| | UPR Asselineau: parti politique qui dit des choses passionnantes sur l'€mpire... | |
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MAIS DE QUOI ONT-ILS DONC TOUS PEUR ? par g.sandro Mer 14 Déc 2011 - 2:32 | |
| François Asselineau - Union Populaire Républicaine
=== MAIS DE QUOI ONT-ILS DONC TOUS PEUR ?? APRÈS MARINE LE PEN ET NICOLAS DUPONT-AIGNAN, C'EST JEAN-PIERRE CHEVÈNEMENT QUI SE DÉFILE À SON TOUR EN REFUSANT UN DÉBAT PUBLIC AVEC FRANÇOIS ASSELINEAU === L'un de nos sympathisants avait envoyé un message personnel à M. Chevènement pour lui proposer - avec notre accord - un débat public avec François Asselineau. Il n'a obtenu aucune réponse. Constatant cela, il a décidé de notifier la proposition de débat directement sur la page facebook de M. Chevènement. Résultat ? Le commentaire a été aussitôt supprimé, et notre sympathisant s'est fait bannir de la page facebook comme un malpropre (alors que sa demande était très courtoise). CONCLUSION ----------------- Toutes ces "vedettes" des grands médias ont le mot "démocratie" plein la bouche, mais à condition que ce soit pour rire. Ils veulent bien parler au chaud dans un studio de télévision et avec des journalistes comparses. Mais pas question de débattre face à un véritable opposant devant le grand public. L'omerta est générale, de l'extrême droite à l'extrême gauche, face à la montée en puissance de François Asselineau et de l'UPR. Le scandale de cette omerta va-t-il devenir le premier événement significatif de la campagne 2012 ? En tout cas, elle dope notre notoriété à toute allure : le nombre d'adhésions, dons, messages de soutien, propositions de bénévolat et engagement pour trouver les 500 parrainages, qui était déjà très significatif avant, est en très très forte croissance depuis la présentation du programme présidentiel de François Asselineau et devant le silence complice dont il est victime dans tous les grands médias et chez tous les autres candidats. Plus l'on nous censure et plus l'UPR grimpe en flèche ! Messieurs les censeurs merci ! Madame et Messieurs Le Pen, Dupont-Aignan, Chevènement et autres baudruches pseudo-opposantes choyées par le Système, merci ! Equipe UPR
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 | |  | LOL: C'est carrément Médiapart qui balance là par g.sandro Mer 14 Déc 2011 - 3:23 | |
| LOL: C'est carrément Médiapart qui balance là: Après les aveux de Giscard , ceux de Papandreou : Europe sous tutelle05 Décembre 2011 Par MARIE CAROLINE PORTEU Après les aveux de Giscard , ceux de Papandreou : Europe sous tutelle Citation: Après les aveux de Giscard , ceux de Papandreou : Europe sous tutelle 05 Décembre 2011 Par MARIE CAROLINE PORTEU Imaginez un ménage ou une entreprise, sous contrôle maffieux, qui se verrait obligé chaque fin de mois de payer une « protection » suivant un code totalement aléatoire qui ne dépendrait que des décisions des « protecteurs » .. Les redevances s’alourdissant de plus en plus, la simple logique et le bon sens voudraient que ce ménage ou cette entreprise, dont les équilibres budgétaires sont profondément affectés par ce racket, s’affranchissent de cette tutelle odieuse et que les maffieux soient punis suivant les lois en vigueur . Cet exemple peut rigoureusement s’appliquer à l’Europe puisque désormais, ce sont des « officines » totalement liées à des banques américaines comme le dit Giscard, qui déterminent le montant des intérêts financiers à payer par les pays européens, les uns après les autres, intérêts financiers toujours omis par les médias dans les calculs de charge budgétaire des Etats . Voir les aveux de Giscard : https://www.youtube.com/watch?v=sAJJ5...ature=youtu.be Et bien non : en Europe , c’est au maffieux que l’on demande de fixer les nouvelles règles. En ce sens, les gouvernants Européens et les eurocrates bruxellois sont vraiment les complices de ce racket organisé lorsqu’ils osent mettre en place des plans d’austérité qui ruinent les populations (comme le montre ce poignant témoignage sur ce qui se passe en grèce: https://www.dailymotion.com/video/xmp...e-grabels_news ) avant de s’attaquer au fond du problème en lui même : le racket . De plus les mesures prises en Grèce ne peuvent en rien améliorer la situation bien au contraire comme le démontrent mois après mois, les chiffres grecs qui montrent que la paupérisation de la Grèce continue de s’amplifier, sans aucun espoir de reprise …Et après ceux de Giscard, nous avons aussi les aveux de Papandreou Les autorités de surveillance européennes et les agences de notation financière portent en partie la responsabilité de la crise de la dette de la Grèce qui ébranle l'Union monétaire du continent, a estimé dimanche l'ancien Premier ministre grec George Papandréou. https://www.boursorama.com/actualite...615cda1620404een Grèce : c’est désormais le FMI qui vient organiser les décotes entre banques et Etats Grecs .. "Les autorités grecques et européennes doivent livrer tout l'effort possible pour atteindre cet objectif", insiste selon Ethnos M. Thomsen, qui représente le FMI au sein de la troïka, la délégation tripartie (avec la Commission européenne et la BCE) chargée de maintenir la Grèce sur la voie de la rigueur en échange de son sauvetage financier. Ce rapport, selon Ethnos, sera discuté lundi par le conseil d'administration du Fonds monétaire international qui doit débloquer une nouvelle tranche d'aide à Athènes, dans le cadre du prêt accordé avec la zone euro au pays en mai 2010 https://www.boursorama.com/actualite...4156ad89118376 Si nos dirigeants avaient un minimum de sens commun : ils rendraient l’Europe indépendante des « officines » en lui redonnant sa souveraineté monétaire. Ils mettraient les établissements financiers sous tutelle pour les empêcher de nuire et de fabriquer de nouveaux trous noirs qu’il faut sans cesse combler. Ils annuleraient une bonne partie des dettes et des intérêts financiers qui n’ont été imposés que par mensonges, duperies et dol . Mais il semble que bon sens et politique soient désormais incompatibles en Europe , alors il est sûrement temps de se débarrasser non seulement des politiques, mais également des Eurocrates, car sinon l’opération de destruction systématique qui a été enclenchée depuis plus de trois ans va détruire un par un les peuples Européens, comme elle l’a déjà fait pour la Grèce. Silver is king, Go Gold !
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 | |  | Extrait d'un débat qui permet de mieux réaliser par g.sandro Mer 14 Déc 2011 - 13:42 | |
| - Citation :
- Jérôme Zélie C'est pas plutôt avec Sarkozy et Hollande qu'il faudrait débattre ??? Ne vous trompez pas d'adversaires, chers amis.Il y a 11 heures
- Citation :
- François Asselineau - Union Populaire Républicaine ----
Jérôme Zélie Quel dommage que vous raisonniez de travers... 1) Ne venez pas dire à l'UPR ce qu'est le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, nous sommes le seul mouvement politique à l'avoir mentionné dans notre Charte Fondatrice ! C'est dans le §4 de la dernière page, lorsque nous évoquons ce droit et sa source : le Pacte des Nations Unies pour les droits civils et politiques des peuples du monde, adopté par l'Assemblée générale le 16 décembre 1966 : http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2011/02/UPR-CHARTE-FONDATRICE-FR-2011.pdf ------------ 2) Nous n'attaquons pas les autres mouvements au motif premier qu'ils proposent des choses illégales, nous les attaquons au motif premier qu'ILS NE VEULENT PAS SORTIR DE L'UNION EUROPÉENNE et que leurs propositions sont, dès lors, illégales. Ils ne veulent pas du tout que le peuple français "dispose de lui-même", ils prétendent qu'ils vont rester dans l'UE et faire néanmoins ce qui leur plaît, comme si l'on pouvait faire impunément un bras d'honneur aux autres États co-contractants, sans que ceux-ci réagissent ! ------------ 3) C'est cela qui est intolérable car c'est un mensonge éhonté. Car dès lors que l'on reste dans l'UE, il faut en respecter les traités. Comme je l'ai dit maintes fois, à supposer que l'on reste dans l'UE et que l'on commence à bafouer nos engagements juridiques, la conséquence immédiate serait que les autres États co-contractants traîneraient la France devant la Cour de Justice des Communautés européennes (CJCE). La France serait alors tout aussi immédiatement condamnée, à des injonctions d'obéir à nos engagements et à de très lourdes pénalités financières. ------------ 4) Que se passerait-il alors ? Il n'y aurait que 2 possibilités : => soit rester dans l'UE et obéir, la queue basse, aux injonctions de la CJCE : la France y perdrait à la fois des sommes astronomiques et tout son crédit politique et moral. Bravo ! => soit quitter l'UE... en appliquant l'article 50 ! C'est exactement ce que nous proposons, mais le gouvernement français se serait mis stupidement dans la pire des positions pour commencer à négocier son accord de retrait puisqu'il aurait braqué les dirigeants des 26 autres États contre lui. Bravo (bis) ! ------------ 5) Vous nous posez la question de savoir ce que nous ferions si cet article 50 du TUE n'existait pas. Eh bien la réponse est immédiate et vous la trouverez dans notre Charte : nous dénoncerions les traités en vertu du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes que nous citons en dernière page de la Charte. Notez d'ailleurs que c'était justement notre position lorsque j'ai créé l'UPR puisque, à cette époque (le 25 mars 2007), l'article 50 n'existait pas ! Mais dès lors que l'article 50 a été ajouté - avec le traité de Lisbonne - nous nous prévalons logiquement de lui. Pour quelle étrange raison ne nous en prévaudrions-nous pas puisqu'il nous rend la tâche bien plus facile juridiquement que s'il n'existait pas ? ------------ 6) La comparaison que vous faites avec de Gaulle est fausse. Le fondateur de la France Libre ne s'est nullement prévalu du "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes", droit qui n'existait pas en droit international positif puisque, je l'ai déjà dit, il n'a été créé que le 16 décembre 1966, soit 26 ans et 6 mois après l'Appel du 18 juin 1940. Charles de Gaulle est entré en rébellion contre l'autorité française établie. L'entrée en rébellion d'un fonctionnaire contre son propre gouvernement n'a rien à voir avec le "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes" qui consiste à réclamer l'indépendance d'un peuple. Il est entré en rébellion au nom de l'honneur et parce qu'il estimait que le régime de Pétain était un gouvernement illégitime. Cette illégitimité juridique du régime de Vichy est un débat passionné entre les experts car il faut reconnaître que les pleins pouvoirs furent transférés à Pétain par un vote en bonne et due forme des parlementaires du Front Populaire dûment réunis à Vichy. Il faut reconnaître également que tous les États de la planète reconnurent diplomatiquement le régime de Vichy, à la seule exception du Royaume Uni qui reconnut la légitimité de la France Libre. ------------------- CONCLUSION ------------------- L'erreur centrale de raisonnement que vous faites consiste dans le fait que vous ne semblez ne pas voir que TOUS les autres partis politiques français - à part l'UPR - refusent de sortir de l'UE et refusent de dénoncer le principe même d'une construction politique continentale. C'est en particulier le cas du FN, de DLR et du FDG. Dès lors, leurs propositions de "désobéissance" sont totalement incohérentes, comme serait incohérente toute personne qui, ayant signé un contrat, prétendrait ne pas en respecter les clauses tout en continuant à en bénéficier. Pour bien faire comprendre l'incohérence totale du FN, de DLR et du FDG, je prends souvent cet exemple illustratif : si vous avez un contrat de téléphonie chez SFR et que vous n'en êtes pas satisfait, vous avez le droit d'en changer, pour aller chez Orange par exemple. Mais vous n'avez en revanche pas le droit de "désobéir" au contrat SFR tout en continuant à téléphoner avec SFR. Et si vous "désobéissez" - par exemple en ne payant plus votre facture - vous irez stupidement au devant de graves ennuis : SFR vous mettra en demeure de payer, puis vous enverra un huissier, etc. Vous comprendrez alors très vite que vous avez eu tort d'agir ainsi. Ce qu'il faut faire, c'est reprendre votre contrat, lire la clause qui prévoit comment dénoncer le contrat (par exemple en prévenant l'opérateur 2 mois avant par lettre avec AR) et l'appliquer. Pour l'UE, c'est exactement pareil : pourquoi faudrait-il se mettre dans son tort - avec les risques immenses encourus - alors qu'il existe une procédure simple et juridique prévue par les traités ? J'ajoute que la fonction de président de la République consiste précisément à "veiller au reste des traités" (article 5 de notre Constitution). => En proposant aux Français de sortir de l'UE en application de l'article 50, je respecte parfaitement les traités et je remplis donc les charges fixées par l'article 5. => En proposant de "désobéir aux traités", Mme et MM. Le Pen, Mélenchon et Dupont-Aignan engagent la France sur une voie illégale et violent les charges fixées au président de la République par l'article 5 de notre Constitution. ----------------------- Un dernier mot : Pourquoi faire compliqué et illégal quand on peut faire simple et légal ? Demandez-vous donc pour quelle raison extrêmement bizarre Mme et MM. Le Pen, Mélenchon et Dupont-Aignan se refusent bec et ongles à proposer aux Français de sortir de l'UE et de leur expliquer ce que prévoit l'article 50. POURQUOI ? Et pour reprendre une comparaison avec de Gaulle - mais cette fois-ci à bon escient - je vous prie de réfléchir à ce qu'auraient pensé les Français du Fondateur de la France Libre : - s'il avait accepté de siéger dans une assemblée consultative à Vichy [je vous rappelle que Mme Le Pen et M. Mélenchon siègent au Parlement européen], - s'il avait approuvé le principe de "l'Europe Nouvelle" proposée par M. Hitler, tout en en condamnant les modalités, - s'il avait proposé de "désobéir" à "cette Europe hitlérienne", tout en refusant d'en sortir, - et s'il avait eu pour "programme" de lancer des propositions de réforme de cette "Europe Nouvelle" dont tout le monde savait que ni Hitler ni Mussolini ni Franco ni le Régent Horthy ne les auraient accepté une seconde. Les Français auraient pensé que De Gaulle était un opportuniste de bas étage, un collabo et un Tartuffe. Et ils auraient eu parfaitement raison. François Asselineau ============Il y a 9 heures · 30
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 | |  | Isolés ? NON: les GB prouvent qu' il est possible de dire Merde par g.sandro Sam 17 Déc 2011 - 14:54 | |
| Londres pourrait "sortir de l'UE"http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/12/15/97002-20111215FILWWW00439-londres-pourrait-sortir-de-l-ue.php AFP Publié le 15/12/2011 à 14:17 Réactions (49) L'ancien ministre allemand des Affaires étrangères et actuel chef des sociaux-démocrates (opposition) au Parlement, Frank-Walter Steinmeier, prévoit que la Grande-Bretagne va sortir de l'Union européenne, dans une interview publiée aujourd'hui. "Je crains que le pas décisif pour une sortie de la Grande-Bretagne de l'UE ait déjà été accompli", a déclaré M. Steinmeier au quotidien allemand Rheinischen Post.
"Si le format régulier des réunions de l'UE est celui d'une Europe des 26 sans la Grande-Bretagne, alors un processus de distanciation deviendra inévitable et finalement irréversible", a-t-il estimé. M. Steinmeier a été vice-chancelier et ministre des Affaires étrangères dans un gouvernement de grande coalition dirigé par la chancelière Angela Merkel de 2005 à 2009. Il a été tête de liste des sociaux-démocrates aux élections législatives de 2009, remportée par les conservateurs.
Faisant cavalier seul, David Cameron s'était opposé vendredi à un nouveau traité européen destiné à sauver l'euro, au nom de la sauvegarde des intérêts de la City, première place financière d'Europe. Cette position a contraint les autres Etats membres à se rabattre sur un accord intergouvernemental qui devrait être parachevé d'ici à mars.
LIRE AUSSI :
» Londres prêt à une guérilla juridique avec les Vingt-Six Londres prêt à une guérilla juridique avec les Vingt-Sixhttp://www.lefigaro.fr/international/2011/12/14/01003-20111214ARTFIG00596-londres-pret-a-une-guerilla-juridique-avec-les-vingt-six.php publié le 14/12/2011 à 21:56 Réactions (152)  Le premier ministre britannique, David Cameron, à la sortie du 10 Downing Street à Londres, le 14 décembre. -[Bouton_haut_article]-[]-[SELECT]-[Bouton_s_abonner_12]] La Grande-Bretagne est décidée à mettre des bâtons dans les roues de la nouvelle Europe qui s'est constituée sans elle. Dans la foulée de son veto de Bruxelles, la Grande-Bretagne semble prête à mettre des bâtons dans les roues de la nouvelle Europe à 26 qui s'est constituée sans elle pour tenter de sauver l'euro. Londres pourrait s'opposer à l'utilisation des institutions et des locaux de l'Union européenne par ce sous-groupe dont il s'est lui-même exclu. Les 17 membres de l'Eurogroupe les utilisaient déjà, mais c'était prévu par les traités européens, contrairement à ce qui se passe pour cette nouvelle entité à 26. Downing Street confirme que le gouvernement britannique examine la possibilité d'un recours juridique sur cette question. Londres ne voit pas pourquoi il contribuerait au financement des bâtiments européens lorsqu'ils abritent des réunions auxquelles il ne participera pas, voire durant lesquelles des mesures contraires à son intérêt pourraient être prises. Au-delà de cet aspect matériel un peu trivial se pose la question des institutions, notamment le rôle de la Cour européenne de justice, pour sanctionner les nouvelles mesures de discipline budgétaire. Une source de «conflit d'intérêts potentiel», selon l'entourage de Cameron. «D'un point de vue strictement légal, un sous-groupe de l'UE peut utiliser les institutions européennes si tous les États membres sont d'accord, ce qui n'est pas le cas, mais on peut aussi passer outre cette réglementation par une volonté politique», souligne Mats Persson, du think-tank Open Europe. De leur côté, des dirigeants européens, au nombre desquels figurent Herman Van Rompuy, José Manuel Barroso ou Michel Barnier, ont fait savoir qu'ils n'entendaient pas mener la vie facile à Londres dans ses visées séparatistes. Au-delà de ces arguties juridiques, les relations futures entre la Grande-Bretagne et l'Europe seront déterminées par la volonté ou non de retrouver une ligne plus constructive. La question n'est pas tranchée. Cameron pris en étau Après son veto, très populaire en Grande-Bretagne, Cameron se retrouve à nouveau face à deux options opposées. D'un côté, il doit ménager ses alliés libéraux-démocrates europhiles au gouvernement. Après sa colère pour avoir été mis devant le fait accompli, le vice-premier ministre libdem Nick Clegg pourrait s'efforcer de rebâtir des passerelles avec des alliés de la Grande-Bretagne comme l'Irlande, les Pays-Bas ou la Pologne. Mais, en face, les eurosceptiques conservateurs veillent au grain pour ne pas laisser Cameron rétropédaler après son coup d'éclat. Au contraire, ils veulent le pousser à aller encore plus loin dans le divorce européen. LIRE AUSSI: » Les eurosceptiques mettent la pression sur David Cameron » Londres s'éloigne de l'Union européenne Silver is king, Go Gold !
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 | |  | L’EUROPE C’EST DU PASSÉ, LA FRANCE C’EST L’AVENIR ! par g.sandro Sam 17 Déc 2011 - 14:58 | |
| L’EUROPE C’EST DU PASSÉ, LA FRANCE C’EST L’AVENIR !par Bonzou Niouzes, vendredi 16 décembre 2011, 21:15 L’EUROPE C’EST DU PASSÉ, LA FRANCE C’EST L’AVENIR !
Tous ceux qui prétendent que l’indépendance de la France serait un retour vers le passé commencent à m’énerver sérieusement.
L’Europe n’est-elle pas foncièrement un projet du passé ? N’était-ce pas le but ultime du IIIème Reich qui l’avait presque atteint ? Étonnamment, quand cette Europe fut faite, plus personne n’était d’accord ! Pourtant, l’Allemagne d’Hitler était perçue à son époque comme un des pays les plus modernes du monde. Là encore, les États-Unis aidaient en sous-mains à l’unification de cette Europe nazie.
Presque un siècle d’européisme et on voudrait nous faire croire que c’est une vision d’avenir ?!! Il suffit de lire les noms des personnalités qui ont édifié ce projet impérialiste pour s’apercevoir qu’ils sont tous au cimetière… et depuis longtemps ! Super modernes les mecs !
Comme nous l’avons constaté de façon irréfutable, l’Europe n’a jamais été un choix démocratique mais a toujours été imposée par les classes dirigeantes. Pourquoi ? Parce qu’il est plus facile pour un peuple de s’organiser politiquement dans un territoire à taille humaine que sur une étendue géographique dont il ne connaît même pas les frontières. Et c’est sans évoquer la cohérence linguistique.
Justement, l’Europe anglo-saxonne ne correspond plus du tout à ses peuples éduqués du 21ème siècle. Tout le monde le sait maintenant : à chaque fois, la volonté d’unir le continent n’a entraîné que des guerres et l’exploitation outrancière des travailleurs. Aujourd’hui, TOUS LES PEUPLES aspirent à être chez eux et à vivre comme ils l’entendent, dans un contexte culturel qui leur est familier et dont l’expression politique démocratique correspond à leurs vrais désirs de liberté et de solidarité. Ça c’est l’avenir !
Alors non ce n’était pas mieux avant avec les dictatures européennes ! Non, ceux qui défendent la souveraineté de la France ne vivent pas dans le passé, bien au contraire !
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 | |  | EVA ? C'est pas Joly Joly... par g.sandro Lun 19 Déc 2011 - 2:07 | |
| - Citation :
- SEMAINE APRÈS SEMAINE, Mme JOLY JETTE LE MASQUE : EUROPÉISTE, POPULISTE, DUALISTE, BELLICISTE, FINANCIARISTE, ATLANTISTE ==
Source: https://www.facebook.com/notes/fran%C3%A7ois-asselineau-union-populaire-r%C3%A9publicaine/-semaine-apr%C3%A8s-semaine-mme-joly-jette-le-masque-europ%C3%A9iste-populiste-dualiste-be/10150421367957038
par François Asselineau - Union Populaire Républicaine, dimanche 18 décembre 2011, 13:00
 La candidate EELV à l'élection présidentielle vient de se prononcer — ce 18 décembre 2012 — « pour une Europe fédérale » en se disant persuadée que les Français « se refusent à une vision hexagonale et chauvine du monde » .[source : http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/eva-joly-la-france-est-malade-du-chomage-18-12-2011-1409869_324.php] Cette nouvelle déclaration est l'occasion de faire le point sur qui est vraiment la candidate Eva Joly. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- I - Mme JOLY SE DÉCLARE POUR UNE « EUROPE FÉDÉRALE » ET MONTRE SA CONCEPTION DUALISTE DU « MONDE »
Mme Joly reprend ainsi à son compte l'éternel bobard de la propagande européiste (conçue par la CIA au milieu des années 60 contre Charles de Gaulle), qui nous impose de croire que sortir de la construction européenne, ce serait forcément se replier sur « l'hexagone ». Mme Joly reprend également à son compte la conception dualiste — sinon racialiste — des européistes : pour elle, le « monde », c'est synonyme d'Europe. Pour elle, la solidarité ne peut s'exercer vraiment pleinement que vis-à-vis des pays et des peuples de l'Union européenne. Pour elle, puisqu'il est naturel de bâtir une "Europe fédérale" cela signifie qu'il est naturel que les peuples et les pays du monde soient classés en deux piles :
- a) les serviettes d'un côté - ceux qui sont membres de l'UE et de l'empire euro-atlantiste - ;
b) et les torchons de l'autre : tous les autres, ceux auxquels on fait risette mais auxquels on refuse le même type de solidarité qu'aux membres de l'UE.
 Cette conception très particulière du « monde » — qui n'est pas propre à Mme Joly mais commune à tous les européistes — se traduit tout naturellement en termes guerriers qui vont pile-poil dans le sens de l'impérialisme américain. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que les (ir-)responsables de EELV proposent que la France cède son siège de membre permanent du Conseil de Sécurité à l'ONU à l'Union européenne : le plus grand bénficire en serait immédiatement... les États-Unis d'Amérique. Dans cette logique de la docilité totale à l'impérialisme atlantiste, Mme Joly estime que les « pays serviettes » [ États-Unis et "l'Europe fédérale" ] ont tout à fait le droit d'aller bombarder les « pays torchons » [pour « raisons humanitaires » bien sûr....], comme par exemple les Afghans et les Libyens : Mme Joly y a chaudement applaudi l'agression des forces de l'OTAN.
 Ci-dessus : Saisie d'écran du site Marianne 2 du 15 juillet 2011 : Eva Joly veut des chars en Libye, pas sur les Champs-Élysées. Ce titre faisait suite aux déclarations de Mme Joly qui avait joué les Saintes Nitouche en se scandalisant du défilé militaire traditionnel sur les Champs-Élysées le 14 juillet, tout en approuvant au même moment les massacres de populations civiles commis par les forces de l'OTAN 2 000 km au sud des Champs-Élysées]. Ci dessous : photos de bombardements de l'OTAN en Libye et de victimes civiles :


 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- II - Mme JOLY SE PAYE LA TÊTE DES ÉLECTEURS EN TABLANT SUR LEUR MÉCONNAISSANCE DES TRAITÉS EUROPÉENS Par ailleurs, face à la question tragique de la montée du chômage et des délocalisations, la candidate EELV a osé répondre que la « réindustrialisation doit se faire par les PME innovantes et écologiques, pas contre ni dans le dos de l'Europe ». Nos lecteurs savent, s'ils ont bien visionné mes conférences, et notamment celles sur "10 raisons de sortir de l'UE" que ce slogan de Mme Joly est une véritable insulte à l'intelligence de nos concitoyens. En parfaite démagogue et populiste, Mme Joly fait silence sur les articles 32 et 63 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) :
- elle cache à nos compatriotes que ces articles promeuvent délibérément les délocalisations industrielles puisqu’ils
interdisent expressément toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres de l’Union européenne et les « pays tiers » - donc notamment la Chine, l'Inde et tous les pays à très bas coûts de salaire d'Asie.
- Mme Joly cache à nos compatriotes que ces articles imposent même de promouvoir les échanges commerciaux avec les « pays tiers », c'est-à-dire les importations de produits délocalisés.
Mme Joly prétend résoudre la question du chômage « par les PME innovantes et écologiques » ? Mais par quel miracle monétaire et financier ces « PME innovantes et écologiques » n’auraient-elles pas, elles aussi, un intérêt financier colossal à aller s’installer en Chine ou en Inde, où les salaires et charges sociales sont 10 à 20 fois inférieures à ce qu'elles sont en France ? -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- III - DANS LE DOS DES ÉLECTEURS FRANÇAIS, Mme JOLY VOTE AU PARLEMENT EUROPÉEN POUR LA MISE SOUS TUTELLE DE LA FRANCE POUR LE PLUS GRAND PROFIT DES MARCHÉS FINANCIERS En fait, Mme Joly se moque des Français. Elle se moque d'autant plus des Français que Mme Joly, en tant que parlementaire européenne, a voté, le 28 septembre 2011, en faveur des « Nouvelles mesures sur la gouvernance économique » proposées par la Commission européenne :
 Aux termes de ces nouvelles mesures — baptisées « SIX PACK » — Mme Joly a donc voté en faveur d'un système extrêmement coercitif qui impose « une sanction de dépôt portant intérêt de 0,1% du PIB dans le cas où un pays de la zone euro n'agit pas selon les recommandations proposées pour corriger le déséquilibre macroéconomique ».
Cela signifie que Mme Joly a voté POUR le principe d'imposer une « SANCTION » d'environ 2 MILLIARDS D’EUROS PAR AN aux Français si ses choix politiques futurs n’obéissent pas à ceux décidés par les technocrates non élus de la Commission européenne, à la botte de Goldman Sachs et des marchés financiers !
 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- IV - Mme JOLY PRÉPARE UN PROGRAMME DÉLIBÉRÉMENT INAPPLICABLE PUISQUE SA MISE EN ŒUVRE NE DÉPENDRA PAS DES FRANÇAIS Enfin, la candidate EELV a indiqué qu'elle proposerait « rapidement » avec Daniel Cohn-Bendit « un autre chemin » que celui d'Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy sur le traité européen. En d'autres termes, Mme Joly va proposer aux Français des mesures dont elle-même et son mentor Cohn-Bendit savent parfaitement qu’elles ne pourront jamais être mises en œuvre, car elles requièrent non seulement l’accord des Allemands, mais aussi l'accord unanime de 26 autres États de l'Union européenne. Mme Joly se moque non seulement des Français mais n'a pas même une pensée pour ce que pensent les peuples allemand, belge, néerlandais, luxembourgeois, britannique, espagnol, portugais, danois, suédois, finlandais, estonien, letton, lituanien, polonais, hongrois, slovaque, tchèque, roumain, bulgare, chypriote, maltais, italien, slovène, autrichien, grec et irlandais.
 Pas un mot contre la dictature de l'oligarchie financière euro-atlantiste qui s'abat sur l'Europe ; pas un mot contre le pillage du patrimoine des peuples, pas un mot contre la destruction des acquis sociaux, pas un mot contre la mise en pièces des services publics, pas un mot contre les guerres néo-coloniales, etc., etc. QUI NE VOIT L'ESCROQUERIE EURO-ATLANTISTE QUI SE CACHE DERRIÈRE Mme JOLY ET M. COHN-BENDIT ? -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- CONCLUSION
Derrière son masque "écolo" et ses lunettes rouges conseillées par une agence de com', Mme Joly n'est rien d'autre qu'une candidate démagogue et populiste qui trompe son monde : elle a une conception dualiste — sinon racialiste — du « monde »,
- elle compte bien enfumer les Français en les maintenant dans l'ignorance des pouvoirs volés et transférés à l'oligarchie euro-américaine,elle approuve les bombardements humanitaires sur tous les peuples du monde qui refusent le pillage par cette oligarchie,
- elle se prononce sans vergogne en faveur de la mise sous tutelle des Français au profit des intérêts des marchés financiers et de Goldman Sachs,
- et elle prépare un programme dont elle-même et les dirigeants de EELV savent pertinemment qu'il sera inapplicable puisque sa mise en œuvre nécessiterait l'accord unanime des
26 autres États de l'UE (26 autres États qui n'y jetteront d'ailleurs en réalité pas même un œil).
Jusqu'à quand des Français de bonne foi vont-ils encore être dupes de cette escroquerie politique et morale de grande ampleur que sont EELV et sa candidate Mme Joly? François Asselineau
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 | |  | Non, le FN ne veut pas sortir de l’UE... ni même de l’euro ! par g.sandro Ven 23 Déc 2011 - 13:46 | |
| Non, le FN ne veut pas sortir de l’UE... ni même de l’euro !http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/non-le-fn-ne-veut-pas-sortir-de-l-106818À force d'entendre les partisans de Mme Le Pen, mais aussi tous les médias et les partis installés, prétendre que le Front national propose la sortie de l'Union européenne – ce que nous savons faux –, nous avons voulu proposer une vérification approfondie à partir des textes officiels de ce parti qui est, comme nous l'avons montré précédemment, un épouvantail consentant au service du système. Les paroles ont tendance à disparaître dans les airs ou à être mal interprétées, alors que les écrits, eux, restent, et que chaque mot compte... En examinant attentivement la prose du FN, le lecteur constatera que ce parti n’a aucune intention de sortir de l’UE, et n’a même pas véritablement l’intention de sortir de l’euro !Reprenons point par point plusieurs propositions du programme du FN. Pour les sceptiques, elles sont disponibles sur ce site. 1. Europe a) « Dans le cadre de l’article 50 du Traité de l’Union Européenne, il convient d’initier une renégociation des traités afin de rompre avec la construction européenne dogmatique en total échec. »Le FN propose donc « d'initier une renégociation des traités », ce qui signifie discuter avec les gouvernements des autres pays membres de l'UE pour savoir s'ils seraient éventuellement d'accord pour accéder, peut-être, un jour, à nos requêtes. La détermination est donc plus qu'incertaine. Et la méthode est très douteuse. Le FN veut renégocier les traités « dans le cadre de l'article 50 ». Mais l'article 50 n'est pas fait pour renégocier quoi que ce soit, l'article 50 est fait pour sortir unilatéralement et complètement de l'Union européenne : « Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union. »Ainsi, invoquer l'article 50 pour aboutir à une renégociation des traités relève à la fois de l'erreur (volontaire) et du chantage. C'est doublement condamnable. D'une part, un candidat à la présidentielle ne peut se présenter comme un maître-chanteur ou un joueur de poker, c'est indigne de la fonction à laquelle il aspire. D'autre part, c'est évidemment méprisant pour les partenaires européens de la France, avec lesquels nous devons conserver de bonnes relations après notre sortie de l'UE – et toutes les bases sont là pour cela (traité d'amitié franco-allemand, Conseil de l'Europe, etc.). Sous la pression de l'UPR, le FN mentionne pour la première fois l'article 50, mais de quelle manière ! Nous ne le laisserons pas salir et rendre confus ce formidable instrument de libération.Remarquons au passage l'emploi de l'expression « rompre avec la construction européenne dogmatique en total échec » qui laisse entendre qu'une construction européenne non dogmatique pourrait être mise en place et réussir. Nous sommes ici parfaitement dans le registre de l' « autre Europe » (qui ne saurait avoir lieu, comme François Asselineau ne cesse de le démontrer). b) « [Il faudra] que la contribution nette de la France au budget européen soit nulle, afin de dégager des marges pour le soutien notamment de notre agriculture. » Une contribution nulle signifie : si je donne 100, je veux recevoir 100. Mais, au fait, si la France sort de l'UE, pourquoi avoir besoin de préciser ce point ? La sortie de l'UE serait le meilleur moyen de ne plus avoir l’occasion de déléguer à des autorités non élues le pouvoir d'accaparer et de dépenser l’argent collecté sur les impôts des Français. 2. Défense « Recentrer notre stratégie et assurer notre indépendance. Il faut que la France soit en mesure de défendre par elle-même ses intérêts et de garantir sa sécurité. Pour cela, il faut dénoncer la participation de la France au commandement intégré de l’OTAN. » Tiens donc, le FN veut sortir seulement du commandement intégré, donc il ne veut pas sortir complètement de l'OTAN. De plus, comme on ne sait pas si le terme « dénoncer » est ici à comprendre dans son acception juridique – utile ambiguïté... –, on est en droit d'affirmer que « dénoncer la participation de la France au commandement intégré de l’OTAN » (ce que prescrit le FN) et « sortir la France du commandement intégré de l’OTAN » (ce qu'il faudrait faire au minimum) sont deux choses tout à fait différentes. Nous avons ici affaire à une figure classique de la langue de bois politicarde visant à séduire les électeurs distraits. Elle consiste à « dénoncer », à se « scandaliser » d'une situation dont on s'accommode en fait très bien. Si vous lisez attentivement, vous constatez que ces protestations verbales n'engagent à rien. 3. État fort a) « La loi française retrouvera sa supériorité sur le droit européen dérivé (directive, règlement, etc.). Ces éléments feront l’objet d’une discussion avec nos partenaires européens dans le cadre de la renégociation nécessaire des Traités européens. La France se tiendra à sa doctrine en cas d’échec des négociations. » Encore une renégociation. Nos partenaires risquent de se lasser… Pourquoi devoir préciser que la loi française restera supérieure à la loi européenne si nous devons sortir de l'UE ? b) « Tous les bâtiments publics de France, qu’il s’agisse des administrations centrales ou locales, devront en permanence porter le drapeau français. Le drapeau de l’Union européenne ne sera plus autorisé. » Pourquoi interdire les drapeaux de l'UE sur les bâtiments publics de France si nous sortons de l'UE ? Ces drapeaux n'auraient plus lieu d'être, tout simplement ! c) « Arrêt de la transposition des directives de libéralisation des services publics marchands. » Pourquoi poser le problème des transpositions de directives si nous sortons de l’UE ? Ou si la loi française redevient supérieure au droit dérivé de l’Union ? 4. Services publics a) « Une renégociation des Traités européens sur la question des services publics mettra fin au dogme de "la concurrence libre et non faussée", et à l’obligation de libéralisation des services publics. Dans l’immédiat, l’application des directives européennes de libéralisation des services publics sera gelée, s’agissant en particulier du transport ferroviaire et des services postaux. » Quatrième renégociation des traités ? Eh bien... b) « [L]es tarifs de l’électricité et du gaz seront directement réglementés par l’État et la loi NOME abrogée. » Oui, bien sûr, abroger la loi européenne dite « NOME » est une bonne chose ; encore faudrait-il que les renégociations avec nos partenaires européens sur la « supériorité de la loi française vis-à-vis de la loi européenne » (voir le point 3.a) débouchent sur un accord. Et qui peut croire que les 27 pays tomberont d'accord sur ce sujet (comme sur les autres) ? Les « souverainistes » prospèrent sur des promesses qu'ils savent irréalisables. Seuls leur aplomb et leur exposition médiatique leur permettent encore de faire illusion. 5. Agriculture a) « La France abandonnera la PAC au bénéfice de la PAF (Politique agricole française) permettant un développement stratégique plus justement réparti entre petites et grosses structures agricoles. Pour cela, la France adoptera cette politique agricole nationale ambitieuse financée par la réduction de sa contribution globale au budget européen, dans le cadre de la renégociation des traités européens qui sera entreprise dès 2012. » Et encore une proposition suspendue au résultat – très hypothétique – d'une renégociation des traités européens. Il est profondément malhonnête et irresponsable d'essayer de faire son beurre électoral avec des promesses attrayantes lorsque l'on sait que les conditions pour atteindre l'objectif politique sont impossibles à satisfaire. b) « La création d’un Conservatoire du patrimoine viticole et le refus des plans d’arrachage de vignes demandés par l’Union européenne. » Si la France est sortie des traités européens, pourquoi aurait-elle besoin de refuser une demande de l'UE ? 6. Emploi, réindustrialisation a) « [L]a France remettra en cause l’ensemble des contraintes absurdes imposées par l’Union européennes [sic] et qui interdisent, au nom d’une politique de la concurrence dévoyée, toute politique industrielle réelle. En particulier, une renégociation des traités européens mettra fin au dogme de "la concurrence libre et non faussée", qui promeut en réalité la loi de la jungle. » Une RENÉGOCIATION des traités... encore et encore... Autant de points de blocage possibles avec nos partenaires qui tous, de Malte à l’Allemagne en passant par la Lettonie, ont la même voix au chapitre ! Notons que l'expression « remettre en cause » fait aussi partie du répertoire de la langue de bois pseudo-volontariste. Quand on n'a pas vraiment l'intention d'agir mais que l'on veut donner l'impression de prendre les choses à bras-le-corps, on s'engage à « remettre en cause ». b) « L’accès aux marchés publics des PME/PMI sera simplifié via la centralisation sur un site unique de toutes les commandes publiques et une loi qui donnera priorité aux PME/PMI dans l’attribution des marchés publics de l’État et des collectivités locales (équivalent du Small Business Act américain), après renégociation des traités européens qui les empêchent actuellement. » L'application d'un « Small Business Act »... mais, bien sûr, après renégociation des traités européens... Le refrain est maintenant bien connu. Les Français devront prendre leur mal en patience en attendant la fin de ce bal des renégociations. Mais viendra-t-elle ? 7. Euro « Afin d’accompagner la sortie de l’euro, un ministère chargé des Souverainetés devra prendre en charge techniquement et juridiquement la renégociation des Traités et la restauration de notre souveraineté nationale dans l’ensemble des domaines où elle a disparu, notamment monétaire. »Passons sur l'absurdité du « ministère chargé des Souverainetés ». Pourquoi pas un « ministère chargé des Libertés » aussi ? La souveraineté, comme la liberté, sont les pré-requis absolus d'un système véritablement démocratique, un gouvernement au service du peuple français ne doit pas relativiser ces notions en leur consacrant un ministère (qui ferait quoi exactement ?).Quand on pense qu'il suffirait d'invoquer l'article 50 du TUE pour éviter d'avoir à subir toutes ces (re)négociations qui, de plus, ne nous donnent AUCUNE garantie de résultat... De fait, la sortie de l'euro n'est même pas acquise pour le FN. Il évoque la possibilité de conserver l'euro, probablement si les fameuses renégociations n'aboutissent pas : « Une taxation exceptionnelle des actifs extérieurs libellés en euro détenus par les banques sera établie pour compenser les coûts pour l’État de sa dette résiduelle en euro, dans l’hypothèse très peu vraisemblable où l’euro existerait encore. »C'est ce dernier membre de phrase qui est important. Le FN mise sur un échec de l'euro, mais il ne s'engage en aucun cas à abandonner l'euro. Il compte ainsi que les événements choisiront à sa place, mais si l’euro tient, à grands coups de cures d’austérité et de baisses des salaires, le FN acceptera de le maintenir. C'est la politique du chien crevé au fil de l'eau. Revenons sur un épisode instructif : le 23 mai 2011, la présidente du FN est invitée sur France Info. Au cours de l'interview, la journaliste lui demande : « Est-ce qu'il faut sortir de l'Europe aussi, dans ce cas-là, Marine Le Pen ? » Et voici ce que lui répond l'intéressée : « Mais, madame, je ne dis pas qu'il faut sortir de l'euro, je dis que l'euro va s'effondrer, voilà. »Donc, non seulement Marine Le Pen ne répond pas à la question – « Faut-il oui ou non sortir de l'Europe ? » –, mais en plus elle nie être en faveur de la sortie de l'euro. Cela a le mérite d'être clair. Pour une fois. Mais les choses furent encore plus claires le 15 décembre dernier dans un autre épisode radiophonique. Louis Aliot, vice-président du Front national et compagnon de Marine Le Pen, est l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. Le journaliste lui demande : « Marine Le Pen est élue, immédiatement elle sort de l'euro ? ». Voici la réponse de M. Aliot : « Non, pas immédiatement, nous sommes un État au milieu d'autres États européens et nous sommes liés à d'autres États, il faut donc repenser l'Europe, rebâtir l'Europe [...] je pense que la première chose que ferait Marine Le Pen, c'est de demander un sommet européen pour parler de la reconstruction de l’Europe, basée cette fois-ci sur l'Europe des patries... » Ces formulations, tout comme l'expression « Europe des patries », sont typiques du jargon « souverainiste », c'est-à-dire alter-européiste. Lorsque l'on y regarde de près, on s'aperçoit que le FN ne s'oppose pas à la construction européenne. On découvre même qu'il n'est pas en faveur de la sortie de l'euro. Pourquoi les médias et les partis installés s'obstinent-ils alors à faire passer Mme Le Pen pour la championne de la sortie de l'euro ? Sur ce point, nous vous renvoyons à l'article précédemment mentionné. Quant au rôle plus général des « souverainistes » de droite et de gauche, nous vous recommandons ce texte : « Qu’est-ce que l’UPR pense des partis politiques français qui critiquent l’Union européenne ? » 8. Démocratie, institutions a) « Il faut donc que la loi française retrouve sa supériorité sur le droit européen dérivé (directive, règlement, etc.). Ces éléments feraient l’objet d’une discussion avec nos partenaires européens dans le cadre de la renégociation nécessaire des Traités européens. La France doit maintenir sa position en cas d’échec des négociations. »Le FN entend visiblement préserver les traités européens coûte que coûte. Il prévient ainsi ses électeurs que la France ne sortira pas de l'Union européenne même si ses partenaires n'entendent pas négocier. C'est ainsi qu'il faut interpréter la phrase : « La France doit maintenir sa position en cas d’échec des négociations. » Comme la très longue liste des points à (re)négocier ne peut en aucun cas aboutir à un consensus à 27, l’électeur français peut être assuré que la seule chose que fera le FN c’est de bouder ses partenaires, en restant dans l’Union européenne. Nous sommes toujours surpris de voir les partisans de Mme Le Pen soutenir mordicus que le FN veut sortir de l'UE alors que les responsables du parti disent sans cesse le contraire, avec plus ou moins d'ambiguïté. Lorsqu'elle tient le 8 juin 2011 une conférence de presse commune avec Heinz-Christian Strache, président du Parti autrichien de la liberté (FPÖ), mouvement nationaliste anciennement dirigé par Jörg Haider, Marine Le Pen déclare :« [J]e souhaite remettre en cause non pas l’Europe mais l’Union européenne, afin que les traités soient profondément renégociés et qu’une ineptie telle que Schengen soit dénoncée.Et c’est sous cet auspice Monsieur Strache, et vous mes chers collègues et alliés européens, que nous travaillerons de notre mieux afin que des femmes et des hommes politiques qui ont à cœur l’intérêt de leurs peuples d’abord, l’avènement d’une autre Europe et finalement d’un autre Monde, arrivent au pouvoir. »C'est une preuve supplémentaire que la poursuite de la construction européenne est bien l'horizon politique du Front national. ConclusionLe Front national, s'il prend soin de marteler régulièrement qu'il négociera avec ses partenaires, sait parfaitement que la construction européenne finira par l'emporter. Il prépare même ses électeurs à l'échec car, au chapitre crucial sur la démocratie et les institutions, il avertit déjà qu' « en cas d'échec des négociations », la France ne sortira pas de l'Union européenne, mais se contentera de... « maintenir sa position ». La belle affaire ! Le général de Gaulle a déjà tenté la politique de la chaise vide de juin 1965 à janvier 1966, et l'inertie européenne a eu raison de sa stratégie. Alors même que l'Union ne comprenait que six membres et que de Gaulle jouissait d’un prestige difficilement comparable, avec une France au beau milieu des Trente Glorieuses ! Une Union européenne à 27, 28 ou 30 ne fera qu'une bouchée de la « position maintenue » de Marine le Pen. Le FN, qui s'accommode très bien de la construction européenne et de la théorie du « Choc des civilisations » que celle-ci promeut, fait par avance le choix de la résignation. Que personne ensuite n'aille dire qu'il n'était pas prévenu. Le Front national n'entend ni véritablement sortir de l'euro, ni se retirer des traités européens, dont il envisage au mieux de bloquer provisoirement le fonctionnement. Voilà qui mérite que l'on fasse le choix plus simple, plus direct, et finalement plus sûr, d'un candidat qui s'engage à faire jouer l'article 50 pour sortir sereinement et démocratiquement à la fois de l'Union européenne et de l'euro (tout en proposant aux Français de se rassembler provisoirement au-dessus du clivage droite-gauche).C'est pourquoi l'UPR et François Asselineau feront savoir aux Français que « [t]out État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union. » Les élections présidentielles de 2012 sont l'occasion de révéler les leurres et les impasses et de proposer un programme concret et ambitieux pour rétablir la démocratie et rendre au peuple français sa souveraineté et son indépendance. Ce texte est cosigné par les responsables et adhérents de l'UPR suivants : Maurice AEPLY, François ASSELINEAU, Christophe BLANC, Cyril CARBONNEL, Frédéric CECCARELLI, Loïc CHAIGNEAU, Jean-Philippe CHÉRU, David CHESNEL, Édouard CLAIR, Olga DARIC, Laurent DAURÉ, Samuel DEBERGUE, André FONTAINE, Franck FRESNEAU, Dominique GUILLEMIN, Roland LACHATRE, Thomas LACOSTE-GARANGER, Patrick CECCARELLI, Vincent LAMIC, Ewen MARÉCHAL, Nicolas MARTIN, Pierre MARTINEZ, Érick MARY, Hervé MULLER, Jérémy POIRIER, Eddy ROOS, Pierre TRIBOUILLARD Silver is king, Go Gold !
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 | |  | Re: UPR Asselineau: parti politique qui dit des choses passionnantes sur l'€mpire... par jojo-lebarje Mar 27 Déc 2011 - 23:59 | |
| A force de proclamer ceci cela de part et d'autre ou des rumeurs des uns des autres n81 je ne suis pas de cet avis Marine Lepen non plus !!! Marine Le Pen : “D’abord, nous avons un travail d’implantation locale à faire avec le Front National, et puis nous avons à multiplier les ouvertures sur le discours du Front National. Vous savez, pendant longtemps, le Front National a été cantonné par la presse et la classe politique uniquement au problématiques d’insécurité et au problématiques d’immigration. Or nous avons un programme bien plus large que celui-là. Et moi, mon rôle c‘était de donner une visibilité au programme économique et social du Front National, qui était, c’est vrai, mal connu, mais aussi à son programme écologique, et aussi à l’image que nous avons de l’Etat, du rôle qui doit être celui de l’Etat en France.” euronews : “Est-ce que la France est prête à avoir une Présidente ?” Marine Le Pen : “Ah oui, je crois que pour ça, il n’y a absolument aucun problème, et en réalité, si Ségolène Royal n’a été pas élue ça tient plus à sa personnalité qu’en l’occurrence au fait qu’elle était une femme.” euronews : “L’Europe ne vous intéresse pas trop, je vous cite…” Marine Le Pen : “Non, non, je n’ai jamais dit ça. Je n’ai jamais dit ça, au contraire. Elle a un intérêt parce que je la combat de toutes mes forces. En tout cas, l’Union Européenne, pas l’Europe. L’Europe, c’est une civilisation, c’est un territoire, je suis Européenne. Mais l’Union européenne est une structure que je considère comme totalitaire, c’est l’Union Soviétique européenne. Oui, plus elle avance, plus elle se construit sans le peuple et même contre le peuple, plus elle nous impose des directives. Nous ne voyons pas bien ce qu’elle nous apporte, il faut bien le dire, à part ruiner notre économie, nous contraindre sur le plan budgétaire, nous contraindre sur le plan monétaire et nous imposer un modèle de vie qui n’est pas le nôtre.” 2 sons de cloches  nous restons européen, nous sommes même le plus grand pays d'Europe, alors comment sortir de l'europe n81 entre sortir de l'europe et sortir des structures de l'europe et de l'euro sont 2 choses bien différentes. Et le FN veut sortir de la structure européenne et revenir au franc  ils sont mêmes plusieurs à dire que ce sera la ruine de la France, alors comment affirmer le contraire si ce n'est que pas simple manipulation politique. Y a des gens qui n'ont pas réussi parce qu'ils ne sont pas aware, ils ne sont pas "au courant". Ils ne sont pas à l'attention de savoir qu'ils existent. Les pauvres, ils savent pas. Il faut réveiller les gens. C'est-à-dire qu'y a des gens qui font leur travail, qui font leurs études, ils ont un diplôme, ils sont au contact tout ça. Tu as un rhume et tu fais toujours "snif". Faut que tu te mouches. Tu veux un mouchoir ? Alors y a des gens comme ça qui ne sont pas aware. Moi je suis aware tu vois, c'est un exemple, je suis aware."JC Van Damme.
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 | |  | Re: UPR Asselineau: parti politique qui dit des choses passionnantes sur l'€mpire... par g.sandro Mer 28 Déc 2011 - 0:30 | |
| Je te remercie de bien vouloir prendre le temps de relire le post au dessus ( l'article d'Agoravox) et de bien vouloir répondre point par point... et compte tenu des citations tirées des textes officiels de ce parti... je te souhaite bien du plaisir... les écrits, eux, restent, et que chaque mot compte... Pour les sceptiques, elles sont disponibles sur ce site.
Je te le re-cite ici avec des (22) passages en ROUGE sur chacun desquels des réponses sourcées et contraires aux affirmations de l'UPR seraient les bienvenues; ta sincérité n'est pas en cause, mais les mots ont un sens, je ne te parle pas de ce que tu crois avoir compris, mais de ce qui a été dit ou écrit...pourquoi indiquerait-elle "réduction de sa contribution globale au budget européen," si elle avait véritablement l'intention d'en sortir ce point ne mériterait même pas d'être abordé, elle parlerait de SUPPRESSION et non d'une simple REDUCTION - Citation :
1. Europe
a) « Dans le cadre de l’article 50 du Traité de l’Union Européenne, il convient d’initier une renégociation des traités afin de rompre avec la construction européenne dogmatique en total échec. »Le FN propose donc « d'initier une renégociation des traités », ce qui signifie discuter avec les gouvernements des autres pays membres de l'UE pour savoir s'ils seraient éventuellement d'accord pour accéder, peut-être, un jour, à nos requêtes. La détermination est donc plus qu'incertaine. Et la méthode est très douteuse. Le FN veut renégocier les traités « dans le cadre de l'article 50 ». Mais l'article 50 n'est pas fait pour renégocier quoi que ce soit, l'article 50 est fait pour sortir unilatéralement et complètement de l'Union européenne : « Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union. »Ainsi, invoquer l'article 50 pour aboutir à une renégociation des traités relève à la fois de l'erreur (volontaire) et du chantage. C'est doublement condamnable. D'une part, un candidat à la présidentielle ne peut se présenter comme un maître-chanteur ou un joueur de poker, c'est indigne de la fonction à laquelle il aspire. D'autre part, c'est évidemment méprisant pour les partenaires européens de la France, avec lesquels nous devons conserver de bonnes relations après notre sortie de l'UE – et toutes les bases sont là pour cela (traité d'amitié franco-allemand, Conseil de l'Europe, etc.). Sous la pression de l'UPR, le FN mentionne pour la première fois l'article 50, mais de quelle manière ! Nous ne le laisserons pas salir et rendre confus ce formidable instrument de libération.Remarquons au passage l'emploi de l'expression « rompre avec la construction européenne dogmatique en total échec » qui laisse entendre qu'une construction européenne non dogmatique pourrait être mise en place et réussir. Nous sommes ici parfaitement dans le registre de l' « autre Europe » (qui ne saurait avoir lieu, comme François Asselineau ne cesse de le démontrer).
b) « [Il faudra] que la contribution nette de la France au budget européen soit nulle, afin de dégager des marges pour le soutien notamment de notre agriculture. » Une contribution nulle signifie : si je donne 100, je veux recevoir 100. Mais, au fait, si la France sort de l'UE, pourquoi avoir besoin de préciser ce point ? La sortie de l'UE serait le meilleur moyen de ne plus avoir l’occasion de déléguer à des autorités non élues le pouvoir d'accaparer et de dépenser l’argent collecté sur les impôts des Français.
2. Défense
« Recentrer notre stratégie et assurer notre indépendance. Il faut que la France soit en mesure de défendre par elle-même ses intérêts et de garantir sa sécurité. Pour cela, il faut dénoncer la participation de la France au commandement intégré de l’OTAN. » Tiens donc, le FN veut sortir seulement du commandement intégré, donc il ne veut pas sortir complètement de l'OTAN. De plus, comme on ne sait pas si le terme « dénoncer » est ici à comprendre dans son acception juridique – utile ambiguïté... –, on est en droit d'affirmer que « dénoncer la participation de la France au commandement intégré de l’OTAN » (ce que prescrit le FN) et « sortir la France du commandement intégré de l’OTAN » (ce qu'il faudrait faire au minimum) sont deux choses tout à fait différentes. Nous avons ici affaire à une figure classique de la langue de bois politicarde visant à séduire les électeurs distraits. Elle consiste à « dénoncer », à se « scandaliser » d'une situation dont on s'accommode en fait très bien. Si vous lisez attentivement, vous constatez que ces protestations verbales n'engagent à rien.
3. État fort
a) « La loi française retrouvera sa supériorité sur le droit européen dérivé (directive, règlement, etc.). Ces éléments feront l’objet d’une discussion avec nos partenaires européens dans le cadre de la renégociation nécessaire des Traités européens. La France se tiendra à sa doctrine en cas d’échec des négociations. » Encore une renégociation. Nos partenaires risquent de se lasser… Pourquoi devoir préciser que la loi française restera supérieure à la loi européenne si nous devons sortir de l'UE ?
b) « Tous les bâtiments publics de France, qu’il s’agisse des administrations centrales ou locales, devront en permanence porter le drapeau français. Le drapeau de l’Union européenne ne sera plus autorisé. » Pourquoi interdire les drapeaux de l'UE sur les bâtiments publics de France si nous sortons de l'UE ? Ces drapeaux n'auraient plus lieu d'être, tout simplement !
c) « Arrêt de la transposition des directives de libéralisation des services publics marchands. » Pourquoi poser le problème des transpositions de directives si nous sortons de l’UE ? Ou si la loi française redevient supérieure au droit dérivé de l’Union ?
4. Services publics
a) « Une renégociation des Traités européens sur la question des services publics mettra fin au dogme de "la concurrence libre et non faussée", et à l’obligation de libéralisation des services publics. Dans l’immédiat, l’application des directives européennes de libéralisation des services publics sera gelée, s’agissant en particulier du transport ferroviaire et des services postaux. »
Quatrième renégociation des traités ? Eh bien...
b) « [L]es tarifs de l’électricité et du gaz seront directement réglementés par l’État et la loi NOME abrogée. » Oui, bien sûr, abroger la loi européenne dite « NOME » est une bonne chose ; encore faudrait-il que les renégociations avec nos partenaires européens sur la « supériorité de la loi française vis-à-vis de la loi européenne » (voir le point 3.a) débouchent sur un accord. Et qui peut croire que les 27 pays tomberont d'accord sur ce sujet (comme sur les autres) ? Les « souverainistes » prospèrent sur des promesses qu'ils savent irréalisables. Seuls leur aplomb et leur exposition médiatique leur permettent encore de faire illusion.
5. Agriculture
a) « La France abandonnera la PAC au bénéfice de la PAF (Politique agricole française) permettant un développement stratégique plus justement réparti entre petites et grosses structures agricoles. Pour cela, la France adoptera cette politique agricole nationale ambitieuse financée par la réduction de sa contribution globale au budget européen, dans le cadre de la renégociation des traités européens qui sera entreprise dès 2012. » Et encore une proposition suspendue au résultat – très hypothétique – d'une renégociation des traités européens. Il est profondément malhonnête et irresponsable d'essayer de faire son beurre électoral avec des promesses attrayantes lorsque l'on sait que les conditions pour atteindre l'objectif politique sont impossibles à satisfaire.
b) « La création d’un Conservatoire du patrimoine viticole et le refus des plans d’arrachage de vignes demandés par l’Union européenne. » Si la France est sortie des traités européens, pourquoi aurait-elle besoin de refuser une demande de l'UE ?
6. Emploi, réindustrialisation
a) « [L]a France remettra en cause l’ensemble des contraintes absurdes imposées par l’Union européennes [sic] et qui interdisent, au nom d’une politique de la concurrence dévoyée, toute politique industrielle réelle. En particulier, une renégociation des traités européens mettra fin au dogme de "la concurrence libre et non faussée", qui promeut en réalité la loi de la jungle. » Une RENÉGOCIATION des traités... encore et encore... Autant de points de blocage possibles avec nos partenaires qui tous, de Malte à l’Allemagne en passant par la Lettonie, ont la même voix au chapitre ! Notons que l'expression « remettre en cause » fait aussi partie du répertoire de la langue de bois pseudo-volontariste. Quand on n'a pas vraiment l'intention d'agir mais que l'on veut donner l'impression de prendre les choses à bras-le-corps, on s'engage à « remettre en cause ».
b) « L’accès aux marchés publics des PME/PMI sera simplifié via la centralisation sur un site unique de toutes les commandes publiques et une loi qui donnera priorité aux PME/PMI dans l’attribution des marchés publics de l’État et des collectivités locales (équivalent du Small Business Act américain), après renégociation des traités européens qui les empêchent actuellement. » L'application d'un « Small Business Act »... mais, bien sûr, après renégociation des traités européens... Le refrain est maintenant bien connu. Les Français devront prendre leur mal en patience en attendant la fin de ce bal des renégociations. Mais viendra-t-elle ?
7. Euro
« Afin d’accompagner la sortie de l’euro, un ministère chargé des Souverainetés devra prendre en charge techniquement et juridiquement la renégociation des Traités et la restauration de notre souveraineté nationale dans l’ensemble des domaines où elle a disparu, notamment monétaire. »Passons sur l'absurdité du « ministère chargé des Souverainetés ». Pourquoi pas un « ministère chargé des Libertés » aussi ? La souveraineté, comme la liberté, sont les pré-requis absolus d'un système véritablement démocratique, un gouvernement au service du peuple français ne doit pas relativiser ces notions en leur consacrant un ministère (qui ferait quoi exactement ?).Quand on pense qu'il suffirait d'invoquer l'article 50 du TUE pour éviter d'avoir à subir toutes ces (re)négociations qui, de plus, ne nous donnent AUCUNE garantie de résultat...De fait, la sortie de l'euro n'est même pas acquise pour le FN. Il évoque la possibilité de conserver l'euro, probablement si les fameuses renégociations n'aboutissent pas : « Une taxation exceptionnelle des actifs extérieurs libellés en euro détenus par les banques sera établie pour compenser les coûts pour l’État de sa dette résiduelle en euro, dans l’hypothèse très peu vraisemblable où l’euro existerait encore. »C'est ce dernier membre de phrase qui est important. Le FN mise sur un échec de l'euro, mais il ne s'engage en aucun cas à abandonner l'euro. Il compte ainsi que les événements choisiront à sa place, mais si l’euro tient, à grands coups de cures d’austérité et de baisses des salaires, le FN acceptera de le maintenir. C'est la politique du chien crevé au fil de l'eau. Revenons sur un épisode instructif : le 23 mai 2011, la présidente du FN est invitée sur France Info. Au cours de l'interview, la journaliste lui demande : « Est-ce qu'il faut sortir de l'Europe aussi, dans ce cas-là, Marine Le Pen ? » Et voici ce que lui répond l'intéressée : « Mais, madame, je ne dis pas qu'il faut sortir de l'euro, je dis que l'euro va s'effondrer, voilà. »Donc, non seulement Marine Le Pen ne répond pas à la question – « Faut-il oui ou non sortir de l'Europe ? » –, mais en plus elle nie être en faveur de la sortie de l'euro. Cela a le mérite d'être clair. Pour une fois. Mais les choses furent encore plus claires le 15 décembre dernier dans un autre épisode radiophonique. Louis Aliot, vice-président du Front national et compagnon de Marine Le Pen, est l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. Le journaliste lui demande : « Marine Le Pen est élue, immédiatement elle sort de l'euro ? ». Voici la réponse de M. Aliot : « Non, pas immédiatement, nous sommes un État au milieu d'autres États européens et nous sommes liés à d'autres États, lor=Red]]il faut donc repenser l'Europe, rebâtir l'Europe [/size] [...] je pense que la première chose que ferait Marine Le Pen, c'est de demander un sommet européen pour parler de la reconstruction de l’Europe, basée cette fois-ci sur l'Europe des patries... »
Ces formulations, tout comme l'expression « Europe des patries », sont typiques du jargon « souverainiste », c'est-à-dire alter-européiste. Lorsque l'on y regarde de près, on s'aperçoit que le FN ne s'oppose pas à la construction européenne. On découvre même qu'il n'est pas en faveur de la sortie de l'euro. Pourquoi les médias et les partis installés s'obstinent-ils alors à faire passer Mme Le Pen pour lachampionne de la sortie de l'euro ? Sur ce point, nous vous renvoyons à l'article précédemment mentionné. Quant au rôle plus général des « souverainistes » de droite et de gauche, nous vous recommandons ce texte : « Qu’est-ce que l’UPR pense des partis politiques français qui critiquent l’Union européenne ? »
8. Démocratie, institutions
a) « Il faut donc que la loi française retrouve sa supériorité sur le droit européen dérivé (directive, règlement, etc.). Ces éléments feraient l’objet d’une discussion avec nos partenaires européens dans le cadre de la renégociation nécessaire des Traités européens. La France doit maintenir sa position en cas d’échec des négociations. »Le FN entend visiblement préserver les traités européens coûte que coûte. Il prévient ainsi ses électeurs que la France ne sortira pas de l'Union européenne même si ses partenaires n'entendent pas négocier. C'est ainsi qu'il faut interpréter la phrase : « La France doit maintenir sa position en cas d’échec des négociations. » Comme la très longue liste des points à (re)négocier ne peut en aucun cas aboutir à un consensus à 27, l’électeur français peut être assuré que la seule chose que fera le FN c’est de bouder ses partenaires, en restant dans l’Union européenne. Nous sommes toujours surpris de voir les partisans de Mme Le Pen soutenir mordicus que le FN veut sortir de l'UE alors que les responsables du parti disent sans cesse le contraire, avec plus ou moins d'ambiguïté. Lorsqu'elle tient le 8 juin 2011 une conférence de presse commune avec Heinz-Christian Strache, président du Parti autrichien de la liberté (FPÖ), mouvement nationaliste anciennement dirigé par Jörg Haider, Marine Le Pen déclare :« [J]e souhaite remettre en cause non pas l’Europe mais l’Union européenne, afin que les traités soient profondément renégociés et qu’une ineptie telle que Schengen soit dénoncée.Et c’est sous cet auspice Monsieur Strache, et vous mes chers collègues et alliés européens, que nous travaillerons de notre mieux afin que des femmes et des hommes politiques qui ont à cœur l’intérêt de leurs peuples d’abord, l’avènement d’une autre Europe et finalement d’un autre Monde, arrivent au pouvoir. »C'est une preuve supplémentaire que la poursuite de la construction européenne est bien l'horizon politique du Front national.
ConclusionLe Front national, s'il prend soin de marteler régulièrement qu'il négociera avec ses partenaires, sait parfaitement que la construction européenne finira par l'emporter. Il prépare même ses électeurs à l'échec car, au chapitre crucial sur la démocratie et les institutions, il avertit déjà qu' « en cas d'échec des négociations », la France ne sortira pas de l'Union européenne, mais se contentera de... « maintenir sa position ». La belle affaire ! Le général de Gaulle a déjà tenté la politique de la chaise vide de juin 1965 à janvier 1966, et l'inertie européenne a eu raison de sa stratégie. Alors même que l'Union ne comprenait que six membres et que de Gaulle jouissait d’un prestige difficilement comparable, avec une France au beau milieu des Trente Glorieuses ! Une Union européenne à 27, 28 ou 30 ne fera qu'une bouchée de la « position maintenue » de Marine le Pen. Le FN, qui s'accommode très bien de la construction européenne et de la théorie du « Choc des civilisations » que celle-ci promeut, fait par avance le choix de la résignation. Que personne ensuite n'aille dire qu'il n'était pas prévenu. Le Front national n'entend ni véritablement sortir de l'euro, ni se retirer des traités européens, dont il envisage au mieux de bloquer provisoirement le fonctionnement. Voilà qui mérite que l'on fasse le choix plus simple, plus direct, et finalement plus sûr, d'un candidat qui s'engage à faire jouer l'article 50 pour sortir sereinement et démocratiquement à la fois de l'Union européenne et de l'euro (tout en proposant aux Français de se rassembler provisoirement au-dessus du clivage droite-gauche).C'est pourquoi l'UPR et François Asselineau feront savoir aux Français que « [t]out État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union. » Les élections présidentielles de 2012 sont l'occasion de révéler les leurres et les impasses et de proposer un programme concret et ambitieux pour rétablir la démocratie et rendre au peuple français sa souveraineté et son indépendance. Silver is king, Go Gold !
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- MESSAGE DE VŒUX ========== ==== DE FRANÇOIS ASSELINEAU POUR 2012 ====
par François Asselineau - Union Populaire Républicaine, samedi 31 décembre 2011, 10:54
Alors que l'année 2011 appartient déjà au passé pour nos compatriotes de Wallis et Futuna et de Nouvelle Calédonie, et qu'elle se termine dans quelques heures en France métropolitaine, je souhaite présenter mes vœux personnels les plus chaleureux pour la Nouvelle Année à tous les lecteurs, à tous leurs proches et à tous ceux qui leur sont chers.
À toutes et à tous, je souhaite le plus possible de bonheur et de santé, d'aisance matérielle, de réconfort amical, de curiosité intellectuelle, d'amour conjugal et familial.
Mes pensées les plus affectueuses s'adressent, plus particulièrement encore, à toutes celles et tous ceux qui sont dans la peine et dans la tristesse. Je pense aux malades, aux handicapés, aux isolés, aux endeuillés, ou plus simplement à tous les précarisés et les marginalisés d'une société de plus en plus dure et inégalitaire. Car la société française ne tourne décidément plus rond, et c'est le seul mérite de l'année 2011 que de l'avoir fait ressortir en pleine lumière.
LE BILAN CALAMITEUX DE 2011
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Est-il besoin de s'appesantir sur le bilan de l'année qui s'achève ?
Qu'on l'examine sous l'angle de l'économie, de la justice sociale, de la monnaie, du pouvoir d'achat, de l'emploi, des services publics, du commerce extérieur, de l'agriculture, de l'industrie, du droit, de la démocratie, de la justice internationale ou de la paix dans le monde, 2011 s'achève sur un bilan désastreux.
Contrairement à ce que veut faire croire la "droite" française, ce bilan n'est pas seulement dû au hasard et à la fatalité d'une crise internationale.
Contrairement à ce que veut faire croire la "gauche" française, ce bilan n'est pas non plus seulement dû à l'entêtement, aux erreurs, au parti-pris et à l'incompétence de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement.
Non. Ce bilan accablant est celui de toute une génération de responsables, droite et gauche confondues, qui ont trahi leurs devoirs essentiels.
=> Coupables de forfaiture, les responsables politiques français ont préféré le dogme européiste au respect de la démocratie et du référendum de 2005.
=> Coupables de trahison, ils ont choisi de servir les intérêts d'une toute petite oligarchie financière plutôt que de protéger nos intérêts nationaux, ceux de nos agriculteurs, de nos artisans, de nos salariés du commerce et de l'industrie, de nos enseignants, de nos personnels médicaux, de nos forces de l'ordre, de nos ingénieurs et chercheurs, de nos professions libérales.
=> Coupables de non-assistance à peuple en danger, ils se sont pliés aux exigences des institutions européennes plutôt que de s'y opposer pour défendre nos services publics, nos acquis sociaux et la justice entre les Français.
=> Coupables de collusion avec l'étranger et de crimes de guerre, ils ont accepté de salir l'image de la France et d'être les supplétifs des forces armées américano-atlantistes pour aller semer la mort au nom de "bombardements humanitaires" — cynisme effrayant visant à justifier des guerres néo-coloniales — plutôt que de faire de la France le porte-parole de la liberté des peuples et des nations.
Ce bilan affreux découle directement de notre appartenance à la construction dite "européenne". La grande nouveauté de 2001 est que l'opinion publique, en France comme à l'étranger, a commencé à s'en rendre compte, et qu'elle s'en rend compte chaque mois un peu plus. L'UPR n'est d'ailleurs pas pour rien dans cette salutaire prise de conscience.
LE FANTASTIQUE PROGRÈS DE L'UPR
--------------------------------------------- Conséquence heureuse d'une situation tragique, l'année 2011 s'est logiquement traduite par un fantastique progrès pour l'Union Populaire Républicaine. Car l'UPR est le seul mouvement politique à avoir parfaitement analysé et prévu, depuis sa création il y a bientôt 5 ans, l'engrenage fatal des événements qui se déroulent sous nos yeux. C'est aussi le seul mouvement dont les propositions, inchangées depuis le début, apparaissent, mois après mois, comme de plus en plus justes, et les seules efficaces, pour nous sortir collectivement du désastre.
Que l'on en juge : il y a un an jour pour jour — le 31 décembre 2010 —, notre page facebook comptait exactement 1258 inscrits. En ce 31 décembre 2011, elle en compte plus de 3600, soit presque 3 fois plus. Le nombre de nos adhérents a également triplé pour atteindre le millier. Celui de nos sympathisants a crû plus vite encore, pour atteindre désormais plusieurs dizaines de milliers (nous comptons plus de 45 000 abonnés à l'envoi périodique de notre Lettre de l'UPR).
Par ailleurs, et même si la situation reste extrêmement irritante et préjudiciable, notre notoriété croissante a permis de fissurer le blocus des médias qui entrave notre croissance : Radio Notre Dame, Beur FM, Tropiques FM, Radio Génération 88.2, Le CHOQ de Montréal, Radio Yvelines 88.4, Radio Africa n°1, RDL Colmar, Antilles Caraïbes International TV, Radios Chrétiennes de France, Radio Divergences 93.9, Sud Radio, Radio Ici et Maintenant 95.2 et d'autres encore m'ont ouvert leurs antennes, parfois plusieurs fois ; France Culture m'a consacré un éditorial (humoristique...) ; les vidéos ou les captations audio de mes passages sur BFM-TV ou France 24 ont provoqué un buzz et le nombre de visionnages continue de grimper, plusieurs semaines ou mois après leur mise en ligne ; la presse écrite commence aussi à s'entrouvrir : le Dauphiné Libéré, le Journal Toulousain, l'Yonne Républicaine, le Bien Public, le Journal du Dimanche, et d'autres m'ont accordé une interview ou un entrefilet.
Au total, et quels que soient les critères que nous examinons, la croissance de l'UPR et ma propre notoriété sur Internet ont connu une croissance mathématiquement exponentielle au cours de l'année qui s'achève. Et cette croissance est devenue plus qu'exponentielle depuis l'annonce de mon programme présidentiel le 3 décembre à Nogent-sur-Marne.
LES TROIS RISQUES DE CRISES MAJEURES DE 2012
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Rarement Nouvelle Année se sera engagée sous de plus noirs auspices que l'année 2012 qui commence. La situation est critique dans de nombreuses sphères d'activité et la crise, protéiforme, couve sous la cendre de la trêve des confiseurs. Trois crises prédominent :
a)- L'euro survivra-t-il à 2012 ?
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L'euro est dans une situation d'extrême vulnérabilité et de nombreux experts à travers le monde s'accordent désormais à penser qu'il pourrait ne pas survivre à 2012. Ils rejoignent ainsi ce que dit l'UPR depuis sa création, à savoir qu'une monnaie commune pour 17 économies nationales différentes n'est pas viable.
Cette année 2012 sera-t-elle aussi fatale que cela à l'euro ? Même si c'est probable, cela n'est quand même pas sûr car l'explosion de l'euro, quoi qu'inéluctable à terme, peut être repoussée, encore et encore, par des artifices techniques de plus en plus scandaleux, qui témoignent d'un système aux abois.
Il faut, à cet égard, ne jamais oublier l'importance stratégique que le gouvernement américain attache au maintien en survie de l'euro. L'explosion de l'euro est une issue à laquelle les dirigeants américains ne consentiront qu'en tout dernier ressort. Pour une raison simple : elle aura pour conséquence quasi-certaine d'entraîner avec elle tout l'édifice de domination impériale, baptisé du nom fallacieux de "construction européenne" , érigé en Europe par les États-Unis depuis les années 1950.
b)- La nouvelle crise économique et monétaire qui menace
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La situation économique et financière des pays d'Europe est très mauvaise, mais celle des États-Unis d'Amérique est encore pire. Repoussé de semestre en semestre par des manipulations voisines de l'escroquerie (les "quantitative easing" notamment), un nouveau et grand plongeon des économies occidentales et des marchés financiers pourrait bien être au rendez-vous de cette année 2012, en même temps qu'une nouvelle poussée des valeurs refuges, au premier rang desquelles l'or et l'argent.
Si elle survient, cette crise — dont la gravité pourrait dépasser celle des années 30 — pourrait changer profondément la face politique et économique de la planète, avec probablement un irrésistible retour au protectionnisme un peu partout à travers le monde, un appauvrissement des pays d'Europe et l'affirmation de la suprématie asiatique sur l'économie mondiale.
c)- Les risques d'un embrasement mondial à partir du Moyen-Orient
------------------------------------------------------------------------------------ La situation politique et militaire internationale n'est guère plus réjouissante : les dirigeants de Washington et de Bruxelles — et les exécutants qu'ils ont placés à la tête des exécutifs nationaux dans la plupart des pays de l'Union européenne —, pourraient être tentés par une effrayante fuite en avant guerrière pour "résoudre" à la fois un enjeu géopolitique de première importance et la crise économique qui ronge l'Occident. C'est bien entendu vers le Moyen Orient que les regards se tournent, vers la Syrie et plus encore vers l'Iran. L'extrême dangerosité de la situation découle de ce que les conditions pourraient se réunir alors très rapidement pour déboucher sur une vaste conflagration mondiale, la Russie et la Chine ne pouvant pas tolérer, cette fois, ce qu'elles ont accepté en Libye.
QUATRE VŒUX POUR 2012
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Face à ces défis angoissants, qui alimentent chez certains les prophéties les plus apocalyptiques sur l'année 2012, il nous faut raison garder, en rappelant que le pire n'est jamais sûr. Pour éviter le pire, il faut que nous formions tous le vœu que les peuples européens aient plus de sagesse que leurs gouvernements.
1°) Mon premier vœu le plus ardent pour 2012 doit donc être que l'euro achève au plus vite sa funeste destinée, et que l'ensemble de l'Union européenne s'effondre comme un château de cartes. Cela rendra aux peuples d'Europe, malades de la dictature rampante qui a pris les commandes, la démocratie. Une démocratie sans laquelle il n'est pas de redressement économique, de progrès social, et de diplomatie pacifique possibles.
En France, tous nos adhérents et sympathisants le savent, ce retour à la démocratie et à la raison peut s'opérer dans quelques mois, à la faveur de l'élection présidentielle.
Sortir de l'UE, de l'euro, de l'OTAN, rétablir la démocratie, donner un coup d'arrêt à l'appauvrissement des Français et au risque de conflit mondial : tels sont précisément les principaux buts de ma candidature à l'élection présidentielle. Son annonce, et le programme sur laquelle elle repose, ont suscité un formidable espoir, dont je suis le premier à mesurer l'importance et la gravité.
2°) Si des perspectives, encore inconcevables il y a 6 mois, s'ouvrent à nous, il nous faut cependant nous garder d'un excès d'optimisme. Ma candidature effective est suspendue, nul ne l'ignore, à l'obtention des 500 parrainages fatidiques. Or, si nous avons commencé à engranger des promesses venant de plusieurs départements, force est de reconnaître que la tâche est très ardue et que nous sommes encore loin du compte. Mon second vœu le plus ardent pour 2012 est donc que j'obtienne en effet ces 500 parrainages, pour lesquels plus de 170 bénévoles se sont déjà mobilisés à travers la France. Pour cela, nous allons accroître encore notre mobilisation dès les premiers jours de janvier, notamment avec la mise en ligne de mon programme sous forme écrite officielle (version officielle que j'ai retardée pour l'étoffer d'explications importantes), la mise en ligne de deux nouvelles conférences déjà enregistrées et en cours de montage, et l'accroissement de notre matériel militant.
3°) Cependant, l'objectif des 500 parrainages restera très difficile à atteindre si nous n'enregistrons pas l'arrivée de beaucoup plus de bénévoles pour leur recherche. Qu'il me soit ici permis de faire remarquer que si simplement le quart des inscrits sur notre page facebook (900 sur 3600) se mobilisaient pour de bon et nous obtenaient un parrainage, la question de ma participation à l'élection présidentielle serait très rapidement résolue. Mon troisième vœu réside dans cette prise de conscience collective : à savoir que je ne pourrai rien sans vous.
4°) Enfin, et pour conclure, mon dernier vœu pour cette élection de 2012 est, bien entendu, que je réalise un score d'une ampleur inattendue si je peux être candidat. Si je peux me hasarder à faire ici une prédiction, j'ai le sentiment que ce vœu pourrait être exaucé, et cela compte tenu de l'accueil excellent que je rencontre désormais partout où je peux m'exprimer à travers la France, et au vu du flux sans cesse grossissant des adhérents qui nous rejoignent.
Nous pourrions donc, tous ensemble, créer la surprise de 2012. Encore faut-il redresser tous nos manches pour obtenir les 500 parrainages cruciaux.
Bonne et heureuse année 2012 à toutes et à tous !
François ASSELINEAU
31 décembre 2011 - 19H45 Ça tape hein?
Bonne année à toutes et tous donc... :smack: Silver is king, Go Gold !
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 | |  | JDD Présidentielle : la parole aux "petits" candidats par g.sandro Mar 3 Jan 2012 - 1:59 | |
| JDD Présidentielle : la parole aux "petits" candidats Incroyable, regardez les 181 réactions à cet article, il se passe quand même un truc là, sans déconner...perso, je n'avais jamais rien constaté d'approchant jusqu'alors et je veux croire que cette vague interpellera certains journalistes s'il en existe encore dignes de ce nomOui, je sais, je suis un indécrottable optimiste et parfois un doux rêveur, mais sentir cette ferveur croissante autour de ce défi insensé qui commence à ressembler à un événement, bah moi, ça me file la patate http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Presidentielle-six-candidats-anonymes-a-l-election-presidentielle-de-2012-presentent-leurs-projet-pour-la-France-444495/?from=headlines alors ok, le mur du silence se fendille et c'est encourageant, mais gardez en mémoire que ce post vaut donc surtout pour les commentaires , c'est inédit ça, il se passe vraiment un truc là==>http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Presidentielle-six-candidats-anonymes-a-l-election-presidentielle-de-2012-presentent-leurs-projet-pour-la-France-444495/commentaires.html  et pour la peine, je vous balance un lien de plus vers les propos en live de ce candidat décidément pas comme les autres https://www.facebook.com/media/set/?set=a.145834825516769.22382.139535056146746&type=3 Silver is king, Go Gold !
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 | |  | LOL: BAYROU, 1 DES PIRES COLLABOS APPELLE À LA « RÉSISTANCE » ! par g.sandro Ven 20 Jan 2012 - 2:04 | |
| [quote]François Asselineau - Union Populaire Républicaine === MANIPULATION GÉNÉRALE DES MOTS ET DES CONCEPTS : L'ULTRA-EUROPÉISTE BAYROU, L'UN DES PIRES COLLABOS DU SYSTÈME, OSE APPELER LES FRANÇAIS À LA « RÉSISTANCE » ! === Il suffisait d'y penser ! Bayrou appelle les Français à la Résistance contre.... ce qu'il appelle les « Quatre cavaliers de l'Apocalypse », qui sont aujourd'hui, selon lui, « le chômage, la chute du pouvoir d'achat, les déficits et la dette ». [source : http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/01/19/a-dunkerque-bayrou-lance-demande-au-peuple-de-resister_1632191_823448.html]
Ce tour de passe-passe infâme consiste à embrouiller délibérément l'esprit des Français. Bayrou les appelle à résister, non pas aux forces euro-atlantistes qui ont asservi la France et dont Bayrou est l'un des plus fervents collabos, mais aux.... conséquences des politiques qu'il a soutenues depuis 30 ans.
Bayrou reprend ainsi pile-poil le discours de Pétain qui avait osé prétendre, lui aussi, être un "résistant de l'intérieur". C'est la rouerie politicienne dans toute son horreur que nous assène ce Tartuffe qui est en train d'être propulsé sur le devant de la scène médiatique.
Au passage, pour que nos lecteurs sachent à quoi s'en tenir sur le "résistant" Bayrou, nous les invitons à se documenter sur :
1)- l'Alliance Mondiale des Démocrates, dont il est l'un des co-présidents : http://en.wikipedia.org/wiki/Alliance_of_Democrats
2)- Mme Ellen Tauscher, co-présidente de cette Alliance et donc amie intime de François Bayrou. Cette Américaine n'est pas n'importe qui puisqu'elle est actuellement rien moins que membre du gouvernement Obama. Mieux encore, elle y occupe le poste ultra-sensible de Sous-Secrétaire d'État chargé du Contrôle des Armements et de la Sécurité Internationale.
Le poste est tellement sensible qu'il est très probable que Mme Tauscher, co-présidente de l'Alliance des Démocrates avec François Bayrou, soit membre des services de renseignements américains.
À titre d'étonnante curiosité, on notera que l'un des prédécesseurs de Mme Tauscher à ce poste éminent a été Franck G. Wisner (de juillet 1992 à janvier 1993). Lequel Franck G. Wisner est marié à Christine de Ganay (divorcée de Pal Sarközy de Nagy-Bocsa et mère d'Olivier Sarkozy).
Tout cela nous donne une idée du genre de « résistant » que serait M. Bayrou, une fois élu à l'Élysée... On comprend pourquoi l'Express de cette semaine lui consacre sa couverture en insinuant qu'il pourrait être confronté à Mme Le Pen au 2ème tour de la présidentielle. Donc élu.
http://en.wikipedia.org/wiki/Under_Secretary_of_State_for_Arms_Control_and_International_Security_Affairs[quote] Silver is king, Go Gold !
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 | |  | Re: UPR Asselineau: parti politique qui dit des choses passionnantes sur l'€mpire... par g.sandro Dim 22 Jan 2012 - 2:47 | |
| Coralie Charry Ca résume bien la situation. https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10150490977460547&set=a.448461955546.241769.671420546&type=1&theater Photos de Laurent Guignon Voyez ce graphique très intéressant qui montre à quel point le bipartisme dans lequel les médias voudraient nous enfermer est déconnecté de la réalité… UMP et PS ont en réalité un poids infime, totalisant en moyenne seulement 17% des électeurs/trices potentiel-le-s sur les trois dernières élections ! Avec un tiers du potentiel de votant-e-s exprimant un vote, on peut dire que chaque vote non blanc pèse pour trois personnes !! Si on considère qu’extrême droite et extrême gauche n’ont pas de possibilité d’accéder au pouvoir, alors chaque voix compte pour 4 !!! Cette image démontre une fois de plus qu’il y a urgence à militer auprès des abstentionnistes et des non inscrit-e-s et abstentionnistes, plutôt qu’à rester entre convaincu-e-s ou à tenter de faire changer d’opinion les gens déjà encartés… Ce document met également en évidence la désaffection vis-à-vis du « politique », beaucoup de gens ne se sentant pas représenté-e-s. Il est urgent de nous battre pour plus de proportionnelle…Pour que toutes les opinions politiques soient représentées, et soient contraintes de travailler à définir le plus petit dénominateur commun…Qui inévitablement favorisera l’écologie politique… S’inscrire sur les listes électorales permet ensuite de voter pour le parti le plus en phase avec la vision du monde que l’on a. Par : Laurent Guignon J’aime · Commenter · Il y a 7 heures · Franz Bellier, Regis Jousson, Akm Mensouri et 13 autres personnes aiment ça. 3 partages François Asselineau - Union Populaire Républicaine C'est un graphique en effet très intéressant. Il y a 7 heures Appolonius de Zante Le problème de la statistique, ceux sont les non inscrits. Comment est-il possible de les connaitre pour représenter 15% ? Il y a 7 heures · 1 Isa Belle J'ai aussi un doute sur les 15% de non inscrits mais concernant les 48% d'abstentionnistes, ne cherchez plus l'erreur. Il suffit de regarder le paysage politique navrant de vacuité. Il y a donc de la marge et de l'espoir pour l'UPR. Il y a 7 heures Einsy Pyde " État de la démocratie en France ", nous ne sommes pas dans un système démocratique ... Il y a 7 heures Coralie Charry Justement, c'est ce que le graphique voulait dire. Il y a 7 heures Appolonius de Zante Les abstentionnistes ne connaissent de la politique que ce que la télévision diffuse. Il n'est pas sur que l'UPR soit connue et puisse les toucher. Il y a 7 heures Coralie Charry Bien sûr que non! Je connais plein d'abstentionnistes sur le web. J'ai également plein d'amis abstentionnistes qui refusent de voter à ce genre d'élections (régionales et européennes) parce qu'elles sont antirépublicaines. En fait je pense que c'est l'inverse: ce sont les abstentionnistes qui regardent le moins la télévision et donc ils font moins les moutons en se disant: "il faut aller voter pour que la peste gagne contre le choléra" (ou inversement). Il y a 7 heures · 2 Isa Belle Rien n'est sûr en ce bas monde. Le tout est d'essayer. Il y a 7 heures Frédéric Aureus Potentiellement, on pourrait remplacer l'étiquette "abstentionnistes" par "UPR".  Il y a 7 heures Coralie Charry L'UPR présentera-t-elle des candidats aux élections européennes de 2014 (si d'ici là on a pas réussi à sortir de l'UE)? Il y a 7 heures Kévin Cazorla C'est exacte, si il n'y aurait pas eu F.A je ne serais pas aller voter aux élections qui arrivent. Si il n'obtient pas les 500 signatures je n'aurai aucune raison d'aller voter. Il y a 7 heures · 1 Cyril Carbonnel non inscrits ce sont les personnes en âge de voter et qui ne sont pas porteur d'une carte d'électeur, la différence entre les Français majeur et le nombre d'électeurs inscrits sur les listes en fait. Il y a 6 heures · 3 Jacques Billon Les 2% intitulés "votes blancs": ça doit regrouper les votes blancs (bulletin totalement blancs) + les votes nuls (tous les bulletins moins les bulletins blancs et les bulletins "valables"). 2% ça n'est pas beaucoup, comparé aux 48% d'abstention. Il vaut donc mieux s'abstenir plutôt que de voter blanc ou nul, au cas où l'upr ne serait pas présente bien sûr. Il y a 6 heures Benjamin Godinho J'aime vraiment ce graphique ce doit être le premier censé de ces dernières années. Il y a 6 heures · 1 Isa Belle On constate un manque total de représentativité des pensées politiques comme le souligne Olivier Berruyer dans son blog. Evidemment, il s'agit là d'élections européennes, régionales et cantonales. Sur les comportements électoraux aux scrutins présidentiels de 2007, la participation aux deux tours atteint 80,8% des inscrits selon l'INSEE pour 42 millions de Français sur les listes électorales. Il y a 5 heures Silver is king, Go Gold !
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| Captain    
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 | |  | Dissidence hongroise : Article 7 ou 50, il faut choisir! par g.sandro Dim 22 Jan 2012 - 2:55 | |
| Dissidence hongroise : Article 7 ou article 50, il faut choisir ! LE CAS HONGROIS ÉVOLUE DE JOUR EN JOUR : - TOTALE CONFIRMATION DES ANALYSES DE L’UPR - SILENCE RADIO DE LE PEN, MÉLENCHON ET DUPONT-AIGNAN, CAR LES ÉVÉNEMENTS PROUVENT QUE LEURS PROGRAMMES BIDON SONT INAPPLICABLES. source : http://www.romandie.com/news/n/_Barroso_pret_a_utiliser_tous_ses_pouvoirs_face_a_la_Hongrie120120121401.aspComme je l’ai déjà souligné, une escalade est en cours entre les cercles européistes et les dirigeants hongrois. La question s’envenime de jour en jour et l’on vient d’apprendre, aujourd’hui 12 janvier 2012, deux informations très importantes : 1)- LA COMMISSION VA ENVOYER DES LETTRES DE MISES EN DEMEURE AU GOUVERNEMENT DE BUDAPEST EN VUE DE DÉFÉRER LA HONGRIE DEVANT LA COUR DE JUSTICE DE L’UE Par la bouche de son président José Manuel Barroso, la Commission européenne a décidé d’envoyer trois lettres de mise en demeure au gouvernement hongrois, pour lui donner deux mois pour se conformer au droit européen. Faute de quoi des poursuites seront entamées devant la Cour de Justice de l’Union européenne. Ce que reproche spécialement la Commission à la Hongrie, ce sont les nouvelles dispositions législatives adoptées qui « portent atteinte à l’indépendance » de la banque centrale du pays. 2)- DES RESPONSABLES EUROPÉISTES MENACENT DE METTRE EN ŒUVRE L’ARTICLE 7 DU TUE À L’ENCONTRE DE LA HONGRIE Allant déjà plus loin, certains députés européens, comme le chef du groupe libéral-démocrate au Parlement européen Guy Verhofstadt, ont proposé de déclencher l’article 7 du TUE à l’encontre de la Hongrie. Cet article 7 permet, dans son alinea 3, de suspendre les droits de vote dans l’UE d’un Etat « en cas de violation grave et persistante des valeurs fondamentales » des Vingt-Sept : ARTICLE 7 « 1. – Sur proposition motivée d’un tiers des États membres, du Parlement européen ou de la Commission européenne, le Conseil, statuant à la majorité des quatre cinquièmes de ses membres après approbation du Parlement européen, peut constater qu’il existe un risque clair de violation grave par un État membre des valeurs visées à l’article 2. Avant de procéder à cette constatation, le Conseil entend l’État membre en question et peut lui adresser des recommandations, en statuant selon la même procédure. Le Conseil vérifie régulièrement si les motifs qui ont conduit à une telle constatation restent valables. 2. – Le Conseil européen, statuant à l’unanimité sur proposition d’un tiers des États membres ou de la Commission européenne et après approbation du Parlement européen, peut constater l’existence d’une violation grave et persistante par un État membre des valeurs visées à l’article 2, après avoir invité cet État membre à présenter toute observation en la matière. 3. – Lorsque la constatation visée au paragraphe 2 a été faite, le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut décider de suspendre certains des droits découlant de l’application des traités à l’État membre en question, y compris les droits de vote du représentant du gouvernement de cet État membre au sein du Conseil. Ce faisant, le Conseil tient compte des conséquences éventuelles d’une telle suspension sur les droits et obligations des personnes physiques et morales » CONCLUSION : ARTICLE 7 ou ARTICLE 50, IL FAUT CHOISIR ! Les événements en cours avec la Hongrie confirment en tous points les analyses que j’expose depuis de nombreux mois. A savoir que c’est un mensonge politicien éhonté que de faire croire aux Français que l’on peut violer les traités européens sans que cela n’entraîne une réaction juridique violente et extrêmement rapide de la Commission européenne et des dirigeants d’une partie au moins des autres États membres de l’UE. Depuis des mois et des mois, les leurres « souverainistes » (Mme Le Pen et MM. Mélenchon et Dupont-Aignan) sont mis en avant par les médias : - pour organiser l’omerta sur l’article 50 qui, seul, permet de sortir de l’UE ; - et pour faire croire aux électeurs que la France pourrait impunément violer telle ou telle disposition des traités européens. M. Mélenchon affirme ainsi pouvoir « désobéir » [sic] aux traités, tout en restant dans l’UE. Mme Le Pen affirme tout et son contraire sur l’euro les délocalisations, et Schengen, mais la seule chose qui soit claire, c’est qu’elle refuse de sortir de l’UE M. Dupont-Aignan affirme vouloir « transformer l’euro en une monnaie commune en restant dans l’UE » [sic]. Ce que prouvent les événements en cours, c’est que si l’un ou l’autre de ces leurres arrivait au pouvoir, il leur arriverait exactement la même chose qu’à la Hongrie aujourd’hui : a)- moins d’un mois après le début de leur « désobéissance » aux traités, ils recevraient une lettre de mise en demeure de la Commission leur enjoignant de revenir aux engagements des traités, b)- à défaut d’obtempérer piteusement, la France serait ensuite déférée sous 2 mois devant la Cour de Justice (CJUE), qui, statuant en urgence, imposerait à la France de revenir à ses engagements juridiques et assortirait cette décision de pénalités probables extrêmement lourdes (de l’ordre de plusieurs dizaines de millions d’euros par jour de retard à exécution), c)- entre temps, de nombreux parlementaires européens et probablement une majorité de dirigeants des autres États-membres de l’UE proposeraient de retirer à la France son droit de vote au sein du Conseil, en vertu de l’article 7 alinea 3. Mme Le Pen et MM. Mélenchon et Dupont-Aignan n’ayant de toute façon pas proposé aux Français de sortir de l’UE – et se déclarant au contraire résolument en faveur d’une « Autre Europe » – il est aisé de deviner comment cette partie de bras de fer se terminerait : en pantalonnade ! Et la France rentrerait piteusement dans le rang. Si par extraordinaire ce n’était pas le cas et que l’un d’entre eux décide alors de sortir la France de l’UE, il faut souligner que leur attitude de départ aurait profondément altéré la position de négociation de la France. Il faut en effet noter que si la disposition de l’article 7 alinea 3 était prise contre la France (retrait du droit de vote de la France au Conseil), on peut se demander si notre pays serait encore habilité à « adresser la notification » nécessaire à ce même Conseil pour obtenir la mise en œuvre de l’article 50 pour sortir de l’UE… En toute hypothèse, la France aurait alors une position extrêmement fragilisée pour entamer les négociations prévues pour un retrait de l’UE. Le cas hongrois nous apporte aujourd’hui la preuve : 1) que Mme Le Pen, M. Mélenchon et M. Dupont-Aignan : soit sont d’une incompétence technique abyssale et qu’ils ignorent ce que sont la CJUE et l’article 7 du TUE, soit sont des politiciens sans rectitude qui trompent délibérément les électeurs. Il n’est pas impossible qu’ils soient les deux à la fois. 2)- que l’UPR, seule, voit une nouvelle fois confirmées en totalité ses analyses et ses propositions : Nous avons choisi, nous, de nous soustraire une bonne fois pour toutes aux menaces de la CJUE et de l’article 7 et au vol de démocratie que représentent les traités européens. Nous avons, nous, choisi la liberté et cette liberté ne porte qu’un seul numéro : L’ARTICLE 50. À LIRE ÉGALEMENT FLASH ! François HOLLANDE A ENFIN UNE IDÉE !! François ASSELINEAU débat avec Christian SAINT-ÉTIENNE sur RADIO NOTRE-DAME François Asselineau sur la radio Fréquence Evasion Message de voeux de François ASSELINEAU pour 2012 Pour sortir de l’UE, faut-il utiliser l’article 49-A ou l’article 50 ? Tract sur la sortie de l’euro, mode d’emploi Un référendum pour rien LUNDI 16 JANVIER à 07H20 : François ASSELINEAU débat avec Christian SAINT-ÉTIENNE sur RADIO NOTRE-DAME La lettre aux maires de France de François Asselineau Les réponses de François Asselineau aux questions de l’ONG Transparence International France |Partager Une réponse à Dissidence hongroise : Article 7 ou article 50, il faut choisi Silver is king, Go Gold !
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 | |  | Excellent, remplacez Chats par Banksters et on y est par g.sandro Dim 22 Jan 2012 - 20:37 | |
| Excellent, remplacez Chats par Banksters et on y est https://www.youtube.com/watch?v=Fu2k_IbQ1zw&feature=player_embeddedMOUSELAND - SOUS TITRES FRANCAIS Discours de Tommy Douglas en 1944 au Canada. Tommy DOUGLAS - Thomas Clement (Tommy) Douglas, (né le 20 octobre 1904 à Falkirk (Écosse) et décédé le 24 février 1986 au Canada), est un ancien premier ministre de la Saskatchewan (1944-1961). Il a dirigé le premier gouvernement socialiste en Amérique du Nord, et il était le premier chef fédéral du Nouveau Parti démocratique. Silver is king, Go Gold !
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 | |  | Re: UPR Asselineau: parti politique qui dit des choses passionnantes sur l'€mpire... par nofear Mer 25 Jan 2012 - 12:05 | |
| excellent en effet mais il est regrettable qu'on ne prenne pas en compte également l'étage du dessus TABOU ultime à savoir la dimension eschatologique et donc Asselineau se limite (auto-limite ? militants marxistes oblige...) à une position résolument réductionniste "laïque" donc très matérialiste (oligarchie financière) alors que les faits nous montrent des manœuvres (agenda) et un noyautage financiaro-religieux allant dans le sens du choc des civilisations, choses que montrent parfaitement certains officiellement "pestiférés" comme A. Soral et ce n'est pas une simple sortie (mais fort justement au préalable nécessaire) de l'UERSS qui empêchera "le bain de sang" programmé et voulu...
Dans l'état actuel vibratoire de conscience collective ce serait un suicide électoral car bien peu racoleur (oups ! je voulais dire fédérateur...)
Pour finir Asselineau avoue lucidement lui même que les dés sont pipés (chose mathématiquement démontrable et que j'ai TOUJOURS dite) , que c'est joué d'avance et de ce fait il est lui même hors course.  Nofear / Hardinvestor / On appelle esprit libre celui qui pense autrement qu'on ne s'y attend de sa part en raison de son origine, de son milieu, de son état et de sa fonction, ou en raison des opinions régnantes de son temps. Il est l'exception, les esprits asservis sont la règle. Ce que ceux-ci lui reprochent, c'est que ses libres principes, ou bien ont leur source dans le désir de surprendre ou bien permettent de conclure à des actes libres, c'est-à-dire de ceux qui sont inconciliables avec la morale asservie." (Friedrich NIETZSCHE, Humain, trop humain) mon tweet perso: @ghostbikerman |
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