement. La seule chose qui les distingue est leur place dans la hiérarchie totalitaire : le premier n’est que l’émanation du second, ne se définit que par lui, se contente de l’imiter et lui obéit en tout ; il n’est, en revanche, son égal en rien.
Chaque continent a ses collaborateurs au service de l’impérialisme américain, chaque zone d’influence de ce dernier a son atlantisme à lui. Nous aurions pu ainsi nous contenter d’évoquer les caractéristiques totalitaires de l’impérialisme américain pour comprendre l’Atlantisme. Mais, la position de subordination que les Européens ont adopté par rapport à leur modèle nord américain est le résultat d’un choix de nos élites auquel nous devons nous confronter directement, plutôt que de rejeter toute forme de responsabilité sur l’oligarchie américaine. Prenons notre part de responsabilité, voyons-nous tels que nous sommes, accomplissons un travail d’introspection nécessaire avant de relever la tête et de retrouver notre dignité. Car, avant de pouvoir se rebeller contre ses maîtres, il faut se percevoir comme esclave et reconnaître la part de consentement et de lâcheté qu’il y a dans cette situation.
D’un totalitarisme l’autre
Les caractéristiques de cette idéologie sont nombreuses et ne revêtent pas toutes la même importance, mais elles dessinent très clairement une idéologie totalitaire ayant ses spécificités propres qui ne se retrouvent pas nécessairement telles quelles dans les totalitarisme érigés en momies d’observation comme le stalinisme ou le nazisme. Il ne nous semble pas utile, en effet, de comparer l’Atlantisme à d’autres totalitarismes passés de mode, car on peut être un totalitarisme à part entière sans partager toutes les caractéristiques de ses modèles les plus achevés, modèles qui appartiennent à une autre époque.
Il y a plusieurs degrés dans le totalitarisme atlantiste ; comme il y a plusieurs manières de le subir. Selon que l’on est un peuple d’Afrique ou du Moyen Orient ou un citoyen allemand ou français appartenant à la classe des favorisés, on ne vit pas de la même manière le totalitarisme atlantiste. S’il est globalement meurtrier, il peut être localement bénéfique pour une minorité. Autrement dit, le totalitarisme atlantiste est à géométrie variable (c’est son caractère ambigu) : tantôt impitoyable et brutal avec les uns, il peut être plus tranquille et pourvoyeur de certains bienfaits pour ceux qui le respectent et courbent l’échine devant sa puissance. Il n’en est pas moins présent partout et ne tolère guère la contestation quand cette dernière revêt un caractère menaçant pour son emprise.
Car, si vous pouvez contester ses caractéristiques mineures et jouir, pour se faire, de la plus totale liberté, vous ne serez pas autorisé à vous attaquer, dans la force des faits , à ses fondamentaux : (1) le libéralisme financier et la puissance des banques, (2) la domination du dollar dans les échanges internationaux, (3) les guerres de conquête du complexe militaro-industriel – pour, notamment, l’accaparement des ressources naturelles des pays périphérique à ses valeurs - ; (4) l’hégémonisme total des États-Unis (dans les domaines militaire, économique, culturel) de qui il reçoit ses directives et sa raison d’être ; (5) l’alliance indéfectible avec l’Arabie saoudite (principal État terroriste islamique au monde) ; (6) le soutien sans faille au sionisme.
L’Atlantisme, c’est, en effet, un totalitarisme qui définit une liberté encadrée, bornée aux éléments qui ne la remettent pas en cause ; une liberté sans conséquence ; une liberté sans portée contestataire ; une liberté consumériste et libidinale ; une liberté impuissante. C’est une liberté qui nous adresse ce message : « Esclave, fais ce que tu veux, pour autant que tu me baises les pieds et que tu travailles pour moi ».
Il convient, pour juger du caractère totalitaire ou non de l’Atlantisme, de le prendre en bloc et de voir s’il opprime, s’il tue en masse, à un endroit quelconque de cette planète. Il nous importe peu qu’il puisse être tolérable pour des populations entières (les élites occidentales et leurs protégés), s’il doit se rendre terrible et impitoyable pour le reste de l’humanité, sa mansuétude à l’égard de certains ne le rendant pas meilleur ou moins criminel. Ainsi, son ambiguïté est le résultat de la perception que nous pouvons en avoir lorsque nous nous plaçons dans la peau de l’homme blanc Occidental. Car, si nous essayons un instant de nous mettre à la place des Irakiens, des Libyens, des Syriens (parmi tant d’autres), son essence perd son ambiguïté et se révèle pour ce qu’elle est : une puissance criminelle qui pervertit l’humanité et les valeurs démocratiques.
Portrait du totalitarisme par lui-même
Voyons, à présent, à grands traits et pour nous donner quelques repères, les principales caractéristiques qui nous permettent de dire que l’Atlantisme est bel et bien un totalitarisme.
1. L’Atlantisme est un impérialisme
“What should that role be ? Benevolent global hegemony. Having defeated the "evil empire," the United States enjoys strategic and ideological predominance. The first objective of U.S. foreign policy should be to preserve and enhance that predominance by strengthening America’s security, supporting its friends, advancing its interests, and standing up for its principles around the world”. Toward a Neo-Reaganite Foreign Policy, de William Kristol et Robert Kagan, Foreign Affairs, juillet/août 1996.
C’est une idéologie qui sert un État militarisé (les États-Unis ) qui a recours (a) à la terreur - guerres préventives, enlèvement, déportations dans des camps de torture, assassinats extrajudiciaires quotidiens, etc.- (b) à la peur - menace terroriste instrumentalisée auprès de ses populations et (c) aux menaces – de rétorsions économiques contre les États récalcitrants, de guerres tous azimuts, de coups d’États - pour imposer sur la surface du globe sa vision ultra-libérale et pour s’accaparer, par la force létale, les ressources naturelles dont elle pense avoir besoin pour sa domination.
C’est une idéologie au service d’une vision hégémonique de la puissance américaine.Cette dernière revendique son caractère hégémonique : (i) dans le domaine militaire, à travers les think tanks néoconservateurs comme le Project for a New American Century (et sa volonté affichée d’empêcher l’émergence d’une puissance capable de rivaliser avec celle des États-Unis) ou l’American Entreprise Institute et, enfin, à travers sa doctrine militaire officielle intitulée Full Spectrum Dominance ; (ii) dans le domaine économique et financier avec, entre autre, l’imposition du dollar comme monnaie d’échange international ; (iii) dans le domaine culturel, par la mise en place d’un programme de corruption des élites occidentales et internationales à travers, notamment, l’opération Mockingbird dans les années 50 et le National Endowment for Democracy aujourd’hui.
L’Atlantisme, adhère, sans piper mot et comme un bon soldat, à cette projection planétaire d’un ego qui n’est pas le sien. Sans l’Atlantisme la vision hégémonique des États-Unis ne pourrait pas avoir le caractère global qu’elle a aujourd’hui. L’Atlantisme participe pleinement à l’ensemble des crimes commis au nom de cet ego démesuré, soit directement, soit en les justifiant ou en les transfigurant en ‘actions humanitaires’ auprès de ses peuples.
2. L’Atlantisme est un terrorisme
“À la fin de la guerre froide, une série d’enquêtes judiciaires menées sur de mystérieux actes de terrorisme commis en France contraignit le Premier ministre italien Giulio Andreotti à confirmer l’existence d’une armée secrète en France ainsi que dans d’autres pays d’Europe occidentale membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Coordonnée par la section des opérations militaires clandestines de l’OTAN, cette armée secrète avait été mise sur pied par l’Agence centrale de renseignement américaine (CIA) et par les services secrets britanniques (MI6 ou SIS) au lendemain de la seconde guerre mondiale afin de lutter contre le communisme en Europe de l’Ouest.[…] Si l’on en croit les sources secondaires aujourd’hui disponibles, les armées secrètes se sont retrouvées impliquées dans toute une série d’actions terroristes et de violations des droits de l’Homme pour lesquelles elles ont accusé les partis de gauche afin de les discréditer aux yeux des électeurs. Ces opérations, qui visaient à répandre un climat de peur parmi les populations, incluaient des attentats à la bombe dans des trains ou sur des marchés (en France), l’usage systématique de la torture sur les opposants au régime (en Turquie), le soutien aux tentatives de coups d’État de l’extrême droite (en Grèce et en Turquie) et le passage à tabac de groupes d’opposants.” Les Armées secrètes de l’OTAN, Daniele Ganser, Éditions Demi- Lune, page 24.
Des attentats des années de plomb en Italie au conflit en Afghanistan, de la guerre du Kosovo à l’agression contre la Libye et de la déstabilisation de la Syrie à la préparation d’une attaque contre l’Iran , le terrorisme est l’un des moyens privilégiés par l’Atlantisme pour l’accomplissement de ses objectifs.
Pour s’imposer à l’Europe de l’après-guerre, l’Atlantisme n’a pas hésité à utiliser la méthode terroriste des attentats sous faux drapeaux : en Italie, par exemple, pour décrédibiliser les forces de gauche les Atlantistes ont posé des bombes, dans les années 60 (attentat de la piazza Fontana à Florence), 70 et 80 (attentat de la gare de Bologne) dans des lieux publics avec l’intention de tuer des innocents. Avec ses relais médiatiques adéquats l’Atlantisme a pu faire passer ces meurtres pour l’œuvre de groupuscules d’extrême gauche et justifier, ainsi, la mise à l’écart de la pensée progressive dans ces pays et assurer le triomphe de leur idéologie.
Aujourd’hui, pour déstabiliser les pays qui contestent l’un de ses six piliers, il instrumentalise à grande échelle, sous l’impulsion des États-Unis, le terrorisme islamique (principalement wahhabito-salafiste) avec l’aide de ses alliés que sont l’Arabie saoudite et le Qatar : en l’a vu à l’œuvre, notamment, en Serbie, en Tchétchénie, en Libye et en Syrie. Il utilise le même levier pour créer des poches de terrorisme qui lui permettent (i) de s’enrichir en vendant des armes et des conseils dans le cadre de la guerre contre le terrorisme, (ii) d’étendre le nombre de ses interventions et bases militaires (celles de l’Otan ou seulement des États-Unis, selon les situations) là où il y voit un intérêt géostratégique et (iii) de donner de la substance à la théorie du choc des civilisations, ce qui lui permet d’obtenir de ses populations l’approbation de ses politiques conquérantes.
Le terrorisme est, plus généralement, au cœur de la doctrine et des stratégies militaires des démocraties occidentales et tout particulièrement de celles des États-Unis (Shock and Awe doctrine) qui les mettent en œuvre, notamment, par l’entremise de l’OTAN (pour plus de détails sur ce sujet, nous renvoyons à un article précédent : Dommages Collatéraux : la face cachée d’un terrorisme d’État).
On le voit bien ici, l’Atlantisme n’est jamais que l’exécutant docile, mais consentant, de l’impérialisme américain à qui il emprunte tous les concepts (guerre contre le terrorisme, choc des civilisations) et les stratégies (instrumentalisation du terrorisme islamique). Quand il le faut (pour gérer son opinion publique interne), l’impérialisme américain laisse aux Atlantistes européens jouer les premiers rôle, mais en apparence seulement, comme en Libye où Nicolas Sarkozy et David Cameron ont rivalisé d’initiatives pour se mettre en avant, alors même que toutes les opérations militaires étaient dirigées, en réalité, par l’armée américaine.
3. L’Atlantisme est un racisme
“Cette logique du ‘Musulman coupable par nature’, parce que Musulman, est à la base de l’institutionnalisation de la torture par les États-Unis qui peuvent ainsi soumettre à des traitements inhumains des milliers de personnes à travers le monde (Guantanamo n’étant que l’un de ces camps de torture dirigés par l’administration américaine) sur la base d’un simple soupçon de ‘terrorisme’, soupçon qui ne fait l’objet d’aucun contrôle judiciaire. La culpabilité d’un Musulman n’a pas besoin d’être prouvée, elle se déduit de son être même. Il s’agit là d’une forme d’essentialisme, qui est lui-même une forme radicale de racisme”. L’esprit du temps ou l’islamophobie radicale.
Pour justifier sa guerre contre le terrorisme et le choc des civilisations l’Atlantisme stigmatise l’Islam et essentialise le Musulman sous des traits peu flatteurs : le Musulman serait par nature un ennemi des Occidentaux, voire du genre humain, des valeurs démocratiques et de la paix. Une fois essentialisé, il est plus facile d’aller le tuer ; les populations occidentales ne voyant dans les souffrances des Musulmans que les justes châtiments dus à des peuples racailles.
L’islamophobie, le nationalisme pro-occidental et le sionisme - qui est une forme de racisme et d’ethnicisme - sont au cœur de la matrice idéologique atlantiste. Le plus étonnant, sans doute, et le plus inquiétant, est que ces éléments là sont partagés par les élites (et pour partie par les peuples occidentaux) par-delà les clivages politiques droite-gauche. On peut venir à l’islamophobie radicale par des voix opposées : le défenseur de la laïcité y viendra au nom de sa haine des religions, le social-démocrate bobo au nom du féminisme ou de la défense de l’homosexualité ; le conservateur au nom de la protection de ses racines menacées ; le sioniste au nom du droit d’un peuple élu à son espace vital, même si cela doit passer par le nettoyage ethnique d’un autre peuple, etc.
4. L’Atlantisme est un anti-humanisme
“Depuis 2001, l’Europe a failli à défendre les droits de l’homme sur son propre sol, et s’est rendue complice de graves violations du Droit international au nom de la "guerre au terrorisme". Des citoyens européens ou étrangers ont été enlevés par les services secrets américains sur le sol européen en dehors de toute disposition légale – ce sont les "extraordinary renditions" – et ont été emmenés dans des prisons secrètes de la CIA dont certaines sont situées dans un pays européen”. ReOpen911.info
Il s’appuie sur le dogme de l’infaillibilité démocratique qui veut que les Occidentaux ne puissent mal agir ni commettre de crimes de masse puisqu’ils représenteraient des sociétés démocratiques ouvertes. Ils sont donc libres de bombarder civils et cibles économiques, d’assassiner des citoyens à travers le monde, de déstabiliser des régimes qui ne leur plaisent pas et, en se faisant, ils ne feront jamais qu’exercer leur droit du meilleur, autre appellation, plus aristocratique, du droit du plus fort. L’autre n’est pas le semblable ou le frère humain ; l’autre c’est l’adversaire, l’ennemi, un être non civilisé, à peine un être. On peut allègrement nier son humanité et le traiter comme une variable géopolitique.
Vaincre ne lui suffit pas, il lui faut déshumaniser, torturer, humilier, violer, dégrader, détruire. Les Atlantistes ont collaboré militairement, économiquement, diplomatiquement, médiatiquement à tous les projets inhumains des États-Unis : pour s’en tenir à des exemples récents, on pourra citer le camp de torture de Guantanamo (devenu depuis camp d’entraînement de djihadistes au service de l’empire), Abu Ghraib en Irak et l’humiliation des prisonniers, la mort filmée de Kadhafi, les exécutions sommaires (par drones notamment), les enlèvements réalisés par la CIA sur le sol européen (extraordinary rendition) et les dommages collatéraux en Afghanistan, etc.
Dans un autre ordre d’idée, on peut également dire que l’Atlantisme est une aliénation consumériste : l’homme n’est pas sacré ; on peut le tuer pour accomplir des objectifs économiques ou géostratégiques. Cette désacralisation de l’homme qui se fait au profit de la marchandise (dont les marques sont, elles, intouchables) est par essence mortifère. Le profit est plus puissant que l’humanité : en ce qui concerne la France, on pourra évoquer les exemples du scandale du sang contaminé et du Mediator du groupe Servier.
Hollande et Jules Ferry : Ce n’est pas un hasard si François Hollande a choisi Jules Ferry comme saint-patron laïque de sa présidence normale. Jules Ferry représente exactement l’idéal atlantiste : l’homme qui est capable d’utiliser la démocratie pour servir les banques et le colonialisme tout en donnant le change au peuple avec quelques concessions sociétales de gauche. Il ne portera jamais atteinte aux piliers de la puissance bancaire et aux capitalistes-colons. Il est conquérant pour les puissants, raciste et a une bonne conscience à toute épreuve malgré les crimes de ses amis partis coloniser les rivages lointains.
5. L’Atlantisme est un néo-colonialisme
Si le bras armé de l’Atlantisme est l’Otan, son bras économique est constitué du binome FMI-Banque Mondiale. Ces deux institutions (aux mains des États-Unis et des Européens) ont, pour maintenir les pays en voie de développement dans la dépendance des Occidentaux, utilisé les 3 leviers principaux suivants : (i) l’endettement des États et des peuples , (ii) la privatisation de leurs économies et des fonctions régaliennes de l’État au profit des grandes entreprises occidentales (les fameux plans d’ajustement structurels) et (iii) l’ouverture forcée de leurs économies au libre échange et à la concurrence mondiale (alors même qu’ils n’y sont pas préparés et se trouvent vis-à-vis des Occidentaux dans une situation certaine de vulnérabilité).
L’Atlantisme commet des crimes économiques de masse en connaissance de cause pour le profit de quelques élus : en se faisant il démontre son allégeance aux principes de l’ultra-libéralisme prôné par la première puissance mondiale qui subordonne les valeurs humaines au fondamentalisme de marché.
Méthodes
Pour parvenir à s’imposer l’Atlantisme a besoin (i) de subvertir les souverainetés des nations européennes et (ii) de maîtriser les opinions publiques de ces nations. Il lui faut contourner, affaiblir ou pervertir toutes les composantes démocratiques des sociétés de notre continent pour pouvoir triompher des insoumissions, des doutes, des contestations auxquels il pourrait faire face. Autrement dit, l’Atlantisme s’attaque directement et en profondeur aux fondements de la démocratie des peuples d’Europe à qui il est demandé de suivre aveuglément une idéologie cachée (parce qu’elle est honteuse), innommée (parce qu’elle est innommable) et qui les dépouille de leur souveraineté et de leur libre arbitre.
L’Atlantisme subvertit les souverainetés nationales
Sans parler du nombre incalculable de gouvernements démocratiquement élus renversés par les États-Unis avec l’aide directe ou l’approbation tacite de leurs alliés Atlantistes depuis 1945 à travers le monde, et pour se limiter à l’Europe, on peut signaler les cas de la Grèce et de la construction européenne.
En Grèce, aux lendemains de la seconde guerre mondiale, les Britanniques et les États-Unis appuient des mouvements d’extrême droite et d’anciens collaborateurs des Nazis afin d’empêcher la prise de pouvoir légale par les mouvements démocratiques progressistes. Les puissances occidentales atlantistes incitent à la guerre civile qui se solde par la victoire de leurs protégés et par près de 200 000 morts. Après une évolution démocratique vers la fin des années 60, les Américains, avec l’aide des puissances européennes et grâce à leurs réseaux atlantistes, installent au pouvoir, en 1967, une junte militaire qui proclame le règne de l’ordre moral et la fin de l’ouverture démocratique.
La construction européenne menée par Jean Monnet est avant tout un projet atlantiste. Il y avait bien d’autres manières de conduire la réalisation d’une Europe plus unie. L’Atlantisme a fait le choix de l’impuissance européenne pour ne pas contrarier les ambitions hégémoniques des États-Unis. L’Atlantisme a réduit la souveraineté européenne et mis au pas tous les mouvements indépendants, gaullistes, souverainistes, communistes, qu’ils fussent de gauche ou de droite. Il a imposé ses dirigeants à tous les niveaux de la bureaucratie européenne et à la tête des principaux États de l’Europe qui ont imposé des traités inégaux mêmes lorsque ceux-ci ont été rejetés par les peuples (comme en 2005 avec le Traité constitutionnel).
L’Atlantisme européen a réduit à néant, par étapes successives, l’ensemble des axes de souveraineté dont disposaient les États-nations d’Europe (et donc l’espace démocratique des peuples européens).
Il s’est ainsi attaqué à la souveraineté (i) électorale - le principal organe de décisions est non élu : la Commission ; les traités rejetés par les peuples sont néanmoins imposés ; par la mise à l’écart systématique de la démocratie directe au profit de la démocratie représentative - (ii) monétaire - une banque centrale indépendante des peuples ou de leurs élus qui ne prête pas directement aux États membres qui doivent se financer à des taux plus élevés sur les marchés financiers-, (iii) budgétaire - par l’imposition de la règle d’or et le contrôle des budgets nationaux par une commission composée de technocrates non élus - et (iv) militaire - intégration de l’ensemble des pays européens dans l’Otan.
Le dernier axe de souveraineté auquel l’Atlantisme se soit attaqué est celui de la souveraineté militaire française, la France ayant résisté plus longtemps que les autres nations européennes au rouleau compresseur de l’Atlantisme (ce fut la parenthèse gaulliste). Aujourd’hui les Atlantistes proposent la fusion entre le français EADS et l’anglais BAE afin de retirer à la France le contrôle complet de sa chaîne industrielle d’armement. Demain, ils mettront à mal la dissuasion nucléaire française en s’aidant du prétexte écologique anti-nucléaire.
En France, la mise au pas des non-atlantistes s’est achevée sous la présidence Sarkozy. La diplomatie (avec à sa tête Bernard Kouchner), l’armée, les médias (grâce aux efforts de Christine Ockrent) ont été presque entièrement débarrassés de leurs composantes non altantistes. Hollande, en bon chien de garde de l’Atlantisme, parachèvera l’entreprise.
La French-American Foundation et les Atlantico-Boys : La French American Foundation est une organisation à but non lucratif qui se consacre depuis 1976 a dénicher en France les hommes et femmes d’influence qui sont susceptibles de porter les couleurs de l’Atlantisme. Quelques anciens Young Leaders de la French American Foundation qui nous gouvernent en ce moment : François Hollande (1996), Arnaud Montebourg (2000), Pierre Moscovici (1996). Dans l’opposition, le plus en vue est Jean-Francois Copé.
Une liste non exhaustive des Atlantico-Boys en France (autres que ceux déjà mentionnés) et de leurs relais : Alain Finkielkraut, André Glucksmann, Bernard Kouchner, Bernard-Henri Lévy, Alexandre Adler, Caroline Fourest, Frédéric Encel, Philippe Val, Francois Heisbourg, Mohamed Sifaoui, Jean-Claude Casanova, Pierre Rosanvallon, Alain Minc, Jean Daniel, Pierre-André Taguieff ; la revue Commentaire, la Fondation Saint Simon (dissoute en 1999), le Cercle de l’Oratoire, l’Institut Turgot, l’Atlantis Institute, les revues Le Meilleur des Mondes, La Règle du Jeu, Le Nouvel Observateur, Le Monde, Libération, etc.
L’Atlantisme est un contrôle et une manipulation des foules
“The conscious and intelligent manipulation of the organized habits and opinions of the masses is an important element in democratic society. Those who manipulate this unseen mechanism of society constitute an invisible government which is the true ruling power of our country”. Propaganda, par Edward Bernays, 1928.
“L’Atlantisme a pris naissance au départ de la guerre froide. Dans les années 50, un vaste programme nommé Opération Mockingbird, aujourd’hui bien documenté, a été mis en place par la CIA pour infiltrer les médias nationaux et étrangers, et influencer leurs contenus afin que ces derniers se montrent favorables aux intérêts américains. La méthodologie consistait à placer des rapports rédigés à partir de renseignements fournis par la CIA auprès de journalistes conscients ou inconscients de cette manœuvre. Ces informations étaient ensuite relayées par ces journalistes et par les agences de presse.” ; 11-Septembre : de la misère journalistique à la logique de collabos, de Lalo Vespera, ReOpen911.info
Sans la collaboration des médias, il ne serait possible à l’Atlantisme d’imposer ses fondamentaux dans l’esprit de l’opinion publique. Les médias font partie intégrante de la machine de guerre atlantiste. Pour créer le consentement et l’unanimisme dans une société ouverte il convient de maîtriser la production de l’information. Pour cela il est nécessaire de mettre à la tête des principaux médias des serviteurs zélés de l’Atlantisme. En France, dans le secteur privé des médias, seuls quelques grands groupes industriels appartenant à la nébuleuse oligarchique sont aux commandes (des vendeurs d’armes et des industriels qui vivent en partie grâce aux commandes de l’État) : il est naturel chez eux de servir les intérêts du plus fort (la période de la collaboration avec les Nazis est là pour nous le rappeler ). Dans le secteur public, le Président de la République ou ses fondés de pouvoirs choisissent leurs courroies de transmission humaines qui insuffleront l’esprit de soumission dans les rouages de la machine à désinformer.
Les pourvoyeurs de l’information commettent des crimes médiatiques lorsqu’ils se font les relais pur et simple de la propagande atlantiste, comme nous l’avons vu lors de la guerre contre la Serbie, de l’invasion de l’Afghanistan et du bombardement de la Libye par l’Otan, de la guerre en Irak, de la déstabilisation de la Syrie (toujours par l’Otan) ou comme nous le constatons à propos du nettoyage ethnique continu dont sont victimes les Palestiniens. Dans chacun de ces cas, les médias cautionnent les explications officielles, leur donnent force et crédibilité, mettent en avant des intentions humanitaires, alors même qu’elles recouvrent des crimes qui devraient soulever notre indignation et aboutir à la mise en cause judiciaire et politique de leurs principaux responsables.
Le tabou créé autour du 11-Septembre est symptomatique de la manière dont s’échafaude l’unanimisme dans une société où la liberté d’expression et la diversité des points de vue sont sensées régner. On démonise les questionneurs, on pourchasse les têtes brûlées, on les rend responsables des pires crimes du siècle dernier, on les ridiculise. On plante dans l’opinion publique des barrières psychologiques infranchissables (à travers, notamment, les accusations d’antisémitisme, de négationnisme et de révisionnisme) pour que la conscience citoyenne n’aille pas voir ce qu’il y a derrière ; on érige des murs dans les esprits pour enfermer leur consentement dans le champ des possibles atlantistes.
Il y a une forme d’intolérance radicale face à la pensée alternative maintenue enfermée dans le Web. Cette intolérance est radicale en ce sens qu’elle stigmatise les déviants et tente d’en faire des parias à mettre au ban de la société et qu’elle parvient à fermer presque totalement l’accès aux grands médias qui comptent à la pensée dissidente lorsqu’il s’agit d’évoquer et de discuter les fondamentaux de l’Atlantisme.
Conclure pour en finir
Il ne s’agit là que d’un florilège de caractéristiques atlantistes fort incomplet, mais dont les principaux traits nous semblent dresser, à eux seuls, le portrait d’un totalitarisme contemporain non moins dangereux et effrayant que ses prédécesseurs. Qu’il s’invente un ennemi réel ou imaginaire, ou un ennemi qui devient réel à force d’être imaginé (et souhaité), on ne peut excuser les crimes de l’Atlantisme sous le prétexte fallacieux que son alter ego dans le mal (l’islamisme radical) en commettrait également ou que son modèle (le totalitarisme impérial de son maître) lui intimerait l’ordre de les perpétrer. L’Atlantisme a besoin du crime de l’autre pour commettre le sien en toute impunité et avec bonne conscience.
Au bout de sa logique, il y a la mort des autres, la guerre généralisée, la misère du plus grand nombre. L’Atlantisme est bel et bien une idéologie génocidaire, au même titre que l’impérialisme américain. Caractérisation exagérée qui décrédibilise celui qui l’utilise diront certains ? Galvaudage d’un crime qu’on ne peut évoquer à la légère diront d’autres ? Posons-nous alors cette simple question : combien de morts et de souffrances à son crédit (comme auteur ou complice) ? La réponse de l’historien est sans détour : des millions de victimes depuis la fin de la seconde guerre mondiale ; des millions depuis la chute du mur de Berlin et un long fleuve d’ombres, de sang et de souffrances qui ne cessent de couler sur tous les continents.
La lutte contre l’Atlantisme est la grande aventure humaine de ce début de siècle pour nous autres Européens. À chacun d’y prendre part selon ses moyens et ses autres croyances. Que l’on croit au ciel ou que l’on n’y croit pas, que l’on soit misérable ou fortuné, d’ici ou d’ailleurs, chacun peut jouer sa partition dans le combat contre la fatalité de l’Atlantisme qui traînera avec elle, si cela est nécessaire à son triomphe, les cadavres de la démocratie et de la paix jusqu’aux charniers du capitalisme. Le combat contre l’Atlantisme est un humanisme.
Guillaume de Rouville
auteur de La Démocratie ambiguë, Éditions Cheap, juillet 2012.
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z'auraient pu remonter jusqu'à Napoléon, qui lui aussi voulait unifier et pacifier l'Europe -- "la guerre c'est la paix" ... au prix de quelques dommages collatéraux humanistes.
Il avait déjà inventé la partie législative avec son Code Civil, la monnaie unique européenne avec face nationale : le Nap' et ses variantes Croix latine, suisse, tunisienne, etc...
mais il avait eu, lui aussi, des difficultés concernant la fusion des défenses nationales et cela avait mal fini à cause, déjà, des Anglais.
Armand Du-Puel /Hardinvestor reproduction interdite : pas de copier / coller : utilisez un lien vers cet original.
C’est l’idée folle de la monnaie européenne qui est en train de mener tout le monde au désastre 17 octobre 2012,
Madame Lagarde a effectué toute sa carrière aux États-Unis, où elle a tissé de longue date des liens d’amitié avec certains des plus hauts responsables politiques et économiques du pays. Après un interlude de quelques années au gouvernement français - où elle s’est vue confier des responsabilités éminentes sans avoir jamais été élue par quiconque -, elle est retournée outre-Atlantique, où elle est désormais l’employée du FMI, dont les États-Unis sont le premier actionnaire. Tout cela ne la prédispose pas, et c'est un euphémisme, à souligner avec la force et la netteté qui conviendraient que c'est d'abord aux États-Unis que se situe le problème numéro un de l’économie mondiale. L’endettement de tous les acteurs économiques (fédéraux, sub-fédéraux, entreprises, et ménages) y est colossal (et nettement supérieur à ce qu'il est en France), le pays est largement désindustrialisé, le déficit commercial continuellement abyssal n’est rendu possible que par l’injustice criante d’un système financier international d'ailleurs au bord de l’explosion, et le dollar n’a plus qu’une valeur factice, prête à s’effondrer à tout instant. Cet édifice vermoulu ne tient encore que parce que les États-Unis sont une hyperpuissance militaire et parce qu’ils ont émis tellement de dollars que leurs principaux créanciers (Chine et Japon notamment), piégés, doivent continuer d’en acheter pour éviter l’effondrement de leur débiteur et de la monnaie dont ils ont les caisses pleines. Le dollar est miné de l'extérieur, l'euro est miné de l'intérieur Il faut bien noter que le problème du dollar est donc un problème exogène : il résulte d’un comportement collectif de la nation américaine, qui vit aux crochets du reste du monde depuis une quarantaine d’années. Le dollar est miné de l’extérieur par l’accumulation de ces déséquilibres, il n’est pas miné de l’intérieur en tant que monnaie du peuple américain. Le problème de l’euro est exactement l’inverse : la zone euro, prise dans son ensemble, n’enregistre pas de déficit de sa balance des paiements vis-à-vis du reste du monde, mais au contraire un excédent structurel (qui recouvre des excédents massifs de l’Allemagne, des Pays Bas et du Luxembourg, et des déficits massifs des pays du sud de l’Europe et de la France). L’euro n’est donc pas miné de l’extérieur par une accumulation de déficits des paiements, comme l’est le dollar. Il est en revanche miné de l’intérieur parce qu’il est la monnaie commune de 17 économies et de 17 peuples différents. Voyons comment cette mécanique infernale s’est enclenchée.
Des déréglementations asymétriques, acceptées par l'UE et refusées par les pays qui gagnent
Les pays européens ont décidé de suivre le mauvais exemple de la financiarisation et de la désindustrialisation des États-Unis en donnant leur accord, au début des années 1990, à la politique dite de « mondialisation inévitable ».
Cette politique, qui était parfaitement « évitable », a consisté en un démantèlement délibéré de toutes les réglementations aux échanges de capitaux, de marchandises et de services. Le traité de Maastricht a ainsi posé le principe que toute restriction aux échanges internationaux de capitaux serait désormais interdite, non seulement entre les États membres de l’Union européenne mais aussi entre les États membres et les États tiers (c'est l’article 63 de l’actuel traité sur le fonctionnement de l'Union européenne). Sous couvert de « construction européenne », les États d’Europe se sont ainsi dessaisis, sous la pression du gouvernement américain et de l’oligarchie financière atlantiste, de toute possibilité de contrôler les flux de capitaux.
Conséquences ? Auparavant, tel magnat hongkongais ou tel émirat du Golfe ne pouvaient pas racheter la France par morceaux, et les sociétés françaises ne pouvaient pas non plus délocaliser leur production en Asie du sud-est, sans autorisation. Il leur fallait, aux uns comme aux autres, le feu vert du ministère français des finances qui n’était que rarement accordé. Désormais, il n'y a plus d’autorisation à obtenir, et toutes ces opérations se font sans que les pouvoirs publics ne puissent y mettre le holà. C'est la raison pour laquelle le poste ministériel de M. Montebourg n’est qu’une gesticulation médiatique. Il ne peut, dans le meilleur des cas, que colmater une brèche ici ou là, sans aucun effet structurel ni de long terme.
Notons que ce dessaisissement des pouvoirs publics sur la gestion des mouvements de capitaux s’est fait de façon fondamentalement asymétrique. Les pays de l’Union européenne ne contrôlent plus rien, les États-Unis contrôlent un peu plus, mais les autres pays du monde continuent à tout contrôler.En Chine, par exemple, les mouvements de capitaux sont contrôlés à l’entrée (les délocalisations venues d’Occident n’y sont bien accueillies que si elles s’accompagnent de transfert de technologie et si un partenaire chinois reste majoritaire) et à la sortie.
En d’autres termes, les pays du monde qui réussissent et qui développement leur industrie sont ceux qui n’ont justement pas accepté les mêmes règles que l’Union européenne… Que dit de cela Mme Lagarde ?
L'appauvrissement tendanciel des peuples occidentaux
Il ne faut pas être un très grand expert en économie pour comprendre la conséquence de ces choix stratégiques, décidés sans que les peuples occidentaux n’en aient été dûment informés et sans qu’ils y aient donné leur assentiment en parfaite connaissance de cause.
Si l’on place sept cent millions d’Occidentaux qui vivent globalement bien (les Américains et les Européens de l'ouest), en concurrence frontale avec au bas mot trois milliards de personnes (Chine, Asie du sud-est, sous-continent indien, etc.) dont le niveau de vie moyen est 10 à 20 fois inférieur, les premiers vont fatalement s’appauvrir pendant qu'une petite fraction des seconds vont s’enrichir.
Par le bras armé de la prétendue « construction européenne », les pays d’Europe sont ainsi dirigés par une oligarchie qui a pris des décisions, dans les années 90, - et qui continue de prendre des décisions -, qui permettent à une ultra-minorité d’actionnaires de s’enrichir, mais qui mènent inéluctablement à un appauvrissement tendanciel des peuples.
Le problème de l’euro est un problème dans le problème
L’euro est une monnaie commune, pas une monnaie unique. D’un point de vue juridique, chaque État a gardé sa propre banque centrale et sa propre monnaie. Mais il a changé le nom et le graphisme des billets (chaque pays de la zone a décidé d’appeler « euro » sa monnaie et de la rendre visuellement identique à la monnaie de ses voisins). Et cette monnaie circule librement à l’intérieur de la zone euro, et selon un lien (« peg ») de 1 pour 1. C’est-à-dire qu’1 euro grec = 1 euro allemand = 1 euro espagnol = 1 euro français , etc.
De ce système découle une conséquence redoutable. Les euros détenus sur un compte courant d’une banque commerciale à Athènes sont des créances sur la Banque centrale de Grèce. Mais si leur propriétaire les transfère sur un compte courant d’une banque commerciale à Berlin, ils deviennent des créances sur la Bundesbank. Dans la mesure où les pays du sud sont au bord de la faillite, les entreprises ou les grandes fortunes grecques, ou espagnoles, ont tout intérêt à transférer systématiquement leurs euros vers des comptes qu'elles ouvrent en Allemagne ou aux Pays-Bas. Car il vaut mieux avoir des créances sur la Bundesbank, jugées très solides, que des créances sur les banques centrales de Grèce ou d’Espagne, jugées de plus en plus comme douteuses.
La contrepartie financière et juridique de ces transferts continuels des pays du sud vers l’Allemagne, c’est que la Bundesbank allemande constate une augmentation corrélative, dans son bilan, des créances pourries sur les banques centrales des pays du sud.
La zone euro est ainsi entrée en divergence. Depuis 2008-2009, il y a un afflux constant d’euros venus des pays du sud qui viennent se réfugier dans les pays du nord. Et cela dans des proportions colossales.
Pour les Allemands, cela signifie, à terme, un risque de plus en plus certain d’hyperinflation en Allemagne et une fragilisation croissante du bilan de la Bundesbank. Or, le consensus national des Allemands repose, depuis le traumatisme de 1923 et des événements politiques qui en ont découlé, sur la solidité à toute épreuve de la monnaie allemande. Pour prendre une image, cette stabilité de la monnaie est l’équivalent, pour nous Français, de la force de frappe nucléaire gaullienne. Et c'est ce consensus national qui est attaqué par l’affaire de l’euro.
C'est cela qui explique pourquoi les Allemands veulent sortir de l’euro ou, puisque les Américains les en empêchent, pourquoi ils obligent les pays du sud à adopter une discipline budgétaire à l’allemande.
Les divergences de compétitivité ne peuvent plus être réglées par des variations de change
Le deuxième élément qui pousse à l’explosion inéluctable de l’euro, c’est qu’il faudrait, pour que le système soit viable, qu’il y ait une évolution identique de la compétitivité des économies dans toutes les régions de la zone monétaire. Il faudrait donc que la compétitivité grecque, espagnole, française, etc, évolue au même rythme que la compétitivité allemande. Ce qui supposerait la même modération salariale, la même productivité, la même démographie, le même type de tissu industriel, etc.
Or ce n’est évidemment pas le cas. Depuis 1999 que les taux de change des monnaies nationales ont été « irrévocablement » fixés en entrant dans l’euro, l’économie allemande a vu sa compétitivité s’accroître plus vite que celle de la France, et beaucoup plus vite que celle de l’Espagne, de la Grèce, du Portugal, de l’Italie, etc...
Cette disparité de l’évolution des compétitivités n’a rien de nouveau. Elle a toujours existé depuis 1945. Mais, auparavant, les déficits commerciaux créés par ces évolutions divergentes étaient corrigés par les mécanismes de change entre monnaies nationales. On procédait à des dévaluations ou à des réévaluations pendant la période dite de « change fixe » (le franc par rapport au mark en 1969 par exemple). Ce furent les mécanismes de marchés qui les corrigèrent ensuite, par des dépréciations ou des réappréciations au jour le jour, pendant les période dite de « change flottant ».
Mais tout cela n’existe plus depuis l’entrée en vigueur de l’euro. Cela veut dire que, depuis treize ans, l’Espagne, la Grèce, l’Italie, etc, ont vu leurs déficits commerciaux vis-à-vis de l’Allemagne augmenter continuellement, sans avoir la capacité d’y porter remède par une dépréciation monétaire. Et ces excédents commerciaux se traduisent par un nouvel afflux d’euros, venant des pays du sud, qui contribuent encore plus à plomber le bilan de la Bundesbank en créances pourries sur les banques centrales du sud, avec les conséquences alarmantes déjà soulignées.
Pour tenter d’y remédier, l’Allemagne exige donc des pays du sud des mesures censées améliorer la compétitivité et le désendettement. Mais si les États du sud ont eu recours à l’endettement public, c'est en partie pour rendre provisoirement indolore, par des mécanismes sociaux, la paupérisation tendancielle de leurs populations respectives due à la déréglementation généralisée des échanges que je rappelais précédemment.
En route vers l'explosion politique et sociale
Comme on le comprend, et comme c'est désormais visible à l’œil nu pour quiconque regarde la situation avec lucidité, toute cette mécanique n’est pas viable et ne peut déboucher que sur un gigantesque feu d’artifice politique et social. Maintenant que l’euro impose à la fois la fin du recours à l’endettement et la quête d’une compétitivité « à l’allemande » dans tout le continent, plus rien ne peut retarder ni cacher la montée en flèche de la pauvreté en Europe.
C'est à tort que certains européistes, qui semblent adorer une Europe chimérique pour n’en détester que davantage les peuples de l’Europe réelle, jettent l’opprobre sur les Allemands. Car la situation explosive n’est pas de la responsabilité des seuls Allemands. Elle est de la faute de tous ceux qui ont imaginé que l’on pourrait avoir une monnaie viable et consensuelle entre 17 peuples différents, alors que l’histoire monétaire nous apprend que toutes les monnaies plurinationales ont toujours fini par exploser.
Le Prix Nobel d’économie Milton Friedman, par ailleurs ultra-libéral, l’avait déjà souligné dans un entretien au journal allemand “Die Welt” le 7 janvier 2002, en indiquant qu’il pensait que l’euro risquerait, non pas d’atténuer, mais d’aggraver les conflits entre les États-membres. C’est exactement ce qui se passe. Et la crise irrémédiable de l’euro est en train de nous prouver que l'on ne peut pas changer les peuples.
Les Allemands ont le sentiment d’être les bons élèves et que l’euro revient à leur prélever de plus en plus d’argent pour le donner à des pays qui, à leurs yeux, n’ont pas fait les mêmes efforts. D’où un profond sentiment d’injustice et de révolte outre-Rhin. Les pays du sud ont également ce même sentiment, mais pour les raisons inverses : ils s’aperçoivent que l’euro les force à brader leur patrimoine national et à détruire, un par un, tous leurs acquis sociaux, et ils y voient une volonté hégémonique allemande de funeste mémoire.
Comme ce sont principalement les Allemands qui payent les mesures de renflouement, il est logique que ce soit aussi eux qui dictent leurs conditions, comme le TSCG, et cette « règle d’or » absurde qui voudrait inscrire dans la loi qu’un pays ne doit pas faire de déficits. Et comme tous les pays prennent des mesures récessives en même temps et en période de récession – et cela au mépris de la théorie keynésienne -, l’ensemble du continent est en train de plonger dans une récession économique sans précédent depuis la Deuxième Guerre mondiale.
Le pire, c’est que les mesures qui sont prises auront, une nouvelle fois l’effet contraire de ce que l’on annonce. Car un État n’est pas un ménage : ses recettes dépendent de l’activité économique, donc en partie de ses dépenses.
Si l'on prend des mesures récessives en période de récession, le résultat sera, selon un cercle vicieux, que l’ensemble des recettes de l’États diminueront plus vite encore que les dépenses économisées. C'est ce qu’avait montré Keynes en 1936 : la pire des choses, en période de récession, est de prétendre vouloir rétablir l’équilibre budgétaire parce que plus on coupe dans les dépenses plus le déficit s’accroît.
Comme toute l'oligarchie euro-atlantiste, Madame Lagarde, n'a en fait aucune solution viable
Madame Lagarde a donc assurément raison d’estimer que l’Europe est, sinon « le maillon faible de l’économie mondiale », du moins le maillon où la situation est la plus explosive.
Mais Madame Lagarde a tort pour tout le reste.
Elle a tort parce qu’elle a soutenu et conduit, comme toute l’oligarchie euro-atlantiste, la politique de « mondialisation » et cette monnaie non-viable qu’est l’euro.
Elle a tort parce qu’elle n’a à proposer que les sempiternelles « potions maison » du FMI, qui n’ont jamais réglé quoi que ce soit où que ce soit. Le gouvernement grec a d'ailleurs indiqué, le 15 octobre 2012, que le FMI, la Banque centrale européenne et l’Union européenne ne sont d’accord sur rien et se sont trompés sur toutes leurs anticipations. Il n’y a donc ni la moindre excuse, ni la moindre remise en cause chez ces gens-là, qui sont en train de faire rien moins que mettre l’ensemble du continent européen à feu et à sang.
Madame Lagarde va venir dire quelque chose d’aussi futile que « Il faut reporter le plan de deux ans... ». C’est ce qui s’appelle parler pour ne rien dire, car cela ne remédie en aucun cas au mal. Au fond, comme toute l'oligrachie euro-atlantiste, Madame Lagarde n'a aucune solution viable à présenter.
La seule solution viable, c'est de démanteler au plus vite cette folie qu'est l'euro.
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FRANÇOIS HOLLANDE TROUVE « TOUT-À-FAIT RESPECTABLE » L'IDÉE DE MME MERKEL DE VIDER DE SENS LES DÉMOCRATIES par François Asselineau - Union Populaire Républicaine, vendredi 19 octobre 2012,
[b] Allez voir également les illustrations et les photos qui émaillent ce texte puissant
========================================= LA CHANCELIÈRE D'ALLEMAGNE A PROPOSÉ SANS VERGOGNE LA MISE SOUS TUTELLE DES BUDGETS NATIONAUX =========================================
Le 18 octobre 2012 est une nouvelle date à marquer d'une pierre noire dans le processus d'instauration d'une dictature étendue à l'ensemble du continent européen.
Dans le courant de l'après-midi, la Chancelière Angela Merkel a en effet déclaré publiquement, depuis Berlin, qu'il fallait désormais confier un droit de veto sur les budgets nationaux des États membres de la zone euro au Commissaire européen aux Affaires économiques.
Elle l'a dit précisément en ces termes :
« Nous pensons, et je le dis au nom de l'ensemble du gouvernement allemand, que nous pourrions faire un pas en avant en accordant à l'Europe un véritable droit d'ingérence sur les budgets nationaux quand ils ne respectent pas les limites fixées pour la stabilité et la croissance ».
========================================= À SUIVRE MME MERKEL, LE BUDGET DE LA FRANCE DEVRAIT ÊTRE SOUMIS AUX DÉCISIONS DE M. OLLI REHN, COMMISSAIRE FINLANDAIS ET HOMME TRÈS PROCHE DES INTÉRÊTS AMÉRICAINS ================================================
Cette proposition de la Chancelière d'Allemagne revient à soumettre les budgets nationaux à la décision du Commissaire européen aux Affaires économiques et de ses services.
C'est-à-dire que le budget de la France, par exemple, serait désormais décidé, modifié, et tranché en dernier recours, par une coterie de technocrates, très majoritairement étrangers, tous formés sur le même moule et sélectionnés pour leur dévotion au "modèle" américain, et tous dépourvus de la moindre légitimité démocratique puisque non-élus.
Pour être plus précis, ce serait l'actuel Commissaire finlandais, M.Olli Rehn, et ses services qui décideraient en définitive de ce que doit être le budget de la France.
Pour visualiser ce que seraient les conséquences très concrètes d'une telle décision, il n'est pas inutile de rappeler qui est ce M. Olli Rehn qui trancherait en dernier ressort de ce que doit être le budget de la République française.
Né le 31 mars 1962 à Mikkeli en Finlande, M. Rehn a fait une bonne partie de ses études et a passé sa jeunesse aux Etats-Unis. Il a effectué des études secondaires au Saint Paul College dans le Minnesota, puis il a effectué des études supérieures à l'université de Berkeley en Californie.
Avec un pareil pedigree, il affirme bien entendu être un « Européen convaincu ».
Depuis qu'il a été nommé à la Commission européenne en 2004, cet « Européen convaincu », qui est aussi un homme politique finlandais membre du Parti du Centre (Kesk), a d'ailleurs fait preuve d'un conformisme et d'un "aplat-ventrisme" parfaits à l'égard des Etats-Unis.1°) De 2004 à 2009, dans la Commission Barroso I où il détenait le portefeuille de "Commissaire chargé de l'Élargissement", il a conduit exactement la politique que souhaitait Washington : il a mené tambour battant l'adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie, il s'est bien entendu déclaré extrêmement favorable à l'adhésion de la Turquie à l'UE, (ce qu'exige Washington, pour faire coïncider le plus possible le périmètre de l'OTAN - dont la Turquie est membre depuis 1955 - et celui de l'UE), il a dégagé des fonds européens colossaux à cette fin pour la Turquie, dans le cadre des "procédures de mise à niveau" : le total des subventions versés à la Turquie dans le cadre de la procédure d'adhésion a ainsi subi une très forte accélération sous l'impulsion d'Olli Rehn (à partir de 2004) puisque l'enveloppe versée a Ankara a été de 1.249.000.000 € sur la période 2002 – 2007 et de 4.873.000.000 € sur la période 2008 – 2013 (soit un total de plus de 6 milliards d'euros ( 6.122.000.000 €) sur la période 2002 - 2013).
2°) Depuis 2009, dans la Commission Barroso II où il déteint donc le portefeuille des "Affaires économiques", il a fait la preuve d'une docilité parfaite à la pensée européiste la plus orthodoxe.
Parfait apparatchik européiste habitué à débiter d'une voix monocorde les promesses de "lendemains qui chantent" de la construction européiste, Olli Rehn présente ici le bilan économique de la zone euro (cf. graphique en arrière-plan !). Bien entendu, pour promettre que tout va bientôt aller beaucoup mieux et que le crise est derrière nous...
On notera d'ailleurs que M. Rehn ne perd pas une occasion pour aller faire le beau outre-Atlantique. Voici quelques jours, le 25 septembre dernier, il est ainsi allé faire une conférence au Centre des Études européennes Minda de Gunzburg de l'université de Harvard sur le thème : « Rebuilding the Economic and Monetary Union ». (« Reconstruire l'Union économique et monétaire »).
À l'évidence, ce Commissaire "européen" estime qu'il est beaucoup plus important d'aller montrer à ses donneurs d'ordre qu'il exécute fidèlement les instructions plutôt que d'aller convaincre les citoyens des pays d'Europe - et notamment les Français - des bienfaits de la politique économique, menée - faut-il le préciser ? - dans une opacité et une absence totale de démocratie.
En d'autres termes, on l'a compris, ce Commissaire européen sous les fourches caudines duquel la Chancelière d'Allemagne rêve de faire passer tous les budgets nationaux - dont celui de la France - est un parfait homme-lige des intérêts américains en Europe.
========================================= LE VOTE DU BUDGET EST LA CLÉ DE VOÛTE DE LA DÉMOCRATIE ET DE LA DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME DE 1789 =========================================
La proposition du 18 octobre 2012 de la Chancelière d'Allemagne revient donc à soumettre les budgets nationaux, donc le budget de la France, à la décision souveraine de responsables très majoritairement étrangers, inconnus du grand public et élus par personne.
Or je rappelle que l'Article XIV de cette Déclaration, qui constitue à la fois la base de notre pacte républicain depuis 223 ans et l'un des piliers de notre bloc de constitutionnalité, précise :
Article XIV ------------- Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
En d'autres termes, en prétendant soumette le budget de la France à la décision de la Commission européenne, Mme Merkel propose tout simplement d'abolir l'un des dispositifs essentiels de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789.
Ce faisant, elle s'attaque aussi à ce qui fait aussi le principe de base de la démocratie puisque tous les constitutionnalistes, tous les historiens et tous les analystes politiques savent unanimement que la démocratie commence avec le vote des impôts et de leur destination par des représentants élus par le peuple. Or l'idée de Mme Merkel consiste bien, dans sa logique ultime, à dessaisir les députés et les sénateurs français de la fixation du budget de la France.
Cette idée est donc, au sens très précis des mots : une idée contre-révolutionnaire, une idée antidémocratique, et une idée qui viole ouvertement l'un des articles les plus essentiels de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789.
========================================= LE CONSEIL EUROPÉEN DES 18-19 OCTOBRE EST UN ÉNIÈME COUP D'ÉPÉE DANS L'EAU =========================================
Ce énième Conseil européen des 18-19 octobre 2012 s'est terminé comme d'habitude tard dans la nuit, et s'est soldé comme d'habitude par un compromis boiteux que chacun comprend à sa façon.
La presse française, comme d'habitude, a ramené les débats à la seule opposition entre la France et l'Allemagne, et a, comme d'habitude, donné à penser que cette opposition s'était miraculeusement évanouie en fin de soirée pour tomber sur un compromis enchantant tout le monde.
Bien entendu, ce énième conte de fées ne changera rien à la suite des événements.
D'une part, ce n'est pas parce que les européistes français - et les médias à leurs ordres - font comme si l'Europe à 27 se résumait au prétendu "couple franco-allemand" que cela fait disparaître les 25 autres États et leurs positions antagonistes qui contribuent à bloquer tous les débats.
La presse française fait toujours comme si le sort de la construction européenne dépendait de l'accord entre Paris et Berlin. La réalité est bien différente car chacun des 27 États défend âprement ses vues, sans oublier la Commission européenne qui ne peut manquer d'ajouter sa capacité de blocage à l'ensemble. C'est la raison pour laquelle le Sommet des 18-19 octobre 2012 a une nouvelle fois accouché d'une souris.
D'autre part, le compromis trouvé est fondé sur de nouvelles ambiguïtés. M. Hollande a eu beau se féliciter « d'un parfait accord avec nos amis allemands qui ont compris que l'union bancaire devait avoir des étapes, ce qu'ils avaient toujours défendu, et nous aussi.» En réalité, l'Allemagne a imposé un nouveau retard dans la mise en place de cette nouvelle usine à gaz. Son entrée en vigueur désormais décidée pour "courant" 2013, et non plus début 2013 comme l'avait envisagé la Commission européenne, éloigne donc pour Madrid la possibilité de bénéficier d'une recapitalisation directe de ses banques. L'Espagne, qui comptait sur une mise en place rapide du dispositif pour recapitaliser directement ses banques, risque de faire les frais de ce nouveau retard car une telle recapitalisation (via le Mécanisme européen de stabilité MES), dépend de la mise en place d'un système de supervision bancaire unique en zone euro.
En outre, le conseil européen n'a abordé aucune discussion spécifique sur les plans de sauvetage des pays en difficulté de la zone euro, que ce soit à l'Espagne, dont le gouvernement reste réticent à faire une demande d'aide financière globale, ou à la Grèce. Les dirigeants de la zone euro se sont simplement contentés de « saluer les progrès de la Grèce pour remettre sur les rails son programme d'ajustement", et de préciser que « l'Eurogroupe examinera les résultats de l'examen" de la troïka des créanciers publics d'Athènes et "prendra les décisions nécessaires".
========================================= CONCLUSION : LE SOMMET DES 18-19 OCTOBRE A REPORTÉ LA MENACE DU DESSAISISSEMENT DES PARLEMENTS NATIONAUX MAIS FRANÇOIS HOLLANDE LA TROUVE « TOUT-À-FAIT RESPECTABLE » =========================================
J'y vois quant à moi une façon extrêmement inquiétante - et pour tout dire scandaleuse - de ne pas mettre le holà immédiatement à une idée aussi fondamentalement contraire à 223 ans de République.
Mais il est vrai qu'entre la démocratie et la construction européenne, il faut choisir.
C'est ce que ne cesse de dire l'UPR depuis sa création. Et c'est aussi, finalement, ce que reconnaît implicitement le président de la République.
Sauf que lui a décidé d'être pour l'Europe et pour l'euro, et qu'il s'accommode donc d'une dérive de plus en plus funeste qui nous conduit tout droit vers une dictature continentale.
Tandis que tous les adhérents de l'UPR et moi-même avons fait le choix inverse : nous avons décidé de rétablir la liberté et la démocratie, et nous avons donc décidé de nous rassembler pour faire sortir la France de l'UE, de l'euro et de l'OTAN.
Les événements des mois et les années qui viennent auront au moins un mérite : ils feront ressortir de plus en plus clairement à l'ensemble de nos compatriotes que ce choix entre démocratie et Union européenne, est bel et et bien le choix crucial qui s'offre à eux.
François ASSELINEAU ==============================================
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Nofear / Hardinvestor / On appelle esprit libre celui qui pense autrement qu'on ne s'y attend de sa part en raison de son origine, de son milieu, de son état et de sa fonction, ou en raison des opinions régnantes de son temps. Il est l'exception, les esprits asservis sont la règle. Ce que ceux-ci lui reprochent, c'est que ses libres principes, ou bien ont leur source dans le désir de surprendre ou bien permettent de conclure à des actes libres, c'est-à-dire de ceux qui sont inconciliables avec la morale asservie." (Friedrich NIETZSCHE, Humain, trop humain) mon tweet perso: @ghostbikerman
Tain, c'était extra... !!! Joli numéro de plusieurs heures accompli sans filet, les questions spontanées (donc inconnues de l'intervenant) fusaient de toutes parts, et du tac au tac, trouvaient des réponses convaincantes et souvent drôles...
Vous en connaissez beaucoup, vous, des hommes (femmes) politiques aptes à relever un tel défi? Ils sont assurément peu nombreux...
Et parmi eux? Combien acceptent de se livrer à une telle mise en danger? Bref, c'était impressionnant d'aisance, réellement passionnant, technique, voire pointu, tout en demeurant accessible... et le tout sur un ton désarmant de simplicité.
Bref, une sacrée performance...poursuivie sur le trottoir après l'heure de fermeture, pourtant tardive, de l'estaminet...
Les plus absorbés ont terminé la soirée devant une grillade ...en discutant jusqu'à point d'heure... enfin...jusqu'à une heure indécente, dans une ambiance enjouée; c'était limite si ça valait le coup de se coucher pour se relever presque aussitôt...
C'était génial, une fois de plus... l
Citation :
François Asselineau - Union Populaire Républicaine il y a 2 heures == FORTE AFFLUENCE HIER SOIR AU CAFÉ DU PONT-NEUF POUR LA RENCONTRE-DÉBAT AVEC FRANÇOIS ASSELINEAU ET LES RESPONSABLES DE L'UPR D'ÎLE DE FRANCE == ----------------------------------------------------------- Joli succès d'affluence hier soir au café du Pont-Neuf à l'occasion de la rencontre débat avec François Asselineau les responsables de l'UPR d'île de France.
Alors que nous n'avions prévenu nos lecteurs de la tenue de cette réunion que dimanche dernier, c'est-dire avec un préavis de seulement trois jours, et que cette première rencontre se tenait un soir de la semaine, ce sont près d'une centaine de personnes qui sont venues passer la soirée avec nous.
Comme prévu, la principale intervention de François Asselineau a consisté à répondre aux questions nombreuses de la salle, dans une atmosphère de très grande attention, non dénuée d'un certain enthousiasme, ponctuée d'applaudissement fournis.
Les responsables de l'UPR de l'Île-de-France ont ensuite eu l'occasion de se présenter au public et d'exposer les actions militantes qu'ils ont entreprises et qu'ils comptent développer.
La fin de soirée a été consacrée comme prévu à une séance de dédicaces du programme de libération nationale de l'UPR – baptisé "CNR 2.0" –. Les participants ont dû faire la queue en attendant leur tour jusqu'à la fermeture de l'établissement à 1 h 00 du matin passée, pour s'entretenir en tête-à-tête avec le président de l'UPR et recueillir un ou plusieurs exemplaires dédicacés de notre programme « collector ».
Le succès ayant été au rendez-vous, et cette formule conviviale ayant été unanimement appréciée, il a été convenu qu'elle serait renouvelée et développée, notamment lors des rencontres en province.
A noter :
- quelques nouvelles adhésions à l'UPR ont été enregistrées, de même que la découverte de nouveaux talents militants.
- une majorité de l'assistance était composée de curieux ou de sympathisants nouveaux, et non pas d'adhérents du mouvement. C'est une nouvelle preuve de l'élargissement constant de la notoriété de l'UPR.
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g.sandro
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UPR 35 par contact.lecteurs Jeu 25 Oct 2012 - 23:01
Citation :
Bonsoir, adhérent UPR entre le 1800 et 1837èm, je signale que la première réunion UPR 35 a été faite hier soir à Rennes. Belle soirée entre personnes qui veulent avancer dans le même sens. cordialement richard
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UNE CONFÉRENCE FACILE A VISIONNER EN ÉPISODES ------------------------------------------------------------------- Cette conférence est très riche en informations de toute nature. Elle est donc longue : 3h15. Cependant, elle a été conçue pour être facilement visionnée en plusieurs épisodes, pour les spectateurs qui n'ont pas le temps ou l'envie de le faire en une seule fois.
Elle se compose pour cela de deux parties bien distinctes qui peuvent être commodément regardées séparément :
1)- la première partie, intitulée « QU’EST-CE QU’UNE MONNAIE ? », dresse une histoire des monnaies supranationales depuis l'Antiquité. Elle dure 1h 07' 50".
2)- la seconde partie, pose la question « L’EURO ÉCHAPPERA-T-IL AU SORT DE TOUTES LES MONNAIES PLURINATIONALES QUI L’ONT PRÉCÉDÉ ? ». Le président de l'UPR répond à cette question de façon très détaillée en 7 sous-chapitres, qui peuvent parfaitement être eux-mêmes visionnés séparément.
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Dernière édition par g.sandro le Mer 31 Oct 2012 - 20:03, édité 1 fois
FLASH ! === LA GRANDE CHAÎNE DE TÉLÉVISION RUSSE EN ANGLAIS "RUSSIA TODAY" VIENT DE DIFFUSER UNE VERSION LONGUE DE L'ENTRETIEN AVEC FRANÇOIS ASSELINEAU DU DÉBUT OCTOBRE. -------------------------------------------------------------- Comme nous l'avions indiqué à nos lecteurs, le président de l'UPR avait accordé un long entretien (d'environ 3/4 heure) à Maria Finoshina, journaliste vedette de Russia Today, le 1er octobre à Paris.
Le 6 octobre dernier, nous avions mis en ligne le très bref extrait de quelques secondes qui avait été tiré de ce long entretien et diffusé par Russia Today dans un reportage assez succinct sur la gravité de la situation économique et sociale française.
Nous avions précisé que nous ne savions pas si l'entretien serait diffusé ultérieurement dans son intégralité. C'est aujourd'hui chose faite (étant entendu que la version diffusée a quand même été très raccourcie pour tenir dans une durée de 12'50").
Le délai mis à la diffusion tient probablement au montage et à la traduction en anglo-américain (François Asselineau ayant tenu à s'exprimer en français sur une chaîne russe).
Notons que c'est la première fois que François Asselineau est interrogé pendant une aussi longue durée sur une émission de grande écoute d'une grande chaîne de télévision d'un grand pays étranger.
C'est encore une preuve de la montée en puissance de la notoriété de l'UPR. Le Moscou de 2012 ressemble au Londres de 1940...
Nous nous excusons auprès de nos lecteurs non anglophones pour cette diffusion mais nous ne sommes pas maîtres du choix de la langue anglo-américaine par Russia Today.
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Quelle tuerie!!! La seconde partie est littéralement incontournable...!!!
Tout est passionnant, surtout pour des Hardin' Members ou même Hardin Lecteurs, qui comprennent quand même pas mal de trucs jugés trop complexes, ou abscons par l'immense majorité de nos contemporains, mais la seconde partie est éblouissante, quant à la partie finale (le dernier quart), c'est juste une tuerie, il y a du sang sur les murs, c'est exactement ce que nous disons et disions bien avant de connaître f.Asselineau et l'UPR, (c'est du Hardin dans le texte, mais en mieux expliqué), le passage sur Goldman Sachs et la Grèce est absolument délectable. C'est infiniment plus subversif et transgressif que tous les discours des partis réputés "durs" de l'extrême gauche à l'extrême droite et pourtant sans aucune dimension extrémiste, c'est là que réside la puissance du message, c'est factuel, véritable, vérifiable, donc interdit à l'antenne, il y a là largement de quoi déclencher une révolution au niveau continental.
Visionnez le, spammez le, bref, démerdez-vous comme vous voulez, mais faites circuler ce monument de lucidité à un moment particulièrement crucial pour des millions de gens... vos enfants vous regardent ...!!!
g.sandro a écrit:
La TRAGEDIE de l'€URO: Enfin en vidéo !
La Tragédie de l'euro - Une conférence de François ASSELINEAU 10 mai 2012
UNE CONFÉRENCE FACILE A VISIONNER EN ÉPISODES ------------------------------------------------------------------- Cette conférence est très riche en informations de toute nature. Elle est donc longue : 3h15. Cependant, elle a été conçue pour être facilement visionnée en plusieurs épisodes, pour les spectateurs qui n'ont pas le temps ou l'envie de le faire en une seule fois.
Elle se compose pour cela de deux parties bien distinctes qui peuvent être commodément regardées séparément :
1)- la première partie, intitulée « QU’EST-CE QU’UNE MONNAIE ? », dresse une histoire des monnaies supranationales depuis l'Antiquité. Elle dure 1h 07' 50".
2)- la seconde partie, pose la question « L’EURO ÉCHAPPERA-T-IL AU SORT DE TOUTES LES MONNAIES PLURINATIONALES QUI L’ONT PRÉCÉDÉ ? ». Le président de l'UPR répond à cette question de façon très détaillée en 7 sous-chapitres, qui peuvent parfaitement être eux-mêmes visionnés séparément.
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Dernière édition par g.sandro le Mer 31 Oct 2012 - 20:01, édité 1 fois
j'ai enfin trouvé le temps de visionner ( 3h c'est long ) et ça vaut vraiment le coup.
je vous conseille donc de prendre votre temps, et de ne pas zapper la 1ere partie, consacrée à l'histoire des monnaies impériales, préalable amah indispensable pour comprendre ce qu'est l'euro... - une monnaie commune imposée de l'extérieur par les USA, contre la volonté des peuples - et même pas unique, ( point très important et fort bien développé par F.Asselineau ) - et surtout pas une expérience unique de tous les temps, comme on ne cesse de nous le seriner
En prime, vous apprendrez que les allemands ont refusé le nom d'écu ( qui faisait penser à vache, ou à une marque de bière ) tandis que les grecs qui n'aimaient pas le mot "euro" signifiant urine en grec, n'ont pas eu gain de cause ...
ça n'a l'air de rien comme ça, mais je trouve ça très significatif ...
la 2eme partie ( débutant à partir de 90 mn environ ) est à ne louper sous aucun prétexte, comme le disait Sandro...
je précise également que, et contrairement à d'autres vidéos de conférence, celle ci a été refaite avec un son impeccable : c'est TRES important; évidemment !
CONNAISSEZ-VOUS VRAIMENT LE PROGRAMME DE LIBÉRATION NATIONALE DE L'UPR ? === RAPPEL N°1 : SAVEZ-VOUS QUE L'UPR PRÉVOIT DE RENATIONALISER PLUSIEURS GRANDES ENTREPRISES (dont TF1, les autoroutes et toutes les banques aidées par l'État) ET D'INSCRIRE LEUR NATURE DE SERVICE PUBLIC DANS LA CONSTITUTION ? ==================================== L'expérience nous révèle que de nombreux internautes, vivement intéressés par les conférences de François Asselineau, ne connaissent cependant que peu, ou pas du tout, le Programme de Libération nationale de l'UPR dans toute son étendue.
Beaucoup croient que le programme de l'UPR ne concerne que la sortie de l'UE et de l'euro, (en oubliant la sortie de l'OTAN). Assez nombreux sont ceux qui croient que l'UPR serait un mouvement politique de droite, peu soucieux des aspects sociaux de la crise actuelle.
Pourtant, l'UPR est un mouvement qui se situe résolument au-dessus du clivage droite-gauche, dont les adhérents viennent réellement de tous les horizons (avec sans doute une petite majorité de sensibilité centriste ou de gauche), et dont le programme est bien plus étoffé, riche, et complet que certains le croient.
Jugez-en !
Présenté voici bientôt un an, le 3 décembre 2011, le programme de l'UPR est directement inspiré de celui du Conseil National de la Résistance de 1944. Il en est même tellement inspiré qu'il en reprend souvent mot pour mot les principales idées-clés.
Ce programme figure depuis sa présentation sur notre site, sous deux formes :
Pour que tous nos lecteurs apprennent à mieux connaître ce programme, nous en commençons une publication de rappel ici même, chapitre par chapitre.
Et en commençant par certains de ses aspects les moins connus.
Dans ce premier envoi, nous rappelons par exemple que le programme de l'UPR prévoit, dans son chapitre 9, un programme de (re)nationalisation de quelques grandes entreprises, que nous considérons devoir être des services publics par nature.
Ce volet de notre programme de décembre 2011, qui est en parfaite cohérence avec le programme du Conseil National de la Résistance de 1944, nous distingue radicalement de la quasi-totalité des partis politiques français.
9. FAIRE RETOUR A LA NATION DES GRANDS MOYENS DE PRODUCTION PRIVATISÉS ----------------------------------------------------------------------- => Mettre un terme à la propagande de l'oligarchie euro-atlantiste qui postule l'impuissance des peuples à maîtriser leur propre avenir. Pour reprendre le terme utilisé par les membres du Conseil national de la Résistance, il s'agit d'organiser le « retour à la nation » (c'est-à-dire une nationalisation totale, ou partielle, selon les cas) des entreprises suivantes : - EDF - GDF - France Telecom - Sociétés d’autoroutes - Sociétés de réseaux d'adduction d'eau - TF1 - TDF - Tout établissement financier secouru par des fonds publics
=> Annuler définitivement le processus de privatisation rampante de La Poste.
=> Interdire la privatisation des services publics stratégiques existant actuellement dans le domaine de la santé et de l'éducation.
=> Poser le principe constitutionnel de la propriété publique de La Poste, des producteurs et fournisseurs de gaz et d'électricité, de la SNCF, des autoroutes, des services d'adduction d'eau, et des deux premières chaînes de télévision nationale.
===================================== CONCLUSION Comme tous les autres chapitres de notre programme, ce Chapitre 9, prouve que l'UPR reprend très fidèlement les grandes décisions du Conseil National de la Résistance de 1944 et n'est en aucun cas assimilable à un "parti de droite". =====================================
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je n'ai finalement pas vu passer ces 3 heures ; FA est vraiment un sacré conférencier.
quelques points et formules rhétoriques pourraient être débattus (mais il s'agit d'une conférence) : "l'histoire prouve que...", "tout le monde sait que..", les trains en retard dont on parle ne sont pas nécessairement tous les trains : il en existe à l'heure, souvent bien plus nombreux, et même des en retard dont on ne parle pas (à propos des monnaies qui disparaissent)
Excellent exemple pédagogique du prix des 3 voitures ; l'explication donnée par FA peut cependant s'appliquer à notre industrie du luxe, favorisée dans ce cas, comme tout ce qui est rare et demandé ou qui possède un atout majeur (du pinard à Ariane) ce qui donne le pricing power au vendeur et lui laisse une facilité de s'adapter aux taux de change.
en tout cas chapeau !
Armand Du-Puel /Hardinvestor reproduction interdite : pas de copier / coller : utilisez un lien vers cet original.
Pour avoir eu le privilège d'y assister ce week end à Marseille, je peux vous assurer que ça cartonne, des scoops, des preuves, de quoi remobiliser les plus blasés...FA a été ovationné, et c'était amplement mérité...vous y découvrirez tous les ressorts du prix Nobel de la paix décerné à la dictature qui se met en place, les manoeuvres des journaleux aux ordres etc...
Bref, du lourd et, comme d'habitude, du très haut niveau...pas exclu que je me fasse un bis du coup...
NOUVELLE CONFÉRENCE DE FRANÇOIS ASSELINEAU À PARIS JEUDI 22 NOVEMBRE = « LA TROMPERIE UNIVERSELLE COMME MODE DE GOUVERNEMENT » par François Asselineau - Union Populaire Républicaine, mercredi 7 novembre 2012, 14:43 ·
FRANÇOIS ASSELINEAU PRÉSENTERA SA NOUVELLE CONFÉRENCE À PARIS LE JEUDI 22 NOVEMBRE À PARTIR DE 18 H 00 (Démarrage de la conférence proprement dite à 19 H 00) : « LA TROMPERIE UNIVERSELLE COMME MODE DE GOUVERNEMENT » ------------------------------------------------------------------------------------------- Cette conférence avec support vidéo illustratif a rencontré un très vif succès lors de sa première présentation à Marseille le 2 novembre 2012.
Elle décortique quelques techniques manipulatoires de l’opinion utilisées dans des cas concrets tirés de l’actualité la plus récente : la tromperie sur les responsables, la tromperie par la diversion, la tromperie sur les solutions, la tromperie subliminale, la tromperie par les fausses nouvelles, la tromperie par le silence, la tromperie par l'imposture, etc.
Nul doute que certains exemples passionneront le public, comme cela a été le cas à Marseille !
Cette conférence sera suivie d'un vaste débat, qui permettra aux participants de poser à François Asselineau toutes les questions qu'ils souhaitent, puis d'une soirée conviviale au cours de laquelle le président de l'UPR et les responsables d'Île de France de l'UPR pourront s'entretenir avec chacun. En fin de soirée, François Asselineau dédicacera le Programme de Libération Nationale de l'UPR.
=> PROGRAMME
-------------------- Accueil dès 18 H 00 Conférence à 19 H 00 avec support vidéo, Vers 21 H 30 : vaste débat avec le public En fin de soirée : rencontre avec les responsables régionaux de l'UPR et séance de dédicace du "Programme de Libération nationale" par le président de l'UPR.
=> LIEU ---------- Brasserie LE BOTZARIS 2 rue Botzaris 75019 PARIS
Métro le plus proche : Pyrénées (Ligne 11 : Châtelet – Mairie des Lilas)
=> QUI PEUT Y ASSISTER ? ------------------------------
Tout le monde.
Compte tenu du lieu - brasserie - et de la durée de l'événement, nous ne pouvons cependant pas accepter les enfants de moins de 5 ans.Nous déconseillons fortement la présence d'enfants de moins de 15 ans.
L'entrée est sans réservation.
Compte tenu du nombre limité de places, il est recommandé à ceux qui souhaitent s'assurer de disposer d'une place assise d'arriver le plus tôt possible à partir de 18 H 00.
=> DROIT D'ENTRÉE ----------------------- 5 € par personne 3 € pour les chômeurs/retraités/étudiants, Gratuit pour les -18 ans et les adhérents de l'UPR (adhésion possible sur place, ouvrant droit à la gratuité immédiate) Le public pourra bien entendu commander des rafraîchissements, des boissons chaudes et se faire servir à dîner (cuisine de très bonne qualité à prix raisonnable).
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Tepa mixe François Asselineau (UPR) sur un Rap décapant ! A écouter et à faire tourner ! Une pépite ! Tepa : Album “L"Œil ouvert”. Le 1er texte d'Asselineau sur les Américains est une lecture des mémoires de François Mitterrand. Rejoignez la résistance pour que le combat des justes ne soit pas vain !! Nos ancêtres ont fait des sacrifices au nom des idéaux universels de liberté et de justice sociale.La France est en guerre nous ne pouvons plus rester passifs...IL FAUT AGIR. L'UPR engage chacun a dépasser ses propres clivages politiques, LA RESISTANCE S' ORGANISE, REJOIGNEZ LA !
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censure de F. Asselineau wikipedia, évoquée dans l'émission Envoyé spécial diffusée sur A2 ce soir à 20h45
Passage très court, mais c'est dejà ca de gagné en passage média. Raison invoquée de la censure par wikpédia : UPR pas assez connu. Arff... Je n'ai pas trouvé de lien replay (Sandro doit etre surement au courant)
Manu
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TRÈS BREF REPORTAGE DE L'ÉMISSION "ENVOYÉ SPÉCIAL" SUR FRANCE 2 AU SUJET DE L'ABSENCE DE L'UPR SUR WIKIPÉDIA === La chaîne de télévision France 2 a consacré - ce 8 novembre 2012 - un reportage sur les critiques concernant Wikipedia. Reportage à l'intérieur duquel un passage de 2 minutes 10 secondes a été consacré à l'UPR. Ce reportage est très bref et semble à peu près factuel : https://www.youtube.com/watch?v=-quWNBfZ0Rs&feature=youtu.be On regrettera cependant deux choses essentielles :
1°) - les prises de vues effectuées ont été réalisées le vendredi 22 septembre, jour où notre université n'était pas ouverte au public mais réservée aux travaux des seuls responsables.
L'équipe de France 2 avait été expressément informée de notre programme et savait donc parfaitement qu'elle venait tourner des vues alors que l'université n'était pas encore ouverte.
Cela ne l'a pas empêché de diffuser des prises de vues, qui donnent à penser que l'UPR est un parti totalement confidentiel. Ce qui tend donc à... justifier la position de Wikipédia.
Si les prises de vues avaient été effectuées le lendemain samedi 23 septembre, jour d'ouverture à tous nos adhérents et sympathisants, l'effet eût été assurément fort différent.
2°) - par ailleurs, aucune précision n'est donnée au téléspectateur pour lui permettre de juger si la censure de l'UPR par Wikipédia repose ou non sur des éléments fondés.
Ainsi, il n'y a pas le moindre élément d'information : - ni sur les analyses de l'UPR, - ni sur notre programme, - ni sur ma carrière et mon expérience professionnelle, - ni sur le fait que j'ai fait acte de candidature à l'élection présidentielle et que j'ai présenté un programme très circonstancié, - ni sur la confirmation que les événements apportent à mes analyses, - ni sur le nombre réel de nos adhérents, - ni sur l'exceptionnelle dynamique de notre notoriété et de nos adhésions, - ni sur le succès que nous rencontrons sur Internet, - etc.
J'avais pourtant consacré quelque 2 heures à l'équipe de journalistes pour leur expliquer toutes ces spécificités de l'UPR, qu'ils avaient dûment filmées.
Ces 2 heures de "rush" sont devenues 2 '10" après montage. Et ces 2'10" se sont focalisées sur le seul passage de la comparaison avec le "parti du plaisir" et sur la vue d'un campus vide.
La conséquence de ces choix de séquences est que notre mouvement peut passer comme folklorique et anecdotique aux yeux du grand nombre.
--------------- CONCLUSION --------------- Dans le monde dans lequel nous vivons, il semble presque miraculeux que l'UPR ait obtenu, pour la première fois, une couverture de 2min 10" sur France 2, chaîne de télévision financée par nos impôts.
Pourtant, les simples faits avérés : - que l'UPR compte près de 2 000 vrais adhérents, - et que notre site Internet se classe au 5ème rang mondial des partis politiques français les plus consultés, auraient dû justifier un reportage plus long, plus sérieux, et portant sur le fond de nos analyses et de nos propositions.
En bref, ce passage sur France 2 est donc superficiel et trompeur. Il ne permet en aucun cas au grand public de comprendre, si peu que ce soit, en quoi notre mouvement est différent des autres et pour quelles raisons l'UPR est ainsi boycottée.
Il est probable que seule une infime partie des centaines de milliers de téléspectateurs auront eu l'idée de noter les noms "UPR" et "Asselineau", puis d'aller voir sur Internet de quoi il retourne.
On se consolera en pensant au fait que, si France 2 a quand même consacré 2'10" à l'UPR, c'est parce que de plus en plus de journalistes et de responsables politiques observent avec étonnement et incrédulité notre inexorable montée en puissance.
FA
Citation :
Lue Matuer Cela ressemble plutôt à ce qu'on pourrait appeler une "riposte graduelle".
Phase n° 1 : Tant que personne ne connaissait l'UPR ou presque (c'est à dire à part les quelques dizaines d'amateurs de conférence qui venait voir François Asselineau lors de ses déplacements dans des petites salles anonymes), la meilleure façon de le neutraliser était de ne pas parler DU TOUT de lui ; tout simplement…
Phase n° 2 : Maintenant que François Asselineau a acquis une certaine notoriété (et même une notoriété certaine) dans le milieu (tout de même TRÈS fermé…) des cyber-citoyens vigilants et responsables, la mafia (…euratlantiste, vous aurez compris) met en œuvre une autre stratégie : celle qui consiste à parler "a minima" de lui, à la fois de façon vague et péjorative de sorte que SEULS les gens qui le connaissent DÉJÀ recevront le message négatif le concernant tandis que TOUS LES AUTRES ne pourront que ne pas y prêter attention (c'est en quelque sorte une frappe médiatique "chirurgicale" !)
Phase n° 3 : Le jour où Asselineau se mettra à véritablement (aller au devant et) toucher le grand public, et donc le jour où la mafia ne pourra plus "contenir" sa notoriété, elle sortira l'artillerie lourde : attaques tous azimuts contre le parti politique UPR lui-même (son fonctionnement, ses responsables, etc), campagnes publicitaires de désinformation et même de diffamation, et ainsi de suite.
Bref, le quotidien d'une grande démocratie occidentale…
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Vers la suppression des 500 parrainages? Ils seraient remplacés par 150.000 signatures.
Putain...!!! 150.000...!!! Et pourquoi pas 300.000 ? Ou carrément 2 millions tant qu'on y est... mais bon, vu le nombre de militants, d'adhérents, de sympathisants et de sites pro UPR , un petit parti qui ne cesse de monter en puissance, à tout prendre, grouper 150.000 signatures , bien que constituant un authentique exploit, me paraît moins irrationnel que de devoir recourir aux parrainages mafieux, surtout quand on sait que 65% des "grands" n81 électeurs refusent de parrainer qui que ce soit...
Citation :
John Nada Vous avez vu dans les propositions Jospin, "La proposition la plus inédite est celle sur les 500 parrainages de grands électeurs pour la présidentielle. Ils ont fait polémique, ils seront supprimés. La commission propose que ce soient les citoyens qui parrainent les candidats : 150.000 signatures populaires, qui seraient vérifiées par les préfets." ... Le nombre me parait énorme mais serait-ce plus facile pour les petits candidats que 500 signatures d'Elus?
Rapport Jospin : Son contenu dévoilé avant vendredi www.atlantico.fr Lionel Jospin doit remettre vendredi son rapport sur la moralisation de la vie politique à François Hollande.
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Nofear / Hardinvestor / On appelle esprit libre celui qui pense autrement qu'on ne s'y attend de sa part en raison de son origine, de son milieu, de son état et de sa fonction, ou en raison des opinions régnantes de son temps. Il est l'exception, les esprits asservis sont la règle. Ce que ceux-ci lui reprochent, c'est que ses libres principes, ou bien ont leur source dans le désir de surprendre ou bien permettent de conclure à des actes libres, c'est-à-dire de ceux qui sont inconciliables avec la morale asservie." (Friedrich NIETZSCHE, Humain, trop humain) mon tweet perso: @ghostbikerman
Jeu 7 Nov 2024 - 17:45 par andre171
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Sam 2 Nov 2024 - 6:05 par g.sandro
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Lun 28 Oct 2024 - 14:57 par g.sandro
» a quoi joue la Russie ..
Sam 26 Oct 2024 - 19:45 par g.sandro
» TREASURY METALS PFS publiée edit: *NB: TML est devenue NEXTGOLD (NXG)
Sam 26 Oct 2024 - 18:50 par g.sandro
» Wheaton précious metals/ WPM
Ven 25 Oct 2024 - 1:29 par g.sandro
» Comment l'Union européenne nous prend pour des imbéciles
Mer 23 Oct 2024 - 22:59 par g.sandro