| | Goldman Sachs /collusion et conflits d'intérêt avec le gouvernement Usa et la gouvernance mondiale | |
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La fin d'un temps on y est par nofear Jeu 26 Nov 2009 - 11:28 | |
| les kabalistes mettent ouvertement le turbo pour leur "plan" car ça tourne un peu au vinaigre et le "temps" presse pour empêcher "l'éclosion" de l'homo-spiritus qui doit remplacer l'homo-érectus (dit sapiens) actuel qui ne "sapiens" rien du tout en fait. L'empire arrivera t' il à ses fins ? ou les serpents finiront ils par s'entre dévorer ? On ne peut pas accuser marketwach de "conspirationiste" et pourtant même eux se rendent à "l'évidence" c'est dire: - Citation :
- Goldman's secret moral pathology
15 symptoms of a Wall Street disease destroying democracy and capitalism
http://www.marketwatch.com/story/15-signs-wall-street-pathology-is-spreading-2009-11-24. |
| Chef cuistot  
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| | | Re: Goldman Sachs /collusion et conflits d'intérêt avec le gouvernement Usa et la gouvernance mondiale par marie Ven 26 Mar 2010 - 14:55 | |
| un ex GS, vice gouverneur de la BC chinoise?? le gus semble bien être un gars de la filière chinoise, mise au point par Paulson et dont nous avons déjà parlé ici https://000999.forumactif.com/les-hard-investors-f7/chine-reserves-gold-t5454.htmQuotidien du Peuple : http://french.people.com.cn/Economie/6931747.htmlUn des meilleurs experts financiers de Goldman Sachs, et également un des ses principaux responsables pour la Chine, Fred (Zuliu) Hu, pourrait prendre un poste important à la Banque Centrale de Chine, après avoir quitté de manière formelle la Banque de Wall Street, d'après certaines personnes familières du secteur. Cette nouvelle arrivée est encore en phase d'examen par les principaux décideurs du pays, et une décision formelle à ce sujet pourrait être prise dans les mois qui viennent, d'après ces sources. Fred Hu est considéré comme le candidat idéal pour le poste de Vice-gouverneur de la Banque Populaire de Chine. D'après les mêmes sources, sa nomination fait partie des efforts menés par le gouvernement chinois pour faire revenir en Chine les 1000 meilleurs professionnels travaillant pour des sociétés occidentales pour qu'ils prennent des hautes fonctions dans des entreprises publiques ou des services gouvernementaux. En dehors de la place à la BPC, les responsables chinois envisagent aussi la candidature de Fred Hu à une place très importante dans un des établissements prêteurs d'Etat du pays. Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper  
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| | | Goldman Sachs et la Chine par Invité Lun 29 Mar 2010 - 11:18 | |
| J'ai interrogé une amie qui travaille pour un très grand journal économique chinois et est en poste en Europe. Elle me répond ceci : Regarding the rumor about Fred Hu's central bank position, I believe it is not true. According to our information (we have had close contacts with Mr. Hu), his next move is to establish a PE firm in Tianjin.
The reality of Chinese political system means that it is highly unlikely a private-sector banker takes a policy-making position in the government without a certain period of transition. The only precedent example I could think of is the vice-governor Yi Gang, who became vice Secretary-General of the central bank's monetary policy commission in 1997, then being a professor in Beijing university. But it took seven years for him to become the head of the monetary policy devision.
Another evidence that the government is quite cautious about recruiting economists from outside the bureaucrat rank was that, Mr. Ha Jiming, the chief economist at CICC, a state-owned investment bank, was rumoured last year to be heading the monetary policy devision in the central bank, which hasn't been realized by now. Hope this information helps clarify the confusion.
A vérifier, donc... |
| Invité  
| | | Re: Goldman Sachs /collusion et conflits d'intérêt avec le gouvernement Usa et la gouvernance mondiale par marie Mar 26 Oct 2010 - 22:46 | |
| Antonio Borges, nommé à la tête du département europe du fmi, et l'un des ex dirigeants de GS europe le 26/10/2010 à 22:25Un Portugais ancien de Goldman Sachs à la tête du département Europe du FMI :
Logo du FMI au siège de l'organisation à Washington, en avril 2007 AFP/Archives Tim Sloan Le Fonds monétaire international a annoncé mardi dans un communiqué la nomination à la tête de son département Europe d'un économiste portugais et ancien dirigeant de la banque Goldman Sachs, Antonio Borges.
M. Borges, 62 ans, a été choisi par le directeur général de l'institution, Dominique Strauss-Kahn, pour succéder à Marek Belka qui a pris en juin le poste de gouverneur de la Banque nationale de Pologne.
Il est depuis 2008 le président du Hedge Fund Standards Board, une organisation londonienne qui veille au respect de bonnes pratiques par une cinquantaine de fonds spéculatifs.
Auparavant, il avait été pendant huit ans (2000-2008) l'un des dirigeants de Goldman Sachs International, la filiale européenne de la banque d'affaires américaine implantée dans la City de Londres.
Cette filiale est celle qui, en 2000 et 2001, avait passé un contrat sur des transactions en devises ayant permis à la Grèce d'obtenir des liquidités sans les faire apparaître dans les comptes publics comme un emprunt, en échange de recettes fiscales futures.
La Grèce, dont le déficit budgétaire allait se dégrader fortement dans les années suivantes, s'est vu accorder en mai ce qui pourrait devenir le plus grand prêt jamais versé par le FMI, de quelque 30 milliards d'euros.
Dans son pays, M. Borges fut gouverneur adjoint de la Banque du Portugal entre 1990 et 1993.
Il a suivi également une carrière universitaire. Après un doctorat de Stanford, il a enseigné non seulement dans cette université californienne, mais aussi à Lisbonne et à Porto, à Londres, et à l'INSEAD de Fontainebleau.
"M. Borges apporte une combinaison remarquable d'expériences dans les secteurs public, privé et universitaire, et a prouvé ses compétences stratégiques et d'organisation en tant que dirigeant", s'est félicité M. Strauss-Kahn, cité dans le communiqué. Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
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| | | Re: Goldman Sachs /collusion et conflits d'intérêt avec le gouvernement Usa et la gouvernance mondiale par marie Ven 29 Avr 2011 - 15:26 | |
| Mario Draghi, président actuel de la bc d'italie , ex représentant de GS europe et candidat potentiel à la succession de Trichet voit sa candidature à la présidence de la BCE, passer en pôle position -soutien de Merkel, Juncker ( 1er ministre luxembourgeois et président de l'euro groupe ) et Sarkosy l'article d'agora vox rappelle le rôle joué par Draghi, lors de la crise de la dette grecque, http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/un-patron-de-bce-pour-quoi-faire-93032-soutien de Merkel qui renonce à présenter une candidature allemande après la démission du président de la Buba, Axel Weber http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE73R2C220110428-et pour le soutien de Juncker et de Sarkosy PARIS (Dow Jones)--Le Premier ministre luxembourgeois et président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker a déclaré jeudi qu'il était d'accord avec le président de la République française Nicolas Sarkozy pour soutenir la candidature de Mario Draghi à la succession de Jean-Claude Trichet à la présidence de la Banque centrale européenne. Il s'exprimait à l'issue d'un déjeuner à Paris avec le Premier ministre français François Fillon. Jean-Claude Juncker a par ailleurs affirmé qu'une restructuration de la dette grecque n'était "pas une option" car elle créerait de nombreux problèmes. "Il ne s'agit pas d'une hypothèse de travail pour nous", a-t-il déclaré. (END) Dow Jones Newswires April 28, 2011 09:30 ET (13:30 GMT) au sujet de la démission d'Axel Weber, qui s'était déclaré hostile, à partir de 2005, à toutes ventes d'or de l'allemagne voici les raisons invoquées http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/02/bce-axel-weber-jette-l%C3%A9ponge.html*********** dernière minute: le porte parole du gouvernement allemand nie le soutien allemand à la candidature de Draghi .. voir traduction d'un article en allemand Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
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| | | Mélenchon (FG) juge "inouï" que Mario Draghi ait été nommé à la BCE : par g.sandro Dim 26 Juin 2011 - 21:41 | |
| Mélenchon (FG) juge "inouï" que Mario Draghi ait été nommé à la BCE : http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=882abf02483f72580b1461de29c36558 - Citation :
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, juge "inouï" que Mario Draghi ait été nommé président de la Banque centrale européenne (BCE) alors qu'en tant qu'ancien de la banque Goldman Sachs, il est "directement lié au système financier international". Vendredi, l'actuel gouverneur de la Banque d'Italie Mario Draghi a été officiellement nommé futur président de la Banque centrale européenne (BCE). "C'est une situation totalement inouïe. M. Mario Draghi est l'ancien représentant pour l'Europe de la banque (américaine, ndlr) Goldman Sachs qui est celle qui est accusée d'avoir aidée le gouvernement de droite grec à avoir maquillé les comptes. Cet homme se retrouve maintenant le directeur de la Banque centrale européenne !", a déclaré M. Mélenchon, invité dimanche d'Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France. "J'ai voté contre (au Parlement européen, NDLR) parce que je trouve ça immoral, quelle que soit l'idée que l'on se fait du rôle de directeur de la BCE", a-t-il ajouté. "Si on avait nommé un dirigeant syndical à la tête de la BCE, tout le monde dirait +il est partie lié aux intérêts des travailleurs+. Et là on nomme quelqu'un qui a été directement lié au système financier international et à ses intérêts, et qui commence son mandat en disant +ce qu'on a fait depuis 15 ans c'est parfait+", selon lui. "Or précisément ce qu'on fait depuis 15 ans nous a mené dans l'impasse dans laquelle nous sommes", a regretté M. Mélenchon. Silver is king, Go Gold !
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| | | Cheminade: Italie «Gvt technique» ou dictature ? par g.sandro Sam 19 Nov 2011 - 22:27 | |
| http://www.solidariteetprogres.org/Gouvernement-technique-ou-dictature-Il-caso-italiano_08293un excellent article que j'aurais tout aussi bien pu placer dans la file Nouvel ordre mondial, Pigs, ou UPR, tant la démonstration de la Démocrature de l'€mpire imposée aux peuples d'UErss (que nous ne cessons de faire ici) est renforcée par cette analyse supplémentaire de Jacques Cheminade qui n'a plus à démontrer sa lucidité. - Citation :
- « Gouvernement technique » ou dictature ? Il caso italiano
19 novembre 2011 - 11:55
19 novembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Pour le changement de régime en Libye, il a fallu le feu de l’OTAN, pour la Grèce et l’Italie, un seul mot suffit : un gouvernement « technique ». C’est quoi ? Eh bien c’est un gouvernement dont la création et la composition échappent aux règles démocratiques conventionnelles. Pour quoi faire ? Pour faire dans l’urgence ce que le peuple n’approuverait pas par les urnes. En réalité, lorsque l’oligarchie financière en vient à usurper votre souveraineté non pas par cooptation des dirigeants élus, mais par prise directe du pouvoir, cela s’appelle « fascisme financier », une menace que l’on dénonce ici depuis longtemps et devenue aujourd’hui bien réelle.
Pour usurper la souveraineté, rien de mieux que de choisir des personnes que l’on ne peut soupçonner d’être mandatées par le peuple, et qui ont elles-mêmes abdiqué leur propre souveraineté :
Mario Monti, le nouveau Premier ministre italien, est un eurocrate qui n’a jamais affronté les urnes. Il a passé sa vie dans le temple du monétarisme italien, l’Université Bocconi de Milan, en tant qu’étudiant, puis recteur et enfin président, faisant montre de son aptitude à respecter les règles du jeu. Entre 1994 et 2004, il a été en charge du Marché intérieur puis de la Concurrence à la Commission européenne, avant de devenir conseiller international de la banque d’affaires américaine Goldman Sachs. A ses heures de loisirs, il est aussi président de la branche européenne de la Commission trilatérale, un club huppé pour serviteurs de la mondialisation financière
Imposé par la Commission européenne et les « marchés », le gouvernement Monti va accélérer le programme d’austérité et mener les réformes auxquelles se refusait le gouvernement démocratique : relever l’âge de la retraite à 67 ans et libéraliser le marché du travail. Voyons donc quelques uns des ministres du nouveau gouvernement :
ministre de l’Economie et des Finances : ben... Mario Monti lui-même ! Logique non ? Prof d’éco et ancien de Goldman Sachs, il doit s’y connaître en crise financière...
ministre du Développement économique : Corrado Passera, PDG de la banque Intesa-SanPaolo, établissement membre du cartel international Inter-Alpha. Passera a fait toute sa carrière sous la protection du milliardaire Carlo de Benedetti, propriétaire du groupe de presse La Repubblica-L’Espresso et associé de longue date du spéculateur anglophile George Soros.
ministre de la Défense : l’Amiral Gianpaolo Di Paola, président depuis 2008 du Comité militaire de l’Otan, la plus haute autorité militaire de l’alliance. Expert en changement de régime puisqu’à ce poste, Di Paola a supervisé l’ensemble de la guerre anglo-franco-américaine en Libye, dont il n’a pas manqué de se féliciter malgré le viol du mandat de l’ONU et les assassinats extra-judiciaires de la famille Kadhafi. (nb : en règle générale dans les démocraties, on nomme des civils à ce poste)
ministre du Travail : Elsa Fornero, économiste et universitaire, vice-présidente du Conseil de surveillance de... Intesa-SanPaolo, et vice-présidente de la fondation bancaire Compagnia di Sanpaolo. C’est elle qui sera en charge de la réforme du marché du travail.
ministre des Affaires européennes, qui fera la navette avec Bruxelles : Enzo Milanesi, ancien chef de cabinet du commissaire européen... Mario Monti, et vice-secrétaire général de la Commission européenne sous la présidence de Romano Prodi puis de Barroso.
Voilà, c’est officiel : comme la Grèce, l’Italie, pays membre du G7, est devenu un protectorat... Alors pour l’alternative, c’est par là que ça se passe : www.cheminade2012.fr
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| | | banque mondiale / Robert Zoellick termine son mandat par marie Mer 15 Fév 2012 - 17:28 | |
| un ex GS en chasse un autre?les 2 têtes de liste pour remplacer cet ex homme de GS à la tête de la Banque Mondiale, sont -Timothy Geithner,secrétaire au trésor et ex GS - Hilary Clinton, secrétaire d'état Banque mondiale : Zoellick quittera ses fonctions le 30 juin Le président de la Banque mondiale, l'Américain Robert Zoellick, a annoncé mardi qu'il allait quitter ses fonctions à la fin de son mandat le 30 juin. "Il est temps pour moi de passer à autre chose et de soutenir une nouvelle direction", a indiqué M. Zoellick dans un communiqué. Le poste de président de la Banque mondiale a été monopolisé par les Etats-Unis depuis la création de l'institution, en vertu d'un accord non écrit qui réserve le poste de directeur général du Fonds monétaire international aux Européens. M. Zoellick a pris ses fonctions en juillet 2007. Cet ancien représentant américain au Commerce extérieur (USTR) de 2001 à 2005 et secrétaire d'Etat adjoint de 2005 à 2006 était à l'époque dirigeant à la banque d'affaires Goldman Sachs. Il a succédé à Paul Wolfowitz, qui avait démissionné après un scandale concernant l'avancement de sa compagne au sein de l'institution. Les Etats-Unis n'ont donné aucune indication selon laquelle ils souhaitaient laisser le poste au ressortissant d'un autre pays. Selon une source proche de la Banque mondiale, le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, ou la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, sont des candidats possibles. En mai et juin, l'institution soeur de la Banque mondiale, le FMI, a connu un bref débat sur l'accord non écrit entre Américains et Européens, qui exclut de la direction des deux institutions de Bretton Woods les pays les plus peuplés et les économies les plus dynamiques de la planète. Mais après la démission du Français Dominique Strauss-Kahn, c'est très vite la Française Christine Lagarde qui s'est imposée comme la candidate la mieux placée, avec le soutien des Etats-Unis. http://www.boursorama.com/actualites/banque-mondiale-zoellick-quittera-ses-fonctions-le-30-juin-2f2a0646432f87313ccbbf561c92209d Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper  
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| | | Re: Goldman Sachs /collusion et conflits d'intérêt avec le gouvernement Usa et la gouvernance mondiale par g.sandro Dim 4 Mar 2012 - 0:36 | |
| http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/espionnage-economique-goldman-111491 - Citation :
- Espionnage économique : Goldman Sachs prise en flagrant délit par Wikileaks
La plus puissante banque d’affaires du monde, l’américaine Goldman Sachs, voulait utiliser les informations géopolitiques confidentielles de l’agence de renseignements privée américaine Stratfor pour faire du délit d’initié et spéculer sur les marchés de valeurs et les Bons du trésor de certains États. C’est la principale information qui ressort d’une avalanche d’emails de la Stratfor qui ont été « hackés » le 26 décembre dernier par les « Anonymous », et que Wikileaks vient de publier. Cinq millions de messages électroniques remontant à la période 2004 – 2011, qui révèlent l’implication de cette société texane dans des activités illicites d’espionnage d’activistes pour le compte de l’administration US et de multinationales comme Dow Chemical, Lockheed Martin, Northrop Grumman, Raytheon, mais aussi de recyclage d’argent sale, et donc, de spéculation financière.
L’an dernier, après deux années d’incubation, l’ex-haut dirigeant de Goldman Sachs, Shea Morenz, et le fondateur et président de Stratfor, George Friedman (fils d’un Hongrois survivant de l’holocauste), ont mis sur pied un fonds d’investissement dénommé Stratcap. Et c’est ce même Friedman qui explique de quoi il s’agit, dans un email confidentiel du 5 septembre dernier :
« Stratcap utilisera nos informations et nos analyses pour commercer dans le domaine des instruments géopolitiques, en particulier des bons du trésor, des devises ou équivalents sur les marchés des Pays émergents. »
Dans le même email (marquée comme « Réservé à l’usage interne, ne pas diffuser ou mentionner à l’extérieur »), Friedman explique comment le dirigeant de Goldman Sachs a eu l’idée de StratCap en y investissant plus de 2 millions de dollars (en plus d’autres financements directement destinés à Stratfor) et comment Morenz est entré au Conseil d’administration de cette même Stratfor :
« Nous avons déjà fourni des conseils à d’autres Hedge Funds : désormais, grâce à Morenz, nous en avons un à nous. »
Le fonds StratCap, qui devait être opérationnel sur les marchés financiers au printemps 2012, vient donc s’ajouter à la liste déjà longue de scandales et d’activités troubles dans lesquels est impliquée la super-banque américaine pour laquelle ont travaillé Romano Prodi (ex-Premier ministre italien), Mario Draghi (actuel directeur de la Banque centrale européenne), et Mario Monti (actuel Premier ministre italien).
Enrico Piovesana
Source : http://www.eilmensile.it/2012/02/28/la-spy-economy-di-goldman-sachs
Traduction GV A lire aussi : Goldman Sachs, le côté obscur de Draghi et Monti
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| Captain  
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| | | Greg Smith : pourquoi je quitte Goldman Sachs par marie Mer 14 Mar 2012 - 19:59 | |
| y'a encore des gens "biens" , ou disons normaux ... y compris chez Goldman Sachs... enfin, non, justement ! lettre ouverte d'un salarié démissionaire de GS, au bout de 12 ans de "bons et loyaux services" Assez, c'est assez ! http://jessescrossroadscafe.blogspot.com/2012/03/smith-why-i-am-leaving-goldman-sachs.htmltraduction en français intelligible par Segolène Zimmen, pour la chronique agora Paris, Jeudi 15 mars 2012
"Pourquoi je quitte Goldman Sachs" Greg Smith Aujourd'hui, c'est mon dernier jour chez Goldman Sachs. Après presque 12 ans dans cette entreprise -- d'abord en tant que stagiaire pendant que j'étais étudiant à Stanford, puis à New York pendant 10 ans, et maintenant à Londres -- je pense y avoir travaillé assez longtemps pour comprendre l'évolution de sa culture, ses membres, et son identité. Et je peux dire honnêtement que l'environnement y est désormais plus toxique et destructeur que jamais. Pour tout dire de manière la plus simple possible, les intérêts du client continuent d'être mis de côté dans le fonctionnement de l'entreprise. Goldman Sachs est pourtant une des plus grandes et plus importantes banques d'investissements de la planète, et elle est trop fondamentale dans le monde de la finance pour se permettre de continuer ainsi. L'entreprise a tellement changé depuis le jour où je l'ai rejointe après mes études que je ne peux plus aujourd'hui, en bonne conscience, dire que je m'identifie à ce qu'elle représente. Cela étonnera un public sceptique, mais la culture d'entreprise a toujours été un aspect important du succès de Goldman Sachs. La banque exigeait des principes tels que l'esprit d'équipe, l'intégrité, l'humilité, et surtout de toujours faire ce qui convient au client. Cette culture était le secret qui nous a permis d'obtenir et de garder la confiance de nos clients pendant 143 ans, et qui a fait qu'on aimait y travailler. Il n'était pas seulement question de gagner de l'argent, car s'il n'était question que de cela, l'entreprise n'aurait pas duré aussi longtemps. Je suis triste de dire qu'en regardant autour de moi aujourd'hui je ne vois plus aucune trace de cette culture qui m'avait tant donné envie de travailler pour cette entreprise, pendant tant d'années. Je n'ai plus du tout de fierté, ni de foi. Cela n'a pas toujours été ainsi. Pendant plus de 10 ans j'ai recruté et encadré des candidats tout au long de notre pénible processus d'entretiens. J'ai été sélectionné parmi 10 personnes (dans une entreprise qui compte plus de 30 000 employés) pour apparaître dans notre vidéo de recrutement, qui tourne dans tous les campus étudiants auxquels nous rendons visite dans le monde entier. En 2006, je gérais le programme des stagiaires d'été en ventes et trading à New York que suivaient les 80 étudiants qui avaient réussi à se démarquer des milliers de postulants J'ai su qu'il était temps de partir lorsque je me suis rendu compte que je ne pouvais plus regarder ces étudiants dans les yeux et leur dire que Goldman Sachs était un endroit fantastique pour travailler. Lorsqu'on écrira l'histoire de Goldman Sachs, on notera que l'actuel PDG, Lloyd C. Blankfein, et le président, Gary D. Cohn, ont été responsables de la perte de cette culture. Je crois sincèrement que le déclin de la fibre morale de cette entreprise représente la menace la plus importante pour sa survie à long terme. Au cours de ma carrière, j'ai eu le privilège de servir de conseil pour le montage de deux des plus gros hedge funds de la planète, pour trois des plus importants fonds souverains du Moyen-Orient et de l'Asie, et pour cinq des plus grands gestionnaires d'actifs aux Etats-Unis. Les actifs sous gestion de mes clients valent plus de mille milliards de dollars. J'ai toujours été très fier de pouvoir conseiller mes clients dans leur propre intérêt, même si cela représentait moins de revenus pour la banque. Ce point de vue est devenu de moins en moins populaire chez Goldman Sachs. Encore une indication qu'il était temps de partir. Comment en sommes-nous arrivés là ? L'entreprise a changé la façon dont elle perçoit le leadership, la position de dirigeant. Il fut un temps où être un bon leader signifiait avoir des idées, montrer l'exemple et faire ce qui est juste. Aujourd'hui, si vous gagnez assez d'argent pour la banque (sans être un tueur en série), vous serez tout de suite promu à un poste important. Quelles sont les trois manières de devenir rapidement un leader, désormais ? A) Exécuter son client avec les "haches" de l'entreprise, un terme utilisé chez Goldman Sachs pour dire qu'il faut convaincre les clients d'investir dans des actions ou d'autres produits dont on essaie de se débarrasser car ils ne représentent pas un profit potentiel. B) "Chasser les éléphants". Traduction : convaincre ses clients -- certains sophistiqués, d'autres moins -- de négocier en Bourse ce qui rapportera le plus de profit à Goldman. Vous pouvez me traiter de ringard, mais je n'aime pas vendre à mon client un produit qui ne lui convient pas. C) Dénicher un poste consistant à placer un produit financier illiquide et opaque, résumé par un acronyme à trois lettres. Aujourd'hui, beaucoup de ces leaders affichent la culture de Goldman Sachs à zéro pourcent. J'assiste aux réunions de ventes de produits dérivés, et pas une minute n'est consacrée à se demander comment aider nos clients. Il s'agit simplement de déterminer comment les utiliser pour gagner un maximum d'argent. Si vous étiez un Martien assistant à l'une de ces réunions, vous penseriez que le succès ou le progrès d'un client n'entre pas du tout en compte dans nos réflexions. Cela me rend tout simplement malade de voir à quel point les gens peuvent parler sans gêne de voler leurs clients. Sur les 12 derniers mois, j'ai vu cinq directeurs gestionnaires différents traiter leurs clients de "marionnettes", parfois dans des e-mails en interne. Même après les histoires de fraude avec l'intervention de la SEC, l'affaire Fabulous Fab (1), Abacus, "l'oeuvre de Dieu" (2), Goldman Sachs traité de "vampire des abysses" par le magazine Rolling Stone (3) ?... Aucune humilité ? Allons donc. Et de l'intégrité ? Encore moins. Je ne parle pas de fraude ou de comportement illégal, mais quant à forcer les clients à acheter des produits compliqués et lucratifs, alors que ce sont ni les investissements les plus simples ni ceux qui s'accordent avec leurs objectifs ? On le fait tous les jours. Je trouve stupéfiant de voir à quel point la direction ne comprend pas une vérité toute simple : si le client ne vous fait pas confiance, il ne travaillera plus avec vous, que vous soyez le plus intelligent ou non. Ces jours-ci, la question la plus fréquemment posée par les analystes juniors au sujet des produits dérivés, c'est "combien d'argent avons-nous gagné sur le dos du client ?" Je suis gêné à chaque fois que je l'entends, car ce comportement reflète ce qu'ils observent chez leurs dirigeants, leurs "leaders". Projetons-nous dans 10 ans : inutile d'être psychologue pour comprendre que ces jeunes analystes, qui entendent à longueur de journée les termes "marionnettes", "arracher les yeux" et "se faire payer" ne vont pas devenir de petits anges. Moi aussi, lorsque j'étais analyste junior de première année, je ne savais pas où étaient situées les toilettes ni comment faire mon noeud de cravate. On m'a plutôt appris à me préoccuper de savoir ce qu'était un produit dérivé, de comprendre la finance, de connaître nos clients et ce qui les motive, d'apprendre comment ils jaugent le succès et ce qu'on pouvait faire pour les aider à atteindre ce but. Les grands moments de fierté de ma vie -- recevoir une bourse étudiante pour venir d'Afrique du Sud à Stanford, être sélectionné au niveau national pour la bourse Rhodes, gagner la médaille de bronze en tennis de table lors des Maccabiades -- ont tous été obtenus grâce au travail, sans raccourcis. Goldman Sachs aujourd'hui met en avant la culture du raccourci et non de l'accomplissement. Cela ne me paraît pas moral. J'espère que ceci sera une sonnette d'alarme pour le conseil d'administration de Goldman Sachs. Remettez le client au coeur de l'activité. Sans clients, vous ne gagnerez rien. D'ailleurs vous n'existerez plus. Expulsez les employés corrompus, peu importe les montants qu'ils rapportent à la société. Revenez à la culture d'entreprise d'origine, afin que les gens viennent travaillent pour les bonnes raisons. Ceux qui se préoccupent uniquement de gagner de l'argent ne maintiendront pas la banque -- ni la confiance des clients -- en vie très longtemps. © New York Times 2012 Texte traduit de l'anglais par Ségolène Zimmern NDLR (1) Fabulous Fab, alias Fabrice Tourre. Ce trader français fut au coeur de l'enquête menée par la SEC en 2010. Il fut l'un des concepteurs des produits titrisés subprime Abacus (2)Lloyd Blankfein, président de GS, déclare en 2009 devant un journaliste que sa banque faisait l'œuvre de Dieu (3) Dans un article intitulé The Great American Bubble Machine signé de Matt Taibi Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
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| | | re / Galléo et Rajat Gupta par marie Ven 22 Juin 2012 - 23:58 | |
| Délit d'initiés : Goldman Sachs aurait proposé des informations au fonds Galleon Un banquier de Goldman Sachs qui faisait des affaires avec le fonds Galleon de Raj Rajaratnam, condamné l'an dernier pour délit d'initiés et aujourd'hui en prison, lui aurait proposé des "petits bouts" d'information sur Intel et Apple, affirme le Wall Street Journal vendredi. Les enquêteurs de la police fédérale (Federal Bureau of Investigation, FBI) veulent savoir si trois employés de Goldman Sachs ont partagé des informations confidentielles avec Galleon et M. Rajaratnam, explique le quotidien, citant des sources proches du dossier. Les trois employés concernés sont David Loeb, un actuel cadre supérieur et qui était un commercial à l'époque des faits, l'analyste technologique Henry King et le banquier d'investissement Matthew Korenberg. Selon le Wall Street Journal, qui cite des courriels n'ayant jusqu'alors pas été divulgués, M. Loeb aurait envoyé un courriel le 5 août 2008 à M. King en lui demandant s'il y avait du nouveau sur Intel, et M. King lui aurait renvoyé un tableau avec le commentaire: "tu ne vas pas y croire". Le lendemain matin, M. Loeb aurait écrit un courriel à M. Rajaratnam, lui demandant de le contacter avant l'ouverture du marché à cause de "chiffres particulièrement importants". De tels échanges ne dénoteraient une fraude que si les informations en question étaient confidentielles et substantielles. Le quotidien précise aussi que M. Loeb appelait aussi régulièrement M. Rajaratnam "Bid Daddy", tout en signant lui-même ses courriels "CBF" pour "chunky but funky" (costaud mais marrant). Fin avril, à la suite d'un précédent article du Wall Street Journal sur l'affaire, un porte-parole de Goldman Sachs avait dit que la banque était au courant "depuis plus de deux ans" d'accusations portant sur Matthew Korenberg et coopérait avec les autorités. Il n'a pas répondu vendredi aux demandes de commentaires de l'AFP. Le FBI a décliné tout commentaire. Le fonds Galleon est au coeur de la plus grosse affaire de délit d'initiés jamais découverte aux Etats-Unis. Son fondateur Raj Rajaratnam, 54 ans, a été condamné le 13 octobre à une peine record de 11 ans de prison. Un ex-membre du conseil d'administration de Goldman Sachs, Rajat Gupta, vient d'être jugé coupable de délit d'initiés dans le cadre de l'affaire, mais il a prévu de faire appel. source Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper  
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